Discussion

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Nous avons indéniablement trouvé des éléments suggérant une explication optico-atmosphérique. En général "optico-atmosphérique" désigne des effets sur la propagation de la lumière par des particules dans l'air (brume, brouillard ou cristaux de glace) ou des anomalies d'indice de réfraction (gradients de température inhabituels, provoquant des mirages).

Les effets de halo de glace inhabituels sont exclus par l'absence de glace ans l'axe de vision. Mais il y avait une couche de brume sous l'appareil, probablement associée à une faible inversion de température dans la zone CI. Cette inversion constituerait les reste d'une inversion d'advection bien plus forte près de la côte Bretonne, au-delà de l'horizon normal, qui fut probalement assez forte pour former une gaine optique localisée.

Etant donnée la découverte d'un possible conduit producteur de mirage près de la côte française on pourrait penser qu'il ne peut raisonnablement s'agir d'une coincidence, et que le mirage du miroitement du soleil sur la mer près de Brittany doit vraiment être clairement un favori. Mais nous avons placé cette théorie en bande 2 (tout juste probable). Pourquoi ?

Quand on juge s'il s'agit d'une bonne méthode pour scrap caractéristiques significatives de l'observation d'autres facteurs entrent en jeu, comme la cohérence interne de la géométrie prima facie de l'observation en section 3, où en respectant les mouvements latéraux rapportés nous trouvons :

Un mirage - même un "mirage latéral dans l'atmosphère libre" scientifiquement inconnu - n'explique pas ces choses de manière naturelle, alors que des choses comme des reflets sur une brume locale, ou des nuages lenticulaires, ou des lumières sismiques dans cette zone, pourraient le faire. Et bien que le capitaine Patterson n'ait pas vu un objet de haute définition, il a bien vu quelque chose du bon type de forme et taille et couleur au bon endroit au bon moment à la bonne altitude apparente (indépendamment estimée), dont (dit-il) il n'a jamais rien vu de semblable. Il serait certainement préférable de prendre en compte cette observation, aussi, si c'est possible.

Et préférer la théorie de dispersion de la brume ne veut pas dire que l'inversion causant potentiellement du mirage sur la côte bretonne est une simple coincidence. Le conduit d'advection côtière est relié au même flux d'air chaud NNE produisant la faible inversion de zone CI et la couche de brume associée, et donc l'inversion côtière est une composante indirecte mais nécessaire de la théorie de dispersion de brume, même si les rayons lumineux atteignant les observateurs ne sont pas passés à travers cette partie de l'atmosphère.

Nous pensons qu'il serait excitant de pouvoir prétendre avoir la preuve d'un phénomène d'indice réfractif d'un type nouveau, mais nous souhaitons souligner qu'un mirage latéral mobile du type impliqué aurait nécessité des gradients de température horizontaux d'une sévérité et d'une stabilité semblant inconcevable au beau milieu de l'atmosphère. Avant d'adopter un tel mirage latéral comme favori il serait souhaitable d'avoir exclu la théorie de dispersion de brume, la théorie que les observateurs se sont trompés, et toutes les autres théories possibles - y compris celles auxquelles nous n'avons pas encore pensé.

Nous ne sommes pas convaincus que les observations ont été erronées, bien que nous acceptons que cela ne peut jamais être exclu par aucun test objectif short de prouver de manière concluante la présence d'un phénomène les expliquant. Lors de nôtre enquête la cohésion et la fiabilité d'ensemble du récit du capitaine Bowyer en particulier) a été testée de diverses petites manières et elle nous apparait avoir été careful et fiable. Nous pensons qu'il est possible que les PANs se soient comportés comme décrit. Ceci étant, nous pensons que la théorie de dispersion par la brume et la théorie des LS constituent des possibilités alternatives intéressantes qui pourraient récompenser une étude plus poussée par des experts.

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