Président de American Computer Corp. (ACC), au sujet de la controverse sur le crash de Roswell et les
laboratoires Bell
Note : Cette interview a été réalisée par Jeff Rense quelque temps avant le montage Real Audio pour l'émission
radiophonique "Sightings on the Radio" diffusée dans tous les Etats-Unis.
CNI News
Depuis mi-en , une controverse a enflammé Internet à propos d'une information hautement provocatrice
publiée sur le site Web de ACCs1[aujourd"hui déplacé sur un site
distinct] (voir CNI News du 16 septembre 1997). En résumé, ACC y suggère que l'invention historique du
transistor en décembre 1947 au sein des laboratoires Bell pourrait avoir été aidée par un transfert occulte de
technologie provenant de l'appareil extraterrestre récupéré près de Roswell (Nouveau-Mexique) en juillet de cette même
année. Ceci confirmerait de manière directe les révélations similaires faites par le lieutenant-colonel Philip Corso
dans son récent livre "The Day After Roswell". Le personnel de ACC nie cependant avoir pris connaissance des
informations du livre de Corso, et avoir eu reçu ces informations bien avant sa parution, communiquées par un
consultant resté anonyme.
Le président et directeur technique de ACC, Jack Shulmann, est venu lui-même, il y a deux semaines discuter avec des
chercheurs privés. Parmi les leaders de ceux-ci se trouvent Ed Wang et Bob Wolf, dont les déclarations mettent en
cause Shulmann lui-même, quant aux divers écrits qu'il aurait pu diffuser sous un ou plusieurs pseudonymes.
CNI News, avec la coopération de Jeff Rense, programmateur de l'émission populaire "Sightings on the Radio", cherche à vérifier ou infirmer les diverses rumeurs
tournant autour de ACC et de la personne de Jack Shulmann, afin de sensibiliser le public aux problèmes posés par les
publications du site Web de ACC. C'est le but de ce supplément spécial de CNI News.
La discussion qui va suivre est une transcription d'une conversation téléphonique entre Jeff Rense et Jack Shulman,
le le . Les questions posées lors de cette conversation ont été conjointement élaborées par Jeff
Rense et Michael Lindemann, rédacteur de CNI News.
Bien que toutes les réponses aux questions posées ne soient pas satisfaisantes, CNI News espère que cette interview
pourra contribuer efficacement aux investigations menées sur ce cas inhabituel.
Jeff Rense : Nous sommes le 29 septembre, et nous parlons avec Jack Shulman de ACC. Pour commencer Jack
Shulman, êtes-vous la personne écrivant sous le pseudonyme de "Ed Wang" ?
Jack Shulman : Non !
Avez-vous déjà rencontré Ed Wang ?
Non !
Avez-vous déjà parlé à une personne se faisant appeler Ed Wang ?
Oui, il a appelé ici, il y a quelque temps. Il a demandé une fois s'il pouvait utiliser un compte d'association
informatique afin d'accéder à Internet dans la cadre d'un reportage d'investigation. C'était avant toute cette
histoire. Nous lui avons donné ce compte. Je ne me rappelle pas ce qu'il étudiait à l'époque. Plus tard, en août,
une personne nous demanda si nous pouvions confirmer l'existence de certaines déclarations sur notre site Web (�)
Nous lui avons répondu qu'en regardant notre site, elle pourrait effectivement constater que ce qui y était publié
correspondait bien exactement à la page qu'elle nous avait communiqué. À ma connaissance, le seul contact que nous
ayons eu avec Ed Wang est un appel occasionnel de sa part, comme vous le faites aujourd'hui, et comme nous en avons
eu d'autres personnes telles que Stig Agermose, pour nous poser des questions.
Qui est Bob Wolf ? Son nom signifie-t-il quelque chose pour ACC ?
Encore une fois, diverses personnes, comme Jared Anderson, Ed Wang, Linda Moulton Howe, vous-même et d'autres
nous ont contacté. Plusieurs douzaines nous ont ainsi écrit pour obtenir des informations complémentaires. J'ai
longuement discuté avec Bob Wolf au téléphone, mais ne l'ai jamais rencontré personnellement. Il paraît très
sympathique, et m'a notamment donné une information particulièrement intéressante (�) Il travaillait apparemment
pour l'US Navy, mais il m'est impossible de le vérifier. Je ne peux pas appeler la Navy et demander si Bob Wolf
était bien un de leurs hommes. Jamais ils ne me répondraient.
Quel est votre motivation pour diffuser de telles allégations à propos de Roswell et des laboratoires Bell sur
le site Web de ACC, étant donné que cela met en jeu votre crédibilité, et la lie, pour le meilleur et pour le pire,
à celle de l'affaire de Roswell, mais aussi aux allégations concernant l'accession des laboratoires Bell à une
technologie non-humaine (ces allégations se doivent d'être justifiées ou doivent être considérées comme de la
désinformation) ?
