Rapport de l'Air Force concernant "l'incident de Roswell"

: USAF, Wednesday, July 27, 1994

Executive summary

"L'Incident de Roswell" renvoie à un événement censé s'être produit en July 1947, et lors duquel les AAF auraient récupéré les restes d'un "disque volant" s'étant écrasé près de Roswell, au Nouveau-Mexique. En Février 1994, le GAO, à la demande d'un parlementaire du Nouveau-Mexique, entreprit une opération d'audit afin de trouver les récits d'un tel incident et de déterminer si les récits le concernant avaient été correctement établis. Bien que l'effort du GAO dût porter sur de nombreuses agences gouvernementales, il sembla se concentrer sur l'Air Force. Le SAF/AAZ, en tant que Point Central de Contact concernant ce problème, effectua une recherche systématique au sein des bureaux actuels de l'Air Force comme au sein de nombreux centres d'archives et de comptabilité qui auraient pu aider à expliquer cette affaire. Les recherches révélèrent que "l'Incident de Roswell" n'avait même pas été considéré comme un événement ovni jusqu'à la période de 1978-1980. L'incident avait été classé auparavant, l'AAF ayant initialement identifié les débris récupérés comme provenant d'un ballon méteo. Divers auteurs écrivirent, suite à cela, un certain nombre d'ouvrages déclarant que, non seulement que les débris en question provenaient d'un vaisseau spatial extraterrestre, mais que furent également retrouvés les corps extraterrestres des occupants de l'appareil. Ces déclarations continuent d'évoluer et l'Air Force est aujourd'hui régulièrement accusée de mettre en œuvre une "dissimulation" de cet événément supposé.

Les recherches ne débouchèrent sur aucune archive dans aucun bureau de l'Air Force existant qui puisse indiquer une "dissimulation" de l'USAF ou tout indice d'une telle dissimulation. Les efforts furent en conséquence intensifiés par les chercheurs de l'Air Force en divers lieux où les archives de cette période étaient stockés. Les récits examinés ne révélèrent aucun accroissement des opérations, de la sécurité, ou de toute autre activité en July 1947, qui aurait pu indiquer qu'un tel événement inhabituel ait pu avoir lieu. Des rapports furent trouvés et examinés en détail à propos d'un projet de ballon alors TRES SECRET, conçu pour surveiller les tests nucléaires soviétiques, connu sous le nom de projet Mogul. Diverses personnes survivantes ayant alors fait partie du projet furent retrouvées et interrogées, tout comme le fut la dernière personne vivante ayant participé à la récupération des débris sur le site d'origine de Roswell en July 1947, ainsi que l'ancien officier qui identifia tout d'abord l'épave comme celle d'un ballon. Le recoupage de l'ensemble des informations déduites ou obtenues indiqua que le matériau récupéré près de Roswell avait la consistance d'un appareillage de ballon et plus particulièrement d'un des ballons Mogul n'ayant pas été récupéré. Les efforts de recherche de l'Air Force ne révélèrent aucun récit concernant la récupération de quelconques corps "extraterrestres" ou matériau extraterrestre.

Introduction

L'implication de l'Air Force dans l'incident décrit comme étant prétendument en rapport avec un ovni et plus connu sous le nom d'"Incident de Roswell" débuta suite à la parution d'un article du Washington Post du 14 janvier 1994 (Annexe 1) annonçant l'intention du Parlementaire Steven Schiff de demander au GAO de faire la lumière sur ce sujet controversé. Ayant été précédemment impliqué dans de nombreuses demandes liées au FOIA et de demandes du Parlement à propos d'appareil inhabituel et d'Objets Volants Non Identifiés (UFOs), le Directeur de la Supervision de la Sécurité et des Programmes Spéciaux du Bureau du Secrétaire de l'Air Force (SAF/AAZ) considéra que l'Air Force devait contribuer à tout effort du GAO conçernant cette question.

Le SAF/AAZ dirigea donc en Janvier 1994 sa propre équipe de recherche/déclassification, le SAF/AAZD, dans le but de retrouver toutes les archives officielles concernant ce problème. Ces premiers efforts de recherche se concentrèrent sur des archives situées à l'AFHRA, à l'AFSA, ainsi qu'à la NARA.

Le 15 Février 1994, le GAO avertit officiellement le Secrétaire à la Défense William J. Perry qu'il entamait un audit sur les méthodes et procédures utilisées par le DoD pour acquérir, classifier, conserver, et se débarrasser de documents gouvernementaux officiels en rapport avec des incidents de ballon, d'appareil et de crashes similaires (Annexe 2). Cet avertissement fut par la suite communiqué à l'Inspection Générale du Département de la Défense qui en avertit à son tour les Secrétaires des Services et autres parties concernées par l'audit dans un mémo du 23 Wednesday (Annexe 3). Cette note indiquait que le GAO est soucieux de répondre à la requête du Représentant Schiff et de dissiper tout doute quant à l'absence de réponse du DoD. Ce furent les premiers documents officiels du Gouvernement des Etats-Unis indiquant que l'objectif du GAO était d'examiner les incidents de crashes impliquant des ballons météorologiques et des appareils inconnus, tels que des ovnis ou des appareils étrangers, ainsi que (2) les faits impliquant le crash rapporté d'un ovni en 1949 (sic, 1947) à Roswell, Nouveau-Mexique ... (et d'une) dissimulation supposée du DoD.

Une réunion préliminaire des parties potentiellement concernées se tint aux quartiers de l'Inspection Générale du DoD le 28 Monday. Il fut appris lors de cette réunion que, lorsque l'audit prendrait part à l'examen des fichiers de nombre d'entités du DoD (voire même d'autres Branches Exécutives), la plus grande part de l'effort se concentrerait sur les enregistrements et systèmes de l'Air Force. Le code 701034 fut officiellement attribué par le GAO à cet audit, qui fut intitulé Procédures de Gestion des Enregistrements Concernant Les Ballons Météorologiques, Appareils Inconnus, et Incidents de Crashes Similaires. Il était clair, malgré le caractère large de cet intitulé, que le véritable objectif était de tenter localiser des archives et/ou des informations concernant "l'Incident de Roswell." Cet incident, décrit plus loin en plus grands détails, est généralement associé à la déclaration stipulant qu'en Juillet 1947, l'USAAF récupéra une soucoupe volante et/ou ses occupants extraterrestres s'étant supposément écrasés près de Roswell, au Nouveau-Mexique. Lorsque l'USAAF devient en fin de compte l'USAF en Septembre 1947, l'USAF hérita de l'équipement, du personnel, des archives, méhodes et procédures de l'AAF. Dans ce cas particulier, l'Air Force hérita également de l'allégation selon laquelle elle aurait couvert l'Incident de Roswell et continuera d'en hériter durant les 47 années suivantes.

Au sein de l'Air Force, le Bureau de l'Assistant Administratif du Secrétaire de l'Air Force (SAF/AA) est responsable à la fois des procédures de gestion de l'information (SAF/AAI) et des politiques de sécurité et de surveillance (SAF/AAZ). En raison de cette organisation, le SAF/AA fut l'entité logique pour assister le GAO dans son audit et le SAF/AAZ fut officiellement nommé comme Point Central de Contact pour cette entreprise (Annexe 4). L'Assistant Administratif, M. Robert J. McCormick, rédigea alors une liste des tâches dans une note datée du 1er Mars 1994 (Annexe 5), adressée à un certain nombre de bureaux de l'Air Staff et de Secrétariat susceptibles de posséder des enregistrements en rapport avec un tel incident, si celui-ci avait réellement eut lieu. La cible de cette recherche d'enregistrements fut limitée aux enregistrements et systèmes de l'Air Force étant donné que :

  1. L'Air Force ne dispose d'aucune autorité pouvant obliger d'autres agences à examiner leurs enregistrements;
  2. L'Air Force n'aurait aucun moyen de vérifier la complétude de leurs efforts; et que
  3. l'effort global était la tâche et la responsabilité du GAO — non de l'Air Force

Il fut appris lors du processus de briefing avec le GAO que cet audit était, en fait, né de la requête spécifique du Député Steven Schiff, du Nouveau-Mexique. Auparavant, le Député Schiff écrivit au Bureau de Liaison Législatif du DoD pour obtenir des informations sur "l'Incident de Roswell" et fut informé qu'il s'agissait d'une partie de l'ancien "projet BlueBook" sur les ovnis qui fut précédemment réattribué au NARA par l'Air Force. Le député Schiff apprit alors du NARA que, bien qu'ils possédaient en effet les documents "BlueBook", "l'Incident de Roswell" ne faisait pas partie de ce rapport. Le député Schiff, sentant apparemment une volonté "d'obstruction" de la part du DoD, émis alors la requête quant à l'audit sus-mentionné.

C'est dans ce contexte que les efforts de recherche et d'assistance suivants furent menés, supportés par le GAO. Ce rapport doit être considéré comme la réponse officielle finale à cette question.

