David Clarke

Clarke naît en .

Clarke
Clarke

"Dave" Clarke naît .

En , la vision du film Rencontres du 3ᵉ Type de Steven Allan Spielberg éveille en lui un intérêt pour l'ufologie.

BUFORA

En il rejoint la BUFORA, dont il devient officiellement enquêteur .

En , avec Andy RobertsAndy Roberts, il entame des recherches indépendantes au travers du projet Pennine, qui contribue aux recherches de Paul Devereux et Paul McCartney . En , il co-fonde l'IUN qui durera jusque ), qui publiera UFO Brigantia.

En il entre au conseil de la BUFORA, où il restera jusque . Entre-temps, il obtient un B. A. (Hons) en Archéologie et Histoire Médiévale à l'Université de Sheffield. Par la suite il sera officier de presse de l'association de à , où il co-fonde l'UFOIN.

Par la suite il obtient un doctorat en Tradition culturelle et langue anglaise (The cult of the human head in British tradition and folklore), toujours à l'Université de Sheffield (où il enseignera sur les traditions de la croyance au supernaturel ainsi que les légendes urbaines), . Cette année-là il sert au comité de l'European Journal of UFO and Abduction Studies, jusque . Il participe par la suite au réseau d'ufologues européen EuroUFONet.

Il écrit 7 livres sur différents aspects de la croyance au supernaturel et la tradition - dont des volumes sur les ovnis, fantômes et anges. Il enseigne le journalisme à l'Université de Sheffield Hallam et le folklore à l'Université de Sheffield. Il contribue régulièmement à divers livres et magazines , dont le Magazine d'Histoire de la BBC, du Fortean Times, où il écrit Flying Saucery, une rubrique mensuelle avec Andy RobertsAndy Roberts.

A côté du journalisme il contribue à une variété de productions radio et télévisées traitant du folklore et des phénomènes inexpliqués dont la série radiophonique Britain's X-Files pour la Radio BBC 4 en 2003-2004 et un documentaire télévisé pour la série Timewatch de la BBC, Britain's X-Files en .

Clarke définit son approche du sujet des ovnis et de l'ufologie comme celle d'un journaliste et d'un historien. Bien qu'adoptant une position sceptique, il admet à l'instar de Carl JungCarl Jung que quelque chose est vu, mais on ne sait pas quoit dit reste ouvert d'esprit quant à la possibilité que certains "ovnis" puissent avoir une origine exotique.

Clarke pense que le problème principal réside plus dans l'ufologie que dans les ovnis :

Iq> a pas de corps de connaissance admis sur lequel travailler, parce que tous les "indices" reposent le témoignage humain. Les "meilleurs" signalements ont été si mal enquêtés qu'ils sont pour la grande majorité inexploitables. L'ufologie est si désorganisée et orientée par la croyance qu'elle ne pourra jamais être prise au sérieux par la science établie, ce qui est vraiment dommage parce qu'il y a des aspects qui pourraient être étudiés utilement par des scientifiques des sciences sociales comme des sciences physiques. D'un côté certains des cas d'ovnis les plus intriguants semblent impliquer des phénomènes "nouveaux" comme la foudre en boule, les lumières de tremblements de terre et les plasmas, dont l'étude pourrait se révéler utile aux météorologues et physiciens de l'atmosphère. D'un autre côté, les sciences sociales et les historiens peuvent étudier le mouvement ovni en lui-même et la manière dont le sujet a évolué du point de vue humain, en se demandant pourquoi les gens continuent de croire, si émotionnellement, en l'origine extra-terrestre ou supernaturelle des ovnis en dépit d'une absence totale de preuves. La discipline la plus pertinente de toutes pour l'ufologie est probablement le folklore & les légendes contemporaines. Dans ma manière de penser, les facteurs culturels, qui influencent les gens à "croire" et à "voir" des ovnis, et la manière dont ces histoires sont alors transmises de bouche à oreille, mais aussi par les médias et l'internet, pour aboutir à une croyance plus grande encore, est l'aspect le plus fascinant du sujet. Les ovnis, de mon point de vue, nous en disent plus sur nous-mêmes que sur des "visiteurs extraterrestres".