Conclusions

La photo de Ramillies nous a appris à nous méfier de nos habitudes de pensée. Un document photographique qui ne montre rien, peut quand même être révélateur, si l'on tient compte d'autres éléments qui s'y rapportent. Il n'y a pas de doute possible: l'image latente produite en lumière visible peut être effacée par une exposition simultanée en lumière infrarouge suffisamment intense. La constatation que des ovnis peuvent émettre une radiation infrarouge très intense suggère fortement que cela fait partie de l'utilisation de systèmes à vision nocturne, dont les capacités sont renforcées, en éclairant l'environnement en lumière infrarouge.

Il se fait qu'en terminant cet article j'ai reçu un message très remarquable d'un américain, Eric Herr de San Diego. Il avait entendu que j'avais prouvé que des photographies d'ovnis peuvent donner un résultat complètement négatif, comme si elles n'avaient pas été exposées, parce qu'il y avait une radiation infrarouge suffisamment intense. Il me demandait des informations à cet égard, en mentionnant qu'il avait lui-même une collection de 15 cas qui pourraient être attribués à de la lumière infrarouge et 10 cas qu'il attribue à des rayons X, puisque tout le film était affecté à l'intérieur de la caméra.

La photo de Petit-Rechain est extraordinaire, non seulement parce qu'elle montre la structure d'un ovni typique de la vague belge, mais aussi et même surtout parce qu'elle nous a permis de mettre en évidence que les grands "phares" ont certaines fonctions. Nous avons prouvé par un ensemble d'arguments convergents que la différence entre ce qui a été observé visuellement et ce qui a été enregistré photographiquement s'explique par une émission de radiation ultraviolette. Il est logique qu'elle résulte d'une ionisation de l'air. D'autres particularités de cette photo nous ont permis de déceler une des fonctions des grands "phares" situés près des coins des plates-formes de la vague belge. En tenant compte de lois physiques connues, il est permis de penser qu'ils constituent un système de guidage auxiliaire, un peu comme les fusées ont la capacité d'émettre des jets auxiliaires en plus des jets puissants qui sortent des tuyères principales. Les ovnis sont cependant plus rationnels, parce qu'ils ne doivent pas emporter la matière qui sert à leur propulsion.

Certaines observations de la vague belge nous ont permis de reconnaître que les "phares" pouvaient assumer une autre fonction. Ils émettent parfois des "faisceaux lumineux" d'un type inhabituel. Ils ont en effet des bords nets et sont lumineux en volume. En outre, ils peuvent former des cylindres ou des cônes tronqués. Ceci semble être lié à un phénomène qui était déjà connu pour des ovnis de type classique : ils peuvent émettre des faisceaux de "lumière solide". Nous avons essayé d'expliquer ce phénomène, en proposant qu'il puisse s'agir de faisceaux d'ondes de plasma ioniques. Elles sont associées à des ondes électriques longitudinales, dont l'amplitude d'oscillation doit dépasser un certain seuil pour que l'onde puisse se propager. C'est une hypothèse qui doit être vérifiée, infirmée ou corrigée, mais tout ceci montre du moins qu'une recherche sur le phénomène ovni n'est pas scientifiquement inintéressante. Il est toujours utile de se poser des questions et l'on ne devrait pas en avoir peur.