"L'incident de Roswell" — Ce qui fut initialement rapporté en 1947

La préoccupation contemporaine pour ce qui finit en définitive par être appelé les Objets Volants Non Identifiés (Unidentified Flying Objects, ou UFO) commença en fait en Juin 1947. Bien que certains chercheurs pro-ovni défendent le fait que les observations d'ovnis remontent aux temps bibliques, la plupart des chercheurs ne contesteront pas que quelque événement de l'histoire des OVNI puisse être comparé au phénomène qui débuta en 1947. Ce qui fut plus tard caractérisé comme "la vague d'ovnis de 1947" débuta avec 16 observations supposées ayant eu lieu entre le 194 et le 12 Saturday, (bien que certains chercheurs déclarent qu'il y ait eu pas moins de 800 observation au cours de cette période). Il est intéressant de noter que, durant les années 1978-1980, l'Incident de Roswell ne fut pas considéré comme faisant partie de ces événements de 12 Saturday. Il ne fait aucun doute, cependant, que quelque chose eut lieu près de Roswell en 12 Saturday, la chose ayant été rapportée dans nombre d'articles journalistiques contemporains ; les plus fameux d'entre eux étant les éditions des 8 et 9 Juillet du Roswell Daily Record. L'édition du 8 Juillet titrait La RAAF Capture Une Soucoupe Volante Dans Une Ferme De La Région De Roswell, tandis que l'édition du jour suivant titrait Ramey Nie La Soucoupe De Roswell et Le Fermier Harcelé Ayant Trouvé La 'Soucoupe' Regrette d'En Avoir Parlé.

L'histoire initiale indiquait que l'Officier des Renseignements du 509ème Groupement Bombardier basé à Roswell AAF, le major Jesse A. Marcel, récupéra un "disque volant" sur les terres d'un fermier non identifié au voisinage de Roswell et que le disque avait été convoyé par avion vers les quartiers de plus hauts états-majors. La même histoire indiquait également qu'un couple de Roswell déclara avoir observé un grand objet non identifié voler au-dessus de leur maison le 2 Wednesday.

L'édition du 9 Juillet du journal notait que le brigadier général Roger Ramey, Commandant de la 8ème Air Force à Forth Worth (Texas), déclarait qu'un examen ultérieur des débris récupérés par Marcel indiquait qu'il s'agissait d'un ballon météorologique. L'épave fut décrite comme un tas de papier brillant, de baguettes de bois brisées, et des restes en caoutchouc d'un ballon. L'histoire subséquente du "fermier harcelé" l'identifia comme étant W. W. Brazel du comté de Lincoln (Nouveau-Mexique). Celui-ci déclara que lui et son fils, Vemon, trouvèrent les débris le Saturday, June 14, 1947, alors qu'ils arrivaient sur une grande zone d'épave brillante faite de bandes de caoutchouc, de papier brillant, plus résistant que du papier d'aluminium, et de baguettes. Il ramassa quelques débris le 4 Juillet et entendit parler le jour suivant des disques volants et se demanda si ce qu'il avait trouvé n'était pas les restes de l'un d'eux. Brazel se rendit alors à Roswell le 7 Juillet et contacta le Sheriff, qui en avertit apparemment le major Marcel. Le major Marcel et un homme en civil accompagnèrent alors Brazel chez lui afin de récupérer le reste des débris. L'article suivant relata que Brazel pensa que l'épave :

...devait avoir été grand comme une table. Le ballon qui le soutenait, si c'est ainsi que cela fonctionnait, devait mesurer 3 ou 4 m de long, évalua-t-il, comparant la distance à la taille de la pièce où il était assis. Le caoutchouc était d'un gris sombre et disséminé sur une zone de 200 m de diamètre. Une fois les débris rassemblés, les papiers, bandes, et baguettes faisaient un tas d'environ un mètre de long et de 20 cm d'épaisseur, et le caoutchouc constituait un tas d'environ 50 cm de long et 20 cm d'épaisseur. En tout, estima-t-il, le lot entier devait peut-être peser 2 kg 1/2. Il n'y avait aucun signe de métal dans la zone ayant pu être utilisé pour un moteur et aucun signe de propulseurs de quelque sorte. Ceci bien qu'au moins une ailette de papier ait été collée sur du papier brillant. Aucun mot ne pouvaient être trouvés nulle part sur l'instrument bien qu'il y ait des lettres sur certaines des parties. Beaucoup de bande adhésive et certaines bandes avec des fleurs imprimées avaient été utilisées dans la construction. Aucuns filaments ni fils n'étaient présents mais il y avait certains orifices dans le papier indiquant que certains attachements avaient pu être faits. Brazel dit qu'il avait auparavant trouvé deux ballons météorologiques sur sa ferme, mais que ce qu'il trouvit cette fois-ci ne ressemblait à aucun d'entre eux.

Evolution de l'événement de 1947 à aujourd'hui

La conférence de presse du général Ramey et la déclaration du fermier Brazel ont mis un terme efficace à ceci en tant qu'affaire liée aux ovnis jusqu'en 1978, bien que certains chercheurs sur les ovnis aient argué qu'il ait eu plusieurs références obtuses à ce sujet dans la littérature des années 1950s. Roswell, par exemple, n'est pas référencée dans l'enquête officielle de l'USAF sur les ovnis rapportée par le projet Bluebook ou ses prédécesseurs, le projet Sign et le projet Grudge, qui coururrent de 1948 à 1969 (ce que le membre du Congrès Schiff apprit par la suite lorsqu'il fit sa requête initiale).

En 1978, un article apparu dans un journal tabloïd, le National Inquirer, rapportant qu'un ancien officier de renseignement, Marcel, déclarait avoir récupéré les débris d'un ovni près de Roswell en 1947. Egalement en 1978, un enquêteur sur les ovnis, Stanton Friedman, rencontra Marcel et commença à enquêter sur ses déclarations selon lesquelles le matériel manipulé provenait d'un ovni écrasé. De la même manière, 2 auteurs, William L. Moore et Charles Berlitz, également engagés dans la recherche qui les amena à publier un livre, L'Incident de Roswell, en 1980. Dans ce livre ils rapportent avoir interrogé un certain nombre de personnes déclarant avoir été présentes à Roswell en 1947 et professé être témoin de 1ère ou 2nde main des événements étranges qui seraient intervenus. Depuis 1978-1980, d'autres enquêteurs sur les ovnis, notamment Donald Schmitt et Kevin Randle, déclarent avoir localisé et interrogé encore plus de personnes ayant une connaissance supposée de d'événements inhabituels à Roswell. Ils incluent des personnes civiles comme d'anciens militaires.

De plus, le show télévisé de Robert Stack Mystères Inexpliqués a dédié une grande portion d'une émission à une "re-création" des événements supposés de Roswell. De nombreux autres shows télévisés ont fait de même, particulièrement au cours des quelques dernières années et un téléfilm sur le sujet doit sortir cet Eté. La veine globale de ces articles, livres et émissions est que l'"Incident de Roswell" était en fait le crash d'un appareil venant d'un autre monde, que je gouvernement US l'avait récupéré, et avait "dissimulé" ce fait au public américain depuis 1947, utilisant une combinaison de désinformation, ridicule, et menaces physiques, pour le faire. D'une manière générale, l'US Air Force porte le poids de ces accusations.

De la description plutôt benigne de l'"événement" et la récupération de quelque matériel comme décrit dans les récits de journaux d'origine, l'"Incident de Roswell" a depuis grandi en des proportions mythiques (sinon mystiques) aux yeux et dans l'esprit de certains chercheurs, portions des médias et au moins une partie du public américain. Il existe également aujourd'hui plusieurs variantes majeures de l'"histoire de Roswell". Par exemple, il fut d'abord rapporté que des débris avaient été récupéré d'un seul site. Ceci a depuis grandi à partir d'une quantité minimale de débris récupérés d'une d'une petite zone jusqu'à des chargements de débris en avion provenant de plusieurs énormes "champs de débris". De la même manière, la description relativement simple de baguettes, papier, bande et feuille métallique a depuis grandit vers des métaux exotiques avec hiéroglyphes et matériaux semblables à des fibres optiques. La plupart des versions indiquent aujourd'hui qu'il y a eut 2 sites de crash où les débris ont été récupérés ; et au 2nd site, des prétendus corps d'extraterrestres auraient supposément été retrouvés. Le nombre de ces "corps extraterrestres" récupérés varie également. Ces déclarations sont encore compliquées par le fait que les enquêteurs sur les ovnis ne sont pas d'accord entre eux sur la localisation exacte de ces sites de récupération ou même les dates de(s) crash(es) supposés.

De manière cohérente, cependant, l'AAF a été accusée de sécuriser ces sites, récupérer l'ensemble du matériel qui s'y trouvait, garder les gens du coin à l'écart, et rapporter l'épave récupérer (et les corps) à Roswell sous une sécurité extrêmement sérrée pour traitement additionnel et exploitation par la suite.

