A quoi pourrait servir la lumière solide ?

L'impression globale qui résulte des cas mondiaux et belges est que ces faisceaux ont une fonction exploratoire. S'il s'agit d'ondes électriques longitudinales, c'est une radiation différente des rayons X, mais elle peut traverser les diélectriques. D'après Heering [45], les faisceaux de lumière solide ne se réfléchissent pas comme les ondes lumineuses, mais nous en savons encore trop peu pour écarter la possibilité qu'ils permettent d'acquérir certaines informations. Contentons-nous de citer quelques cas de la vague belge qui sont assez intrigants.

Déjà le mercredi 22 novembre 1989, deux témoins on vu une énorme plate-forme triangulaire, projetant vers le sol trois faisceaux d'une lumière légèrement jaunâtre, très intense. D'après les dessins d'un des témoins, ils étaient coniques, avec des bords bien définis et le volume intérieur était lumineux s1VOB.1. 57 s2VOB.2. 161. L'intensité était semblable à celle du jour. Quand l'objet est passé lentement au-dessus de la route, il éclairait le sol au point de voir les détails d'une feuille morte posée sur la route.

Dans la soirée du lundi 25 mars 1991, 3 témoins virent 2 objets étranges s3VOB.1. 284. L'un d'eux effectua un virage et se dirigea vers les témoins. Il émit alors deux faisceaux, orientés de manière différente. Un faisceau était horizontal, tandis que l'autre était orienté vers le sol, mais il balayait l'espace et il semblait être tronqué.

Le vendredi 17 mai, un témoin a vu un objet triangulaire, émettant un faisceau lumineux qui était incliné à 45°. Il sortait d'un grand orifice, d'un blanc encore plus intense. Bien que l'orifice avait le même diamètre que le faisceau, le témoin avait l'impression que le faisceau le traversait seulement, parce qu'il était cylindrique et homogène. Ce faisceau balayait le sol, en décrivant des huits superposés à un déplacement latéral. Ces lacets chevauchaient la séparation entre la pelouse centrale d'une chaussée à 2 bandes de circulation et le macadam d'une de ses voies. La tache lumineuse sur le sol avait un diamètre légèrement inférieur à la longueur d'une voiture s4VOB.2. 17-18. Le mardi 12 mars, le projecteur se promène tour à tour sur un muret, sur un tas de fumier, puis sur un imposant châtaignier s5VOB.2. 213. Le 28 septembre 1991, le faisceau central semble insister sur un point situé dans les broussailles du terrain vague"s6VOB.2. 24. Il y eut encore d'autres cas de faisceaux baladeurs s7VOB.2. 168.

A Trancas, en Argentine, on a constaté qu'à l'intérieur des faisceaux lumineux tronqués, il y avait un certain réchauffement, mais le plasma se trouvait quand même presque à la température normale, contrairement à ce qui se passe dans les éclairs ou les étoiles, par exemple. Quant à la " foudre en boule ", on sait également que ce n'est pas un plasma chaud. En effet, quand des boules lumineuses de ce genre passaient près de témoins ou d'objets inflammables, on n'a pas constaté des effets thermiques notables. Nous savons, par ailleurs, que le concept des ondes de plasma requiert uniquement une température électronique élevée. L'agitation thermique des ions et des particules neutres d'un gaz partiellement ionisé n'est pas ou presque pas modifiée.

L'amplitude des oscillations du champ électrique peut être cependant plus ou moins grande au-delà du minimum requis. Quand elle est rendue excessivement grande, il faut s'attendre à ce que des faisceaux de lumière solide puissent produire un taux d'ionisation dangereux et donc produire des effets comparables à ceux qui sont connus pour les radiations ionisantes d'origine nucléaire. Cela pourrait expliquer des cas, où des faisceaux lumineux ont été utilisés par des ovnis ou leurs occupants, comme si c'étaient des armes. Je citerai un cas. Le dimanche 13 août 1967, dans l'état de Goias, au cœur du Brésil, un homme a tiré avec son fusil sur un des trois êtres humanoïdes qui se trouvaient à côté d'un OVNI. De celui-ci sortit alors immédiatement un " rayon de lumière verte " qui a touché le tireur à l'épaule. Il en est devenu très malade et est décédé le 11 octobre de la même année [50].

