Mon nom est Arthur R. McQuiddy.
Mon adresse est : XXXXXXXXX.
Je suis employé comme : ___________________.
en , j'étais rédacteur en chef du Roswell Morning Dispatch, un des 2 journaux locaux à l'époque. en , j'ai quitté le journal pour devenir directeur des relations publiques de la New Mexico Oil and Gas Association. Plus tard, je suis devenu directeur des relations avec les médias de l'US Steel. Il y a environ 11 ans, je suis revenu à Roswell après avoir pris ma retraite de vice-président chargé des relations institutionnelles d'International Harvester.
Un jour juste avant 12 h, au début du mois de en , Walter Haut, l'officier chargé des relations publiques à la base aérienne militaire de Roswell, m'a apporté un communiqué de presse au siège du Dispatch. Le communiqué disait qu'une soucoupe volante accidentée avait été découverte, emportée à la base puis envoyée vers une autre base.
Haut était passé par les 2 radios locales, KGFL et KSWS, avant de venir au Dispatch et je le lui ai reproché. Il m'a dit que la politique de la base consistait à ne pas toujours donner la primeur des informations au même média afin de n'en privilégier aucun. Nous étions un quotidien du matin, donc notre édition de ce jour-là était parue depuis longtemps, mais j'étais déçu de ne pas pouvoir révéler l'histoire sur le fil de l'Associated Press. George Walsh, le responsable des programmes de KSWS, m'avait devancé.
Peu après le départ de Haut, j'ai reçu un appel de la base. Mon correspondant a dit que le communiqué était erroné, que ce qu'on avait pris pour une épave de soucoupe volante était en fait les restes d'un ballon transportant une radiosonde. De toute façon, l'article de l'AP avait été remarqué dans le monde entier. J'ai passé le reste de la journée à répondre à des appels longue distance émanant de journaux étrangers. Je me rappelle avoir reçu des appels de Rome, Londres, Paris et Hong Kong.
Le colonel William H. "Butch" Blanchard, commandant de la base de Roswell et du 509ᵉ Groupe de Bombardement, était un bon ami à moi. Nous nous retrouvions souvent pour boire un verre et discuter à bâtons rompus des relations entre la base et la ville, etc. Après l'incident de la soucoupe volante, j'ai essayé plusieurs fois de l'amener à me raconter la véritable histoire, mais il refusait systématiquement d'en parler.
Environ 3 ou 4 mois après l'événement, à un moment où nous étions un peu plus "détendus" que d'habitude, j'ai retenté ma chance. Blanchard a admis à contrecœur avoir autorisé la diffusion du communiqué. Puis, pour autant que je me souvienne, il a dit : "Je vais te dire une seule chose. Ce que j'ai vu, je ne l'ai jamais vu ailleurs de toute ma vie." Il n'a rien voulu dire de plus et il ne m'en a plus jamais reparlé.
Je n'ai reçu aucune forme de paiement pour cette déclaration, qui représente la vérité telle que je me la rappelle.
Références :