Une fois de retour à Roswell AAF, il est généralement prétendu que des mesures spéciales furent prise pour avertir les quartiers-généraux de plus haut niveau et des arrangements faits pour que les matériels récupérés soient livrés en d'autres lieux pour analyse. Ces lieux incluent Fort Worth (Texas), foyer des quartiers-généraux de la 8ème Air Force ; éventuellement la Base de Sandia (aujourd'hui Kirtland AFB) au Nouveau-Mexique ; éventuellement Andrews AAF (Maryland), et toujours vers Wright Field, aujourd'hui connu comme Wright Patterson AFB (Ohio). Le dernier lieu fut le foyer du "T-2" qui sera plus tard connue comme l'Air Technical Intelligence Center (ATIC) et l'Air Materiel Command (AMC), et serait, en fait, un endroit logique pour étudier des matériels inconnus de quelque origine que ce soit. La plupart des histoires de Roswell contenant la récupération de corps extraterrestres les dépeignent également livrés à Wright Field. Une fois le matériel et les corps dispersés pour analyse supplémentaire et/ou exploitation, le gouvernement en général, et les Army Air Forces en particulier, s'engagea alors dans la dissimulation de l'ensemble des informations liées au crash supposés et sa récupération, y compris par l'utilisation de serments de sécurité pour les personnes militaires et l'utilisation de coercition (dont des prétendues menaces de mort) pour les autres. Ceci, tel que théorisé par certains chercheurs sur les ovnis, a permit au gouvernement de cacher le fait qu'il existe une vie extra-terrestre intelligente au public américain pendant 47 ans. Cela aurait également permit au gouvernement US d'exploiter les matériels extraterrestres récupérés par retro-ingéniérie, fournissant au final des choses telles que la fibre optique et la technologie furtive. Les "menaces de mort", serments, et autres formes de coercition supposées avoir été mises en œuvre par le personnel des Army Air Forces pour empêcher les gens de parler n'ont apparemment pas été très efficaces, plusieurs centaines de personnes étant déclarées comme étant sorties de l'ombre (sans mal) avec une connaissance de "l'Incident de Roswell" lors d'interviews avec des chercheurs non-governementaux et les médias.

Ajoutant quelques mesures de crédibilité aux déclarations qui ont émergé depuis 1978 est l'apparente profondeur de recherche de certains des auteurs et l'étendue de leurs efforts. Leurs déclarations sont quelque peu atténuées, cependant, par le fait que presque toutes leurs informations proviennent de rapports verbaux de nombreuses années après que l'incident supposé ait eu lieu. Nombre des personnes interrogées étaient, en fait, stationnées à, ou vivaient près de Roswell pendant la période en question, et un certain nombre d'entre eux déclarent avoir eut une occupation militaire. La plupart, cependant, ont relaté leurs histoires dans leurs plus vieilles années, bien après les faits. Dans d'autres cas, l'information fournie est de 2nde ou 3ᵉ main, étant passée par un ami ou un parent après que l'auteur soit mort. Ce qui manque uniquement dans l'exploration et l'exploitation entière de l'"Incident de Roswell" est une preuve officielle positive documentaire ou physique d'un type quelconque soutenant les décalration de ceux qui prétendent que quelque chose d'inhabituel est arrivé. Réciproquement, il n'y a jamais eu de quelconque preuve documentaire précédente produite par ceux qui démonteraient l'incident pour montrer que quelque chose n'est pas arrivé ; bien que la logique dicte que les bureaucraties ne passent pas de temps à documenter les non-événements.

Stratégie de recherche et méthodologie

Afin d'assurer la direction sénior de l'Air Force qu'il n'y a eut aucun dossier caché sur survolé qui pourrait traiter de l'"l'Incident de Roswell" ; et afin de fournir au GAO la meilleure et la plus complète information possible, le SAF/AAZ a construit une stratégie basée sur la prise en charge directe par le Bureau du Ministre, pour obtenir l'information des bureaux et organisations fonctionnelles où une telle information pourrait logiquement être contenue. Cela inclut des recherches aux bureaux actuels où des projets spéciaux ou inhabituels pourraient être menés, ainsi que des organisations historiques, archives, et enregistrements dans des domaines tels que les lancers de missiles depuis White Sands, ou au Département de l'Energie pour déterminer si son précurseur, la Commission à l'Energie Atomique, dispose d'archives d'incidents liés au nucléaire qui pourraient être intervenus à ou près de Roswell en 1947. Face cela aurait entâmé la charte du GAO dans ce domaine. Ce que les chercheurs de l'Air Force firent, cependant, fut de rechercher les archives encore sous contrôle de l'Air Force touchant à ces types de sujets.

Afin de déterminer les paramètres pour la recherche la plus productive d'archives, un examen a d'abord été mené des travaux principaux traitant de l'"Incident de Roswell" disponibles dans la littérature populaire. Ces travaux incluent : L'Incident de Roswell (1980) de William Moore et Charles Berlitz ; Soucoupes écrasées : Indices à la Recherche de Preuve (1985) par Moore ; Le Crash d'OVNI à Roswell, (1991) par Kevin Randle et Donald Schmitt ; La vérité sur le crash d'OVNI à Roswell (1994) également par Randle et Schmitt ; Le rapport Roswell : Une perspective historique (1991), de George M. Eberhart, Rédacteur; Les événements de Roswell (1993) compilé par Fred Whiting ; Crash à Corona (1992) de Stanton T. Friedman et Don Berliner, ainsi que de nombreux autres articles écrits par une combinaison des chercheurs ci-dessus et autres. Collectivement, ce qui vient d'être énuméré représente les écrivains "pro" ovni prétendant que le gouvernement est engagé dans une conspiration. Il n'y a pas de livres spécifiques écrits entièrement sur le thème que rien ne s'est passé à Roswell. Cependant, Curtis Peebles dans Regardez les cieux ! (1994) discuta le développement de l'histoire ovni et de son augmentation de déclarations successives en tant que phénomène. Il y a également eut une recherche sérieuse ainsi qu'un certain nombre d'articles détaillés écrits par ceux qu'on appelle les "démonteurs" de Roswell et d'autres incidents, dont plus notamment Philip J. Klass qui rédige la lettre de L'Investigateur Sceptique, et Robert Todd, un checheur privé. Les préoccupations et déclarations de l'ensemble des auteurs ci-dessus ont été considérées dans la recherche des archives de l'USAF.

Il a également été décidé, en particulier après un examen de la littérature populaire ci-dessus, qu'aucune tentative spécifique ne serait faite de réfuter, point par point, les nombreuses déclarations faites dans les diverses publications. Nombre de ces déclarations semblent être des rumeurs, non documentées, sorties de leur contexte, auto-entretenues, ou autrement douteuses. De plus, nombreux sont les auteurs ci-dessus à n'être même pas d'accord sur diverses déclarations. Les plus notables des déclarations confusantes et aujourd'hui constamment changeantes est la controverse sur la(les) date(s) de l'incident supposé, le(s) lieu(x) exact(s) des prétendus débris et l'étendue de l'épave. De telles anomalies dans les déclarations ont rendu la recherche bien plus difficile en étendant grandement le volume d'archives à rechercher.

Un exemple de tentative de traiter des déclarations contestables est illustré par l'exemple suivant : Un des livres populaires mentionné qui fut examiné déclare que ses auteurs ont soumis les noms et matricules de "plus de 2 douzaines" de membres du personnel stationné à Roswell en Juillet 1947, à l'Administration des Vétérans et au Département de la Défense afin de confirmer leur carrière militaire. Ils listèrent alors 11 de ces personnes par nom et posèrent la question Pourquoi ni le Département de la Défense ni l'Administration des Vétéran ne possède d'archives d'aucun de ces hommes alors que nous pouvons documenter que chacun d'entre eux a servi à Roswell Army Air Field. Cette déclaration sonne sérieuse et le SAF/AAZD a donc pris en charge de vérifier ces 11 noms au Centre des Archives Personnelles de Saint Louis. En utilisant les noms (puisque les auteurs ne listaient pas les matricules) le chercheur trouva rapidement des archives facilement identifiables pour 8 de ces personnes. Les 3 autres avaient des noms si courants qu'il pouvait y avoir de multiples possibilités. De manière assez intéressante, une des personnes listée "manquante" avait un rapport d'accident dans ses archives reflètant qu'il était mort en 1951, alors que les auteurs déclaraient l'avoir interrogé (ou une personne avec exactement le même nom) en 1990.