A Trancas, en Argentine, les effets thermiques étaient notables, mais pas dramatiques. En Belgique, cela s'est passé encore mieux. Le mercredi 29 novembre 1989, un enseignant perçut un objet qui se déplaçait à basse altitude, avec un faisceau de lumière blanche très intense, dirigé vers le bas. Le sol en était éclairé et quand l'enseignant fut pris lui-même dans ce faisceau, il s'accroupit instinctivement, mais il ne ressentit rien de spécial (VOB.1. 28). Le même soir, un chien fut pris dans la lumière de quatre grands phares blancs, disposés aux sommets d'un losange. Le sol était fortement éclairé, mais le chien n'a montré aucune réaction spéciale (VOB.1. 44).

Il y a cependant un cas en Belgique, avec des effets plus notables. Au cours de la nuit du 28 septembre 1991, un témoin fit une observation fort intéressante, dont je n'extrais que quelques aspects (VOB.2. 24). Les chiens étaient effrayés et se blottissaient contre un mur. Un faisceau d'un blanc très vif, mais non éblouissant, a balayé le sol et quand le témoin a été pris dans ce faisceau, il s'est senti paralysé. Il voulait chercher sa caméra, mais il était incapable de se mouvoir. Pourtant, il n'y avait aucun problème pour bouger ses yeux, mais ses cheveux et tout son système pileux se trouvaient brusquement hérissés. Le témoin ne se souvient pas d'avoir perçu une sensation de chaleur et à aucun moment, il ne s'est senti effrayé.

Notons que des cas de faisceaux paralysants ou de paralysies près d'un ovni qui avait atterri sont bien connus, de même que le fait que ces paralysies affectent les grands muscles, mais pas les yeux. Des effets apparemment électrostatiques peuvent survenir aussi sans paralysies. Ils indiquent qu'il y a une accumulation de charges électriques d'un même type.

Nous avons déjà constaté que les ondes de plasma ioniques sont apparentées aux ondes acoustiques. Qu'il s'agisse des ondes électriques dans les faisceaux lumineux ou des champs électromagnétiques qui entourent les ovnis pour assurer la propulsion, il est probable que leurs fréquences se situent normalement dans le domaine des ultrasons. Cela pourrait expliquer certaines réactions d'animaux. Il pourrait y avoir aussi des superpositions de fréquences (sifflements) et dans certains cas, on pourrait entrer dans le domaine des fréquences audibles. Au cours de la vague belge, il y eut effectivement des cas, où les témoins ont constaté que l'OVNI qu'ils voyaient faisait un " bruit assourdissant " (VOB.1. 264, 268, 270, 274. VOB.2. 67, 111).

Un des effets les plus étonnants que les faisceaux de lumière solide produisent parfois est de type mécanique. En effet, les faisceaux lumineux émanant d'un ovni peuvent faire basculer un objet ou même renverser une personne. En outre, il y a eu des cas où des humains ou des occupants d'ovnis sont descendus ou montés dans un faisceau lumineux, comme si c'était un ascenseur. Je ne citerai que 2 exemples.

Le cas de Lynda Cortile a fait l'objet de la publication d'un livre [51]. Il raconte que deux agents de sécurité de l'ONU ont observé à partir d'un pont à New York comment une femme aurait été élevée, en novembre 1989. Un grand OVNI stationnait en l'air près d'un building à appartements, mais plus haut que ce bâtiment. De sa base sortit un faisceau lumineux, bleu-blanchâtre, très intense. Il s'abaissa jusqu'à une des fenêtres, dont une femme émergea, accompagnée de trois petits êtres humanoïdes. Ils montaient dans ce faisceau. Un de ces êtres se trouvait plus haut et les deux autres plus bas que la femme. Tous les trois étaient d'abord recroquevillés sur eux-mêmes et ensuite debout, avant d'être absorbés par l'objet.