Il n'y avait pas de motivation particulière au début. Un de nos consultants m'a contacté et a commencé à me
raconter cette histoire. Au début, j'étais assez sceptique. Je connaissais beaucoup de faits : l'invention des
transistors par William Schockley, etc. (�) Je ne me posais aucune question, jusqu'au jour où ce consultant m'a
contacté et a soulevé ces problèmes qui pouvaient, en fait, être liés à l'incident de Roswell. Je croyais au début
que c'était un ingénieur travaillant sur les fusées allemandes.
Comment ce consultant vous a-t-il contacté ?
Je l'avais rencontré des années auparavant, dans les "hinterland" de AT&T, où j'ai travaillé pendant 20 ans. Un an
auparavant, en tant que président de l'ASCF (American Computer Science Foundation) (�), je ne disposais d'aucune
information quant à l'éventualité d'un transfert technologique d'une civilisation extraterrestre. Ceci jusqu'au jour
où il vint à moi et m'amena à lui demander de me montrer des preuves irréfutables de ses allégations. Environ 6 mois
plus tard, il revint me voir avec ce qui paraissait être une preuve, qui semblait suggérer que le transistor avait
en fait pour origine un projet de recherche impliquant une technologie extraterrestre.
Pouvez-vous nous expliquer ce qu'est cette preuve ?
Ce que je peux vous dire est que j'ai vu ce qui paraît être les notes d'une personne. Cependant, il m'est
impossible d'en vérifier l'authenticité et je ne peux donc, par conséquent, réellement les décrire dans leurs
moindres détails. Franchement Jeff, je pense que cela peux abuser pas mal de gens. Ces notes m'ont donné
l'impression d'un cahier de laboratoire, d'un journal de bord. En fait, elles semblaient représenter un mémorandum
sur une campagne de désinformation menée en 1947 par AT&T. Mais cela pouvait être une contrefaçon complète, ça
pouvait être n'importe quoi. Mais cela semblait extrêmement authentique. Je lui ai dit : "Ok, maintenant, ça semble
concevable. En tout cas si c'est irréfutable." Il me suggéra alors de soumettre un article à la fondation des
sciences de ACC. Je lui répondis que c'était impossible. Il me demanda pourquoi, ce à quoi je répondis que la
fondation des sciences de ACC portait le poids de ses fondateurs, qui appuierait la crédibilité de cette histoire,
et que ce n'était pas une direction que j'envisageais. Je préférais lui-même diffuse l'information, d'une manière ou
d'une autre. Il a alors continuer à me harceler pendant 2 mois. Nous nous sommes rencontrés dans un café, et avons
revu le problème en entier. Il suggéra alors : "Pourquoi ne pas le mettre votre site Web ?" Je lui répondis que je
ne pouvais pas faire cela, parce que cela pouvait être mal interprété par rapport à ACC. Il dit ensuite - et je suis
catégorique là-dessus - "Pourquoi ne pas le faire sur le ton de l'humour ? Comme cela, vous êtes couvert" (�) Je lui
ai dit d'accord. Nous avons alors attendu les réactions des différents lecteurs, ceux qui s'y intéressaient
réellement, et ceux qui le prenaient avec humour.
Aviez-vous une idée de l'étendue potentielle que tout cela pouvait avoir ?
J'ai pensé à ce qu'il pouvait arriver. La première semaine, quelqu'un nous a écrit, disant que son père avait
travaillé pour AT&T / Bell Labs en 1947, et que plus tard, dans les années 1960, il l'avait emmené voir un ovni.
J'étais ahuri, complétement terrassé. Non pas par scepticisme, mais en réalisant avec quelle inconscience tout cela
avait été fait chez AT&T. Ca en devenait comique. Étaient-ils fous ? (�) AT&T était la plus grande entreprise de
l'époque. Pourquoi ont-ils caché cela ? Il devenait alors très important que cette révélation nous soit profitable.
Si tout cela était vrai, la profitabilité était un aspect que nous devions considérer sérieusement. Si la recherche
devait perdre des milliards de dollars pour les 200 années à venir sur ce type de technologie parce qu'ils en
avaient récupérée une identique d'une source non-humaine, ils se devaient de garder le secret - simplement parce
qu'elle n'appartenait pas en fait à AT&T. Nous réfléchissions aux perspectives historiques, jusqu'à ce que l'on
commence à penser aux affaires que l'on pouvait faire avec ce type de technologie.
Avez-vous des relations avec les Laboratoires Bell actuellement, Jack ?
Non. Ils nous appellent chaque fois qu'ils veulent acheter des équipements, mais, personnellement, je ne suis
plus consultant pour Bell Labs.
Et vous, travaillez-vous avec un de leurs consultants ?
Occasionnellement. Il ou elle fait des communications - relatant des consultations dans les industries de la
défense - et son identité est particulièrement tenue secrète pour des raisons de sécurité.
Ce consultant vous a-t-il fait part de sa surprise au regard de l'intérêt que connaît cette histoire sur
l'Internet ?
Lui et plusieurs de nos conseillers en relation avec le public nous ont rapporté ce que les clients disaient.
Cette histoire permettait d'égayer, s2[traduction à terminer]