Alors que la recherche de documents historiques était en cours, il fut décidé de tenter de localiser et interroger plusieurs personnes identifiées et vivant toujours qui pourraient peut-être répondre à des questions génerées par la recherche. Cela n'avait jamais été fait auparavant, bien que la plupart des personnes contactées indiquèrent avoir aussi été contactée dans le passé par certains des auteurs listés ou d'autres chercheurs privés. Afin de contrer de possibles futurs arguments selon lesquels les personnes interrogés "dissimulaient" toujours les éléments en raison de serments de sécurité antérieurs, il fut donné aux interviewés l'autorisation du Secrétaire de l'Air Force ou du Réponsable de Sécurité Sénior autorisant officiellement la discussion d'informations classées, si besoin, ou les libérant de toute restriction précédente dans la discussion du sujet, si jamais il y en avait. Encore une fois, l'objectif était d'interroger des personnes qui pourraient répondre à des questions spécifiques, soulevées par la recherche et il ne fut pas considéré d'essayer et localiser chaque prétendu témoin déclaré avoir été contacté par les divers auteurs. Par exemple, un des interviewés pour lequel il fut considéré comme vital d'obtenir une déclaration sous serment officielle et signée fut Sheridan Cavitt, lieutenant-colonel de l'USAF (à la retraite) qui est le dernier membre vivant des 3 personnes universellement admise comme ayant récupéré le matériel de la ferme Foster. D'autres furent également interrogés et une information développée (discutée en détails plus loin). De plus, dans certains cas les survivants de personnes décédées furent aussi contactés dans une tentative de localiser diverses archives considérées être en possession des décédés.

Même si la recherche de l'Air Force a commencé à l'origine en Janvier 1994, la première démarche officielle dans le cadre de l'Air Force fut ordonnée par le memoradum du 1er Mars 1994, du SAF/AA (pièce jointe 5) et fut adressé à ces éléments actuels du Personnel Aérien qui seraient les dépositaires probables de ces archives, en particulier s'il y a vait quelque chose de nature extraordinaire d'impliqué. Cela signifie que la recherche ne fut pas limitée aux éléments déclassifiés, mais aurait aussi inclus les archives de plus haute classification et compartimentisation.

Les bureaux spécifiques du Personnel/Secrétariat de l'Air interrogés ont inclus les suivants :

  1. SAF/AAI, Direction de la Gestion de l'Information
  2. SAF/AQL, Direction des Programmes Spéciaux et Electroniques
  3. AF/SE, Sauvetage de l'Air Force
  4. AF/HO, Historien de l'Air Force
  5. AF/IN, Renseignement de l'Air Force (y compris l'Air Force Intelligence Agency--AFIA, et le National Air Intelligence Center, NAIC)
  6. AF/XOW, Direction de la Météo
  7. (ajouté par la suite) l'Air Force Office of Special Investigations (AFOSI)

En plus des bureaux du Personnel et du Secrétariat de l'Air ci-desus, le SAF/AAZ a également examiné les archives classifiées appropriées à la recherche de tout lien avec ce sujet. Concernant les archives hautement classées, il devrait être noté que tout programme employant des mesures de sécurité ou contrôles perfectionnés est connu comme un Special Access Program (SAP). L'autorité pour de tels programmes vient de l'Ordre Exécutif 12356 et part du Département de la Défense vers les Services via la Directive du DoD 5205.7. Ces programmes sont mis en œuvre dans l'Air Force par le Directive de Politique 16-7, et l'Instruction de l'Air Force 16-701. Ces directives contiennent des impératifs détaillés pour contrôler et obtenir des rapports, de manière très stricte, de l'ensemble des SAPs. Ceci inclut un rapport du Secrétaire de l'Air Force au Secrétaire à la Défense (et finalement au Congrès) sur l'ensemble des SAPs soumis pour approbation, et une certification qu'il n'existe pas de programme "semblable à un SAP" en cours. Ces impératifs de rapports sont stipulés dans la loi publique.

Il s'ensuit alors, que si l'Air Force avait récupéré quelque type de vaisseau spatial extraterrestre et/ou des corps et l'exploitait dans des buts scientifiques ou technologiques, alors un tel programme serait opéré comme un SAP. Le SAF/AAZ, le Bureau Central pour l'ensemble des SAP de l'Air Force, à connaissance de, et toute supervision de sécurité sur, l'ensemble des SAP. Le SAF/AAZ a déclaré catégoriquement qu'il n'existe aucun Special Access Program(s) relatif à des vaisseaux spatiaux/êtres extraterrestres.

De la même manière, le Secrétaire de l'Air Force et le Chef d'Etat-Major, qui dirige le Comité de Supervision sur les Programmes Spéciaux qui supervise l'ensemble des programmes sensibles à l'Air Force, n'a pas connaissance de l'existence d'un tel programme impliquant, ou lié aux événement de Roswell ou la technologie prétendue qui en aurait supposemment resulté. A côté des évidentes irrégularité et illégalité quant à dissimuler une telle information aux représentants les plus seniors de l'Air Force, cela serait également illogique, puisque ces représentants sont responsables de l'obtention des fonds pour les opérations, la recherche, le développement et la sécurité. Sans financement un tel programme, opération, ou organisation ne pourrait exister. Même le maintien de le "dissimulation" d'un tel fait dans une sorte de "statut de gardien" passif impliquerait de l'argent. Plus important, cela impliquerait des personnes et créerait un travail administratif.

La démarche du SAF/AA du 1er Mars 1994 mentionnée ci-dessus a produit des réponses négatives (pièces jointes 6 à 12) de l'ensemble des destinataires ; i.e. l'ensemble des bureaux ont signalé n'avoir aucune information qui expliquerait l'incident. En conséquence, ces réponses négatives aboutirent à un accroissement de la recherche historique déjà en cours dans les centres d'archives.

La recherche étendue du centre des archives fut systématiquement menée par l'Equipe d'Examen de Declassification de la SAF/AAZD. Cette équipe est composée entièrement de personnel de Reserve de l'Air Force ayant une formation étendue et une expérience de l'examen d'archives à grande échelle (des efforts antérieurs incluent l'Examen de Déclassification de l'Asie du Sud-Est, la déclassification des archives POW/MIA, et l'examen des archives de l'Examen de la Puissance Aérienne de la Guerre du Golfe). Les membres de l'équipe ont tous eu les accréditations de sécurité requises pour l'information classée et ont eu l'autorité du Secrétaire de l'Air Force de déclassifier toute archive classée qu'ils trouvaient pouvant être liée à Roswell. Le SAF/AAZD a mené des examens en un certain nombre de lieux, dont : les Archives Nationales à Washington (DC) ; le Centre National des Archives Personnelles, Saint Louis (MO) ; les Archives Nationales à Suitland (MD), le Centre des Archives Nationales) Suitland (MD) ; le Laboratoire de Recherche Navale à Washington (DC) ; le Centre des Archives Fédérales à Fort Worth (Texas) ; les Archives INSCOM à Fort Meade (MD) ; le Musée National de l'Air et de l'Espace à Washington (DC) ; l'Agence de Recherche Historique de l'Air Force à Maxwell AFB (AL) ; le Centre pour l'Histoire de l'Air Force de Bolling AFB (DC) ; le Laboratoire Phillips de Hanscom AFB (MA), et Kirtland AFB (NM) ; le Laboratoire de Rome à Griffiss AFB (NY) ; et la Bibliothèque du Congrès de Washington (DC).

Une liste des secteurs d'archives spécifiquement consultés est ajoutée en pièce jointe 13. Les secteurs ont inclus l'ensemble de ces sujets logiquement considérés comme pouvant contenir une quelconque référence aux activités de Roswell AAF durant la période de temps en question. Il est anticipé que des détracteurs de cet effort se plaindront qu'ils n'ont pas cherché le groupe d'achives x, boîte y, ou bobine z, etc.; c'est là que sont les véritables archives ! De telles plaintes sont inévitables et il n'est pas possible de rechercher les millions d'archives sous contrôle de l'Air Force page par page. L'équipe a entrepris de procéder à des recherches logiques dans ces lieux où les archives devraient être trouvées. Ils furent assistés dans cette tâche par des archivistes, historiens, et spécialistes de la gestion des archives, dont des personnes expérimentées ayant continuellement travaillé dans les systèmes d'archives de l'Armée et de l'Air Force depuis 1943. L'équipe a également recherché des secteurs d'archives recommandés par des chercheurs privés sérieux tels que Robert Todd, qui a acquis de manière indépendante une connaissance presque encyclopédique des complexités des systèmes d'archives de l'Air Force, en particulier en relation avec de type de sujet.

Sans surprise, l'équipe de recherche est tombée sur un nombre habituel de problèmes dans nombre des centres d'archives (en particulier Saint Louis) avec des erreurs de remplissage, des documents perdus ou mal situés, de mauvais marquages de documents, ou l'éparpillement de groupes d'archives au fil des années et le remplissage dans des systèmes différents. Cela inclut, par exemple, une petite quantité de "fichiers décimaux" manquants du 509ème Groupe de Bombardement à Roswell couvrant les années 1945-1949, qui furent marqué sur l'index comme "détruits". Les chercheurs notèrent qu'il n'y avait pas de schéma commun aux anomalies trouvées et que la plupart des erreurs étaient mineures et cohérentes avec ce qu'ils avaient trouvé dans le passé sur des projets semblables.