Le cas de Trevis Walton est un des premiers, où il fut question d'enlèvements [52]. Il est probablement plus fiable que d'autres qui ont suivi, mais il nous intéresse plus particulièrement, parce qu'il semble indiquer qu'il faut un réglage précis pour faire monter ou descendre. Voici un résumé des faits. Le 5 novembre 1975, vers 18 heures, sept bûcherons roulaient en camionnette dans une des grandes forêts de l'Arizona. Ils rentraient de leur travail et virent d'abord à travers les arbres une lumière. A la sortie d'un tournant, ils en découvrirent la source: un disque qui se tenait immobile dans l'air, à environ 4,5 m au-dessus d'une clairière et à moins de 30 m de la voiture. Travis Walton, 22 ans, fit arrêter celle-ci, sauta dehors et s'approcha de l'objet. Puisque ces copains lui criaient d'être prudent, il recula de quelques pas, mais à ce moment, un faisceau lumineux bleu-verdâtre jaillit du fond de l'objet. Il toucha la partie supérieure du corps de Travis Walton, le souleva du sol, les bras écartés du corps, mais le projeta immédiatement vers le bas. Pris de panique, les six autres quittèrent précipitamment les lieux dans leur voiture, mais après quelques centaines de mètres ils s'arrêtèrent. Ils virent alors le départ de l'objet lumineux et décidèrent de retourner à la clairière. Malgré leurs appels et leurs recherches, ils n'ont pas trouvé leur collègue.

Ils se sont alors rendus à la police pour signaler la disparition, mais on les a suspectés d'homicide et ils ont dû passer au détecteur de mensonge. Travis Walton ne réapparut que le 10 novembre, désorienté et avec une barbe de 5 jours. Il se souvenait uniquement de la phase initiale de ce qu'il avait vécu. Il s'était retrouvé sur une table avec un appareil métallique au-dessus de sa poitrine et trois êtres d'une taille inférieure à 1,5 m à côté de lui. Ils avaient une grosse tête et de grands yeux. Ils semblaient soumettre Trevis Walton à une sorte d'examen médical, mais il fut très effrayé. Il se libéra et se mit à taper autour de lui. Les êtres prirent la fuite. Trevis Walton sortit de la pièce, entra dans un corridor et puis dans une autre pièce. Il y fut rejoint par un autre individu de petite taille qui lui montra d'autres parties des lieux, mais le ramena finalement à une table d'examen. Travis Walton s'y coucha et accepta une sorte de masque à oxygène. Il perdit alors connaissance et n'a plus aucun souvenir jusqu'au moment où il se retrouva dans la nature, relativement près de son lieu d'enlèvement.

Dans le cadre de cette étude, nous devons nous demander s'il est au moins possible d'entrevoir un mécanisme qui pourrait rendre compte de l'effet ascenseur des faisceaux de lumière solide. Je pense qu'on doit combiner deux éléments. (1) Le système de propulsion des ovnis requiert des champs électriques et magnétiques qui exercent des forces sur les particules chargées. Ces forces sont pratiquement radiales pour certaines directions, mais elles peuvent être orientées vers l'objet ou en sens opposé. Cela dépend de l'instant où les particules chargées apparaissent, quelles soient positives ou négatives. (2) Un faisceau d'ondes de plasma ioniques, c'est-à-dire d'ondes électriques longitudinales suffisamment intenses ionise l'air et crée des charges à une certaine cadence. Quand cette cadence est adaptée en fréquence et en phase aux oscillations du champ électromagnétique général, on peut faire apparaître des forces qui approchent ou éloignent un corps de l'ovni, parce qu'il a collecté des charges électriques au bon moment.