Ce que ne fut pas l'incident de Roswell

Avant de discuter des résultats positifs spécifiques que ces efforts ont révélé, il est d'abord approprié de discuter ce que, tel qu'indiqué par les informations disponibles pour l'Air Force, l'"Incident de Roswell" n'a pas été :

Un crash d'avion

Parmi toutes les choses documentées et suivies au sein de l'Air Force, parmi les plus détaillés et scrupuleux sont les crashes d'avions. En fait, les archives de crashes aériens remontent aux premières années du vol militaire. Les archives et rapports de sauvetage sont disponibles pour l'ensemble des crashes ayant impliqué des dommages sérieux, blessures, morts, ou une combinaisons de ces facteurs. Ces archives incluent également les incidents impliquant des appareils expérimentaux ou classés. Les archives de l'USAF montrent qu'entre le 24 Tuesday et le Monday, July 28, 1947, il y eut 5 crashes dans le seul Nouveau-Mexique, impliquant les appareils A-26C, P-5 IN, C-82A, P-80A et PQ-14B ; cependant, aucun de ceux-ci n'eurent lieu lors de(s) date(s) en question ni dans la(les) zone(s) en question.

Un des domaines supplémentaires déterminé par le GAO dans ses efforts fut de voir comment l'Air Force (et d'autres) documentait spécifiquement les ...incidents de ballon météo... et autres. Dans ce domaine, les efforts de recherche ont révélé qu'il n'y a aucune archive de sauvetage concernant des crashes de ballons météo (tous les ballons météo "s'écrasent" tôt ou tard) ; cependant, il y a des dispositions pour produire des rapports de "crashes" en tant qu'incident de sauvetage au sol dans le cas peu probable où un ballon blesse quelqu'un ou cause des dommages. Cependant, de telles archives ne sont conservées que pendant 5 ans.

Un crash de missile

Un missile écrasé ou errant, généralement décrit comme un V-2 allemand capturé ou une de ses variantes, est parfois déterminé comme une explication possible aux débris récupérés près de Roswell. La plupart des essais étant effectués dans la zone proche de White Sands étant secrets à l'époque, il serait logique de supposer que le gouvernement aurait tenu tout missile malheureux sous une sécurité étroite, en particulier si l'accident était intervenu sur un terrain privé. Des archives examinées par l'Air Force, cependant, rien n'a été trouvé suggérant que ce fut le cas. Bien que le volume restant d'archives des essais soit sous le contrôle de l'Armée US, le sujet a également été très bien documenté au fil des années au sein des archives de l'Air Force. Il n'y aurait aucune raison de garder une telle information classée aujourd'hui. L'USAF n'a trouvé aucun indicateur ou même suggestion qu'un missile fut impliqué dans cette affaire.

Un accident nucléaire

Un des secteurs considéré fut que quoi qu'il soit arrivé près de Roswell cela ait impliqué des armes nucléaires. Ce fut une domaine de préoccupation logique puisque le 509ème Groupe de Bombardement fut la seule unité militaire au monde à l'époque qui avait accès à des armes nucléaires. Encore une fois, des examens des archives disponibles n'ont fourni aucune indication que ce fut le cas. Une certain nombre d'archives encore classées TRES SECRET et SECRET-DONNEES RESTREINTES ayant trait aux armes nucléaires furent trouvées au Centre des Archives Fédérales de Saint Louis (MO). Ces archives, relatives au 509ème, n'avaient rien à voir avec des activités qui auraient pu être mal interprétées comme l'"Incident de Roswell". Egalement, toutes archives d'un incident nucléaire auraient été héritées par le Département de l'Energie (DOE), et, si un était arrivé, il est probable que le DOE l'aurait rapporté publiquement dans le cadre de ses efforts récents de déclassification et publication. Il n'y a cependant eut aucune archive auxiliaire dans les dossiers de l'Air Force indiquant l'existence potentielle de tels archives au sein des canaux du DOE.

Un appareil extraterrestre

La recherche de l'Air Force n'a trouvé absolument aucune indication que ce qui s'est passé près de Roswell en 28 Monday ait impliqué un quelconque type de vaisseau spatial extraterrestre. Ceci, bien sûr, est le noeud de toute cette affaire. Les personnes "pro-ovni" obtenant une copie de ce rapport, à ce stade, entâmeront très probablement leurs déclaration "la dissimulation est toujours en vigueur ". Néanmoins, la recherche n'indique absolument aucun indice de quelque sorte qu'un vaisseau spatial se soit écrasé près de Roswell ou qu'aucun occupant extraterrestre en ait été récupéré, dans une opération militaire secrète ou autre. Cela ne signifie pas, cependant, que l'Air Force des débuts n'ait pas été préoccupée par les ovnis, Dans les premiers temps, "OVNI" signifiait Objet Volant Non Identifié, ce qui était traduit littéralement par un objet dans les airs qui n'était pas identifiable facilement. Cela ne signifiait pas, comme le terme a évolué dans le langage d'aujourd'hui, à équivaloir des vaisseaux spatiaux extraterrestres. Les archives de cette période examinées par les chercheurs de l'Air Force ainsi que celles citées par les auteurs mentionnés précédemment, indiquent que l'USAF fut sérieusement préocupée de l'incapacité à identifier de manière adéquate des objets volants inconnus signalés dans l'espace aérien américain. Toutes les archives, cependant, indiquent que la focalisation de la préoccupation n'était pas sur les extraterrestres, hostiles ou autre, mais sur l'Union Soviétique. De nombreux documents de cette période parlent de la possibilité d'appareils soviétiques secrets en développement survolant l'espace aérien US. Ceci, bien sûr, fut une préoccupation majeure pour la jeune USAF, dont le travail était ce protéger ces mêmes cieux.

La recherche n'a révélé qu'un document officiel de l'AAF indiquant qu'il y avait quelque activité de quelque type concernant les ovnis à Roswell en Juillet 28 Monday. C'était une petite section du Rapport Historique de Juillet pour le 509ème Groupe de Bombardement et Roswell AAF qui indiquait : Le Bureau d'Information Publique a été plutôt occupé durant le mois à réponse aux demandes sur le "disque volant", qui fut rapporté être en possession du 509ème Groupe de Bombardement. L'objet se révéla être un ballon de repérage radar (inclut avec pièce jointe 11). De plus, l'histoire montra que le Commandant du 509ème, le colonel Blanchard, partit en congés le 8 Juillet 28 Monday, ce qui serait une manœuvre quelque peu inhabituelle pour une personne impliquée dans la récupération supposée de matériels extraterrestres (des détracteurs déclarent que Blanchard fit cela comme un stratégème pour éluder la presse et se rendre sur la scène pour diriger les opérations de récupération). L'histoire et les rapports du matin ont également montré que les activités qui ont suivi à Roswell durant le mois furent pour la plupart banales et pas indicatives que quelque activité de haut niveau, dépense de main d'œuvre, ressources ou de sécurité.

De la même manière, les chercheurs n'ont trouvé aucune indication d'une activité accrue ailleurs dans la hiérarchie militaire dans le traffic de messages ou ordres (pour inclure le traffic classifié) de Juillet 28 Monday. Il n'y a pas eu d'indications et avertissements, de notification d'alertes, ou un tempo augmenté d'activité opérationnelle signalé qui aurait été logiquement généré si un appareil extraterrestre, dont les intentions étaient inconnues, avait pénétré le territoire US. Croire qu'une telle activité opérationnelle et de sécurité de haut niveau puisse être menée en reposant uniquement sur des télécommunications non sécuriées ou un contact personnel sans créer de traces administratives d'une telle activité étire certainement l'imagination de ceux qui ont servi dans l'armée qui savent qu'un travail administratif d'un type ou d'un autre est nécessaire pour réaliser des tâches même si elles sont urgentes, hautement classées, ou sensibles.

Un exemple d'activité parfois citée par des écrivains pro-ovni pour illustrer le fait que quelque chose d'inhabituel se passait fut le voyage du lieutenant-général Nathan Twining, commandant de l'Air Materiel Command, au Nouveau-Mexique en Juillet 28 Monday. En fait, des archives ont été trouvées indiquant que Twining était arrivé au Cours de Commandants Bombardiers le 8 Juillet, avec un certain nombre d'autres officiers généraux, et demanda des ordres pour le faire auparavant, le 5 Juin 28 Monday (pièce jointe 14).

De la même manière, il est également supputé que le général Hoyt Vandenberg, Chef d'Etat-Major Adjoint à l'époque, ait été impliqué dans la direction des activités concernant les événements à Roswell. Les rapports d'activité (pièce jointe 15), localisés dans les papiers personnels du général Vandenberg stockés à la Bibliothèque du Congrès, ont indiqué que le 7 Juillet, il était occupé par un incident de "disque volant" ; cependant cet incident particulier impliqua Ellington Field (Texas) et le Dépot de Spokane (Washington). Après beaucoup de discussion et de collection d'information sur cet incident, on apprit qu'il s'agissait d'un canular. Il n'y a pas de mention sembable de son intérêt personnel ou implication dans les événements de Roswell sauf dans la presse.

Ci-dessus sont 2 petits exemples indiquant que si un événement était arrivé qui fut un des "tournant décisif" dans l'histoire de l'humanité, les militaires US réagirent certainement d'une manière insouciante et cavalière. Dans un cas véritable, les militaires devraient ordonner à des milliers de soldats et aviateurs, pas seulement à Roswell mais dans tous les US, pour agir de manière nonchalante, prétendre mener et rapporter les affaires comme d'habitude, et ne générer absolument aucun travail administratif de nature suspecte, tout en anticipant simultanément que dans 20 ans ou plus les gens disposeraient d'un Acte sur la Liberté de l'Information qui leur donnerait une grande latitude pour examiner et explorer les documents du gouvernement. Les archives indiquent que rien de tel n'arriva (ou si cela arriva, cela fut contrôlé par un système de sécurité si efficace et restrictif que personne, des US ou d'ailleurs, n'ait été capable de le reproduire depuis). Si un tel système a été en vigueur à l'époque, il aurait aussi été utilisé pour protéger nos secrets atomiques des soviétiques, dont l'histoire à montré clairement que ce ne fut pas le cas). Les archives examinées ont confirmé qu'un tel système de sécurité sophistiqué et efficace n'a pas existé.

Ce que fut l'incident de Roswell

Comme discuté précédemment, ce qui fut originellement rapporté comme ayant été récupéré fut une sorte de ballon, généralement décrit comme un ballon météo, bien que la majorité des débris qui fut finalement monté par le général Ramey et le major Marcel dans les fameuses photos (pièce jointe 16) à Fort Worth, furent ceux d'une cible radar normalement suspendue à des ballons. Cette cible radar, discutée en plus grands détails plus loin, fut certainement cohérente avec la description de l'article de presse du 9 Juillet qui parla de feuille métallique, papier, bande, et baguettes. De plus, la description du disque volant fut cohérente avec un document régulièrement utilisé par la plupart des écrivains sur les ovnis pour indiquer une conspiration en marche — le télégramme du bureau du FBI de Dallas le 8 Juillet 1947. Ce document cité en partie indique : ...Le disque est de forme hexagonale et était suspendu à un ballon par un cable, ballon qui faisait approximativement 20 pieds de diamètre. ...l'objet trouvé ressemble à un ballon météo de haute altitude avec un réflecteur radar. ...disque et ballon sont transportés...

De la même manière, en menant un examen de la littérature populaire, un des documents examiné fut un article intitulé Les événements de Roswell édité par Fred Whiting, et soutenu par le Fund for UFO Research (FUFOR). Bien qu'il ne fut pas dans l'intention originelle de commenter ce que des auteurs commerciaux ont interprété ou déclaré que d'autres personnes auraient dit, ce document particulier était différent parce qu'il contenait de véritables copies d'authentiques déclarations sous serment reçues par un certain nombre de personnes déclarant avoir une certaine connaissance de l'événement de Roswell. Bien que nombre des personnes qui fournirent ces affidavits aux chercheurs du FUFOR aient également exprimé des opinions selon lesquelles ils pensaient qu'il y avait quelque chose d'extraterrestre concernant cet incident, un certain nombre d'entre eux ont véritablement décrit des matériaux d'une manière laissant suspecter des débris de ballons. Ils comprennent ce qui suit :

En plus des personnes ci-dessus vivant toujours déclarant avoir vu ou examiné la matériel original trouvé sur la ferme de Brazel, il y a une personne supplémentaire qui fut universellement connue pour avoir été impliquée dans sa récupération, Sheridan Cavitt, lieutenant-colonel de USAF (retraité). Cavitt est reconnu par tous comme ayant accompagné le major Marcel à la ferme pour récupérer les débris, parfois avec son subalterne du Counter Intelligence Corps (CIC), William Rickett, qui, comme Marcel, est décédé. Bien qu'il ne semble pas être très contesté que Cavitt ait été impliqué dans la récupération du matériel, d'autres déclarations à son sujet prévalent dans la littérature populaire. Il est parfois décrit comme un conspirateur bouche-close (ou parfois même sinistre) qui fut un des premiers à empêcher le "secret de Roswell" de s'échapper. D'autres choses à son sujet on été supposées, y compris qu'il ait écrit à l'époque un rapport sur l'incident qui n'ait jamais refait surface.

Le lieutenant-colonel Cavitt, disposant d'une connaissance de première main, étant toujousr vivant, une décision a été prise de l'interroger et d'obtenir une déclaration sous sermet de sa part concernant sa version des événements. Avant l'interview, le Secrétaire à l'Air Force lui a fournit une autorisation écrite et liberté de discuter des informations classées avec l'intervieweur et l'a libéré de tout serment de sécurité qu'il puisse avoir prêté. Par la suite, Cavitt fut interviewé le 24 Mai 1994, chez lui. Cavitt a fourni une déclaration signée, sous serment (pièce jointe 17) de ses souvenirs en la matière. Il a également consenti à ce que l'interview soit enregistrée sur bande. Une transcription de cet enregistrement est en pièce jointe 18. Dans cette interview, Cavitt relate avoir été contacté en de nombreuses occasions par des enquêteurs sur les ovnis et avoir volontairement parlé avec nombre d'entre eux ; cependant, il pense avoir été souvent mal représenté ou ses commentaires sortis de leur contexte de sorte que leur véritable signification en fut changée. Il déclara univoquement, cependant, que le matériel qu'il avait récupéré consistait en une sorte de matériau réflectif comme de la feuille d'aluminum, et de fines baguettes semblales à du bambou. Il pensa à l'époque, et continue de penser aujourd'hui, que ce qu'il trouva était un ballon météo et le dit à d'autres chercheurs privés. Il se souvint également avoir trouvé un petit instrument de type "boîte noire", dont il pensa à l'époque qu'il s'agissait probablement d'une radiosonde. Le lieutenant-colonel Cavitt examina également les fameuses photographies Ramey/Marcel (pièce jointe 16) des débris prises à Fort Worth (souvent déclarés par les chercheurs LITO comme ayant été échangés et remplacés par les restes d'un ballon) et identifia les matériaux dépeints dans ces photos comme cohérents avec les matériaux qu'il avait récupéré à la ferme. Le lieutenant-colonel Cavitt déclara également qu'il n'avait jamais prêté aucun serment ou signé d'accord pour ne pas parler de cet incident et n'avait jamais été menacé par quiconque au gouvernement en raison de cela. Il ne savait même pas que l'incident avait été présenté comme quelque chose d'inhabituel jusqu'à ce qu'il soit interviewé au début des années 1980s.

De la même manière, Irving Newton, major de USAF (à la retraite) fut localisé et interrogé. Newton était officier météo à Fort Worth, et en service lorsque les débris de Roswell furent envoyés ici en Juillet 1947. On lui dit qu'il devait faire son rapport au bureau du général Ramey pour voir le matériel. Dans une déclaration signée, prétée sous serment (pièce jointe 30) Newton relate que ...j'entrais dans le bureau du général où cette supposée soucoupe volante était étendue sur le sol. Dès que je le vis, je ne pu m'empêcher de rire et demandais si c'était la soucoupe volante... Je leur dis que c'était un ballon et une cible RAWIN... Newton déclare également que ...alors que j'examinais les débris, le major Marcel ramassait des morceaux de baguettes de la cible et tentait de me convaincre que des notations sur les baguettes étaient des inscriptions extraterrestres. Il s'agissait de figures sur les baguettes, de couleur lavande rose, semblant être des marques effacées par la météo, sans rime ou raison (sic). Il ne me convaincu pas qu'il s'agissait d'inscriptions extraterrestres. Newton conclua sa déclaration en relatant que ...Dans les années suivantes j'ai été interrogé par de nombreux auteurs, j'ai été cité et mal cité. Les faits restent ce qui est indiqué ci-dessus. Je n'ai pas été influencé durant l'interview d'origine, ni aujourd'hui, pour fournir quoique ce soit d'autre de ce que je sais être vrai, c'est-à-dire, que le matériel que j'ai vu dans le bureau du général Ramey était les restes d'un ballon et d'une cible RAWIN.

Recherches en ballon

La tâche d'origine du GAO nota que la recherche d'information inclua les "ballons météo". Des commentaires sur les ballons et les rapports de sureté avait déjà été faits, cependant les efforts de recherche de la SAF/AAZ se focalisèrent également sur l'examen d'archives historiques impliquant des ballons, puisque, entre autres raisons, c'était ce que l'AAF avait officiellement déclaré avoir trouvé et récupéré en 1947.

Dès le 28 Février 1994, l'équipe de recherche AAZD trouva des références à des tests de ballon ayant eu lieu à Alamogordo AAF (aujourd'hui Holloman AFB) et White Sands durant Juin et Juillet 1947, testant des "ballons de niveau constant" et un effort des Laboratoires Watson/l'Université de New York (NYU) qui utilisèrent ...des appareillages météorologiques... soupçonnés de détecter les ondes de choc générées par les explosions nucléaires Soviétiques — une indication possible d'une histoire de dissimulation associée au projet de ballon de la NYU. Par la suite, un mémorandum du QG de l'AMC de 1946 refit surface, décrivant le projet de ballon à altitude constante et spécifiant que les données scientifiques étaient classées TRES SECRET Priorité IA. Son nom était le projet Mogul (Pièce jointe 19).

Le project Mogul était alors un projet sensible, classifié, dont le but était de déterminer l'état de la recherche nucléaire Soviétique. C'était de début de la Guerre Froide et il avait de sérieuses préoccupations au sein du gouvernement US à propos du développement d'un appareillage atomique par les Soviétiques. Parce que les frontières de l'Union Soviétique étaient fermée, le gouvernement US pensa à développer une capacité de détection à longue distance des explosions nucléaires. Une détection acoustique longue distance, emportée sur ballon, à basse fréquence fut présentée au général Spaatz en 1945 par le docteur Maurice Ewing de l'Université de Columbia comme une solution potentielle (la détection atmosphérique de vague de pression de basse fréquence avait été étudiée dès 1900).

Dans le cadre de la recherche sur ce sujet, le personnel AAZD localisa et obtint les papiers et rapports de l'étude originelle du projet de l'Université de New York. Leurs efforts révélèrent que certaines des personnes impliquées dans le projet Mogul étaient toujours en vie. Ces personnes incluaient le Directeur de Recherche du ballon en altitude constante de la NYU, le docteur Athelstan F. Spilhaus; l'Ingénieur du Projet, le professeur Charles B. Moore; et l'Officier militaire du Projet, le colonel Albert C. Trakowski.

Toutes ces personnes furent alors interrogées et signèrent des déclarations sous serment concernant leurs activités. Une copie de ces déclarations est ajoutée aux pièces jointes 20 à 22. De plus, des transcriptions des interviews avec Moore et Trakowski sont également incluses (l'équipement eut des défaillances durant l'interview de Spilhaus) (pièces jointes 23-24). Ces interviews confirmèrent que le projet Mogul était un effort compartimenté et sensible. Le groupe de la NYU était responsable de développer des ballons à niveau constant et de l'équipement télémétrique qui resterait à des altitudes spécifiées (dans le conduit acoustique) tandis qu'un groupe de Columbia devait développer des capteurs acoustiques. Le docteur Spilhaus, le professeur Moore, et certains autres du groupe étaient informés du véritable but du projet, mais ne connaissaient pas le surnom du projet à l'époque. Ils prenaient en charge les demandes occasionnelles et/ou les requêtes/papiers scientifiques en terme de recherche météorologique ou de ballon non classée. Les employés nouvellement engagés n'était pas informés qu'il y avait quoi que ce soit de spécial ou de classé au sujet de leur travail ; on leur disait seulement que leur travail touchait à l'équipement météorologique.

Une équipe au sol avancée, dirigée par Albert P. Crary, précéda le groupe de la NYU à Alamogordo AAF (Nouveau Mexique), mettant en place des capteurs au sol et obtenant des installations pour le groupe NYU. A leur arrivée, le professeur Moore et son équipe menèrent des expériences avec diverses configurations de ballons de néoprène ; le développement de "trains" de ballons (voir illustration, pièce jointe 25) ; les systèmes de ballast automatiques - et l'utilisation de bouées accoustiques navales (les capteurs acoustiques du Laboratoire Watson n'étant pas encore arrivés). Ils lancèrent également ce qu'ils appelaient des "vols de service". Ces "vols de service" ne furent pas journalisés ni entièrement relatés pour inclusion dans les Rapports Techniques publiés produits comme résultat du contrat avec la NYU et les Laboratoires Watson. D'après le professeur Moore, les "vols de service" étaient composés de ballons, réflecteurs radar et chargements conçus spécifiquement pour tester les capteurs accoustiques (à la fois les bouées accoustiques du début et les appareillages des Laboratoires Watson par la suite). L'"équipement de chargement" était dépensable et certains ne portaient aucune marque "RECOMPENSE" ou "RETOURNER A..." parce qu'il ne devait pas y avoir d'association entre ces vols et les vols d'altitude constante journalisés qui furent pleinement répertoriés. Les vols de ballon de la NYU furent listés séquentiellement dans leurs rapports (i.e. A, B, 1, 5, 6, 7, 8, 10...) bien que des écarts existent pour les vols 2 à 4 et le vol 9. L'interview du professeur Moore indiqua que ces écarts constituaient les "vols de service" non répertoriés.

Le professeur Moore, l'ingénieur du projet sur scène, donna des informations détaillées concernant les efforts de son équipe. Il se souvint que des cibles radar étaient utilisées pour le suivi des ballons parce qu'ils ne disposaient pas de tout l'équipement nécessaire lorsqu'ils arrivèrent au début au Nouveau-Mexique. Certaines des premières cibles en développement furent construites par une société de jouets ou nouveautés. Ces cibles étaient faites de "feuille" d'aluminum ou de papier renforcé de telles feuilles, de baguettes de bois de balsa qui étaient enduis d'une colle de "type Elmer's" pour augmenter leur durée de vie, d'acétate et/ou de bande de renforcement en tissu, de simple adhésif et de ficelle de nylon tressée, d'oeillets et de pivots en laiton pour former un réflecteur multi-faces relativement semblable en construction à un cerf-volant en forme de boîte (voir les photographies, pièce jointe 26). Certaines de ces cibles étaient également assemblées avec de la bande pourpre-rose portant des symboles (voir le dessin de Moore dans la pièce jointe 21).

D'après le résumé du journal (pièce jointe 27) du groupe de la NYU, les vols A à 7 (du 20 Novembre 1946 au 2 Juillet 1947) furent effectués avec des ballons météorologiques de néoprène (contrairement aux derniers vols effectués avec des ballons de polyéthylène). Le professeur Moore déclara que les ballons de néoprène étaient susceptibles de se dégrader à la lumière du Soleil, passant d'un blanc laiteux à un brun foncé. Il décrivit la découverte de restes de trains de ballons avec des réflecteurs et des chargements qui avait atterri dans le désert : le néoprène déchiré et déchiqueté avait pratiquement l'air de flocons ou de cendres gris foncé ou noirs après une exposition au Soleil de seulement quelques jours. Les plastifiants et antioxidants dans le néoprène émettaient une odeur âcre particulière et les matériels de ballon et de cibles radar étaient éparpillés après leur retour sur terre en fonction des vents en surface. En examinant les photographies du journal local de la conférence de presse du général Ramey en 1947 et les descriptions de livres fameux de personnes qui auraient eu en main les débris récupérés sur la ferme, le professeur Moore pense que le matériel était très probablement les restes déchiquetés d'un train de ballons multiples de néoprène avec de multiples réflecteurs radar. Le matériel et une boîte noire, décris par Cavitt, provenaient, d'après l'opinion scientifique de Moore, très probablement du Vol 4, un "vol de service" qui comprenait une bouée accoustique (sonobuoy) de métal cylindrique et des parties d'une instrumentation météorologique placé dans une boîte, qui était différent des radiosondes météo traditionnelles faites de carton. De plus, une copie d'un journal professionel maintenu à l'époque par A. P. Crary, fournit à l'Air Force par sa veuve, démontra que le Vol 4 fut lancé le 4 Juin 1947, mais ne fut par récupéré par le groupe de la NYU. Il est très propable que ce train de ballon d'un projet TRES SECRET (Vol 4), constituté de composants non classés ; vint se poser quelques miles au Nord-Ouest de Roswell (Nouveau-Mexique), fut déchiqueté par les vents de surface et finalement trouvé par le fermier, Brazel, dix jours plus tard. Cette possibilité fut confirmée par les observations du lieutenant-colonel Cavitt (Pièces jointes 17-18), le seul témoin visuel vivant du véritable champ de débris et des matériels trouvés. Le lieutenant-colonel Cavitt décrivit une petite zone de débris qui semblait, ressembler à des bâtons carrés de bambou de 1/4 à 1/2 pouce carré, qui étaient très légers, ainsi qu'une sorte de matériau métallique réfléchissant qui était également très léger... Je me souviens avoir reconnu ce matériel comme cohérent avec un ballon météo.

Concernant l'annonce initiale La RAAF Capture Un Disque Volant, les recherches ne purent localiser une quelconque preuve documentée de la raison de cette déclaration. Cependant, le 10 Juillet 1947, après la conférence de presse de Ramey, le Alamogordo News publia un article avec des photographies montrant divers ballons et cibles au même endroit où le groupe de la NYU opérait depuis Alamogordo AAF. Le professeur Moore exprima sa surprise en voyant cela puisqu'il était le seule groupe de test de ballons dans la région. Il déclara : Il semble qu'il y avait une sorte d'histoire de couverture pour protéger notre travail avec Mogul. Bien que l'Air Force ne trouva pas de preuve documentée que le général Ramey avait pour ordre de parler d'un ballon météo à sa conférence de presse, il pourrait l'avoir fait parce qu'il était soit au courant du projet Mogul et essayait de détourner l'intérêt qui se portait dessus, ou qu'il pensa réellement que le matériel était un ballon météo d'après l'identification de son officier météo, Irving Newton. Dans tous les cas, le matériel récupéré par l'AAF en Juillet 1947 n'était pas réellement reconnaissable comme quelque chose de spécial (seul l'objectif était spécial) et les débris récupérés eux-mêmes n'étaient pas classifiés. De plus, la presse perdit son intérêt pour le sujet aussi vite qu'elle avait sauté dessus. Par conséquent, il n'y avait pas de raison particulière de documenter plus avant ce qui devint rapidement un "non-événement".

L'interview avec le colonel Trakowski (Pièces jointes 23-24) apporta également de précieuses informations. Trakowski fournit des détails spécifiques sur le project Mogul et décrivit comme la sécurité pour le programme fut mise en place, ayant été l'Officier de Contrôle TOP SECRET pour le programme. Il raconta par la suite que nombre des cibles radar d'origine qui furent produites vers la fin de la seconde guerre mondiale furent fabriquées par des compagnies de jouets ou de nouveautés en utilisant une bande d'un rose violacé portant des symboles de fleur et de cœur. Trakowski rapporta également une conversation qu'il eut avec son ami et officier militaire supérieur dans sa chaîne de commandement, le colonel Marcellus Duffy, en Juillet 1947. Duffy avait auparavant occupé la position de Trakowski dans Mogul, mais avait par la suite été transféré à Wright Field. Il déclara ...le colonel Duffy m'appela au téléphone depuis Wright Field et me livra une histoire à propos d'un collègue qui rentrait du Nouveau-Mexique, l'avait réveillé au milieu de la nuit ou quelque chose comme çà avec une main pleine de débris, et qui voulait que lui, le colonel Duffy, les identifie. ...Il indiqua juste "cela ressemble certainement à ce que vous avez lancé à Alamogordo" et il le décrivit, et je dis "oui, je pense que c'est çà." Il est certain que le colonel Duffy en savait assez sur les réflecteurs radar, les radiosondes, et les dispositifs utilisant des ballons. Il était très familier de tous ces appareils.

Des tentatives ont été faites pour localiser le colonel Duffy mais il fut assuré qu'il était mort. Sa veuve expliqua que, bien qu'il avait amassé une grande quantité de papiers personnels liés à ses activités dans l'Air Force, elle s'était récemment débarassée de ces objets. De la même manière, on apprit que A. P. Crary était également décédé ; cependant l'épouse qui lui survit avait un certain nombre de ses papiers issus de ses journées d'essais de ballons, dont son journal professionnel de la période en question. Elle fournit ces éléments aux chercheurs de l'Air Force. Cela est discuté en plus grands détails en pièce jointe 32. Globalement, cela aide à combler les vides dans l'histoire Mogul.

Durant la période où l'Air Force mena cette recherche, il fut découvert que divers autres avaient aussi découvert la possibilité que l'"Incident de Roswell" puisse avoir été généré par la récupération d'un dispositif de ballon du Projet Mogul. Ces personnes incluaient le Professeur Charles B. Moore, Robert Todd, et incidemment, Karl Pflock, un enquêteur marrié à une rédactrice travaillant pour le membre du Congrès Schiff. Certaines de ces personnes fournirent des suggestions telles que là où la documentation pourrait se trouver dans diverses archives, historiques et bibliothèques. Un examen des requêtes Freedom of Information Act (FOIA) révèla que Robert Todd, en particulier, avait eu connaissance du Projet Mogul quelques années avant et avait avec acharnement obtenu de l'Air Force, via le FOIA, une grande quantité de documents qui y étaient liés; bien avant que les enquêteurs de AAZD se saississent indépendemment de la même possibilité.

Plus intéressant, alors que ce rapport était en cours de rédaction, Pflock publia son propre rapport sur le sujet sous les auspices du FUFOR, intitulé Roswell en Perspective (1994). Au terme de son enquête Pflock conclut que les débris du Ranch Brazel rapportés à l'origine comme un "disque volant" étaient probablement les débris d'un ballon de Mogul; que cependant, il y eut un incident simultané qui eut lieu non loin de là, qui causa le crash d'un appareil extraterrestre et que l'AAF en récupéra par la suite trois corps extraterrestres. L'enquête de l'Air Force ne retrouva aucune information pour corroborer le fait d'une si incroyable coïncidence, cependant.

Afin de fournir une discussion plus détaillée des spécificités du projet Mogul et de comment il apparut comme directement responsable de l'"Incident de Roswell", un enquêteur du SAF/AAZD prépara une discussion plus détaillée du projet de ballon qui est jointe à ce rapport en pièce jointe 32.

Autres recherches

Dans une tentative de développer des informations supplémentaires qui pourraient aider à expliquer cette affaire, un certain nombre d'autres actions ont été entreprises. Tout d'abord, une assistance a fut demandée à divers musées et autres archives (pièce jointe 28) afin d'obtenir des informations et/ou des exemples des véritables ballons et cibles radar utilisés en relation avec le projet Mogul et de les corréler avec les diverses descriptions d'épave et de matériaux récupérés. Les plans de l'"Assemblage de Cible de Ballon Pilote ML307C/AP" (de manière générique, l'assemblage de la cible radar) furent localisés au Musée des Army Signal Corps à Fort Monmouth et obtenus. Une copie est ajoutée en pièce jointe 29. Ce plan fournit la spécification des matériaux de feuille métallique, bande, bois, oeillets, et ficelle utilisés ainsi que les instructions pour les assembler. Un authentique dispositif fut également obtenu pour étude avec l'assistance du professeur Moore (l'exemple en fait obtenu fut un modèle "C" fabriqué en 1953 à comparer avec le modèle B qui était utilisé en 1947. Le professeur Moore indiqua que les différences étaient mineures). Un examen de ce dispositif révéla qu'il était simplement fait d'un matériau semblable à une feuille métallique de couleur aluminum sur un matériau plus solide semblable à du papier, attaché à des baguettes de bois de balsa, apposé avec de la bande, de la colle et de la ficelle. Une fois ouvert, le dispositif avait l'apparence dépeinte en pièce jointe 31 (photo contemporaine) et pièce jointe 25 (photo de 1947, dans un "train de ballons"). Replié, le dispositif est dans une série de triangles, le plus grand étant de 4 pieds par 2 pieds et 10 pouces. La plus petite section triangulaire mesure 2 pieds 10 pouces (à comparer avec les descriptions fournies par le lieutenant-colonel Cavitt et d'autres, ainsi que les photos de l'épave).

De plus, les chercheurs obtinrent des Archives de l'Université du Texas Arlington (UTA), un ensemble d'épreuves originales (i.e. 1ère génération) des photographies prises à l'époque par le Fort Worth Star-Telegram, montrant Ramey et Marcel avec l'épave. Un examen rapproché de ces photos (et un enemble de négatifs de 1ère génération également obtenu par la suite de l'UTA) révéla plusieurs observations [infesting]. D'abord, bien que dans une partie de la littérature citée ci-dessus, Marcel aurait déclaré qu'il eut sa photo prise avec la "véritable" épave d'ovni puis qu'elle fut enlevée et remplacée par l'épave d'un ballon météo, une comparaison montre que la même épave apparaît sur les photos de Marcel et de Ramey. Les photos montraient également que ce matériel était étendu sur ce qui semblait être une sorte de papier enveloppant (cohérent avec l'extrait d'affidavit du chef d'équipe Porter, ci-dessus). Il fut également noté que dans les 2 photos de Ramey celui-ci tenait un papier dans la main. Dans l'une, il était replié de sorte que rien ne pouvait être vu. Dans la 2nde, cependant, il semble y avoir du texte imprimé sur le papier. Dans une tentative pour lire ce texte pour déterminer si cela pouvait jeter une lumière supplémentaire sur la localisation des documents liés à cette affaire, la photo fut envoyée à une organisation de niveau national pour digitalization et interprétation et analyse photo par la suite. On demanda également à cette organisation de rechercher sur les photos digitalisées toute indication de la bande de fleurs (ou de "hiéroglyphes", suivant le point de vue) qui furent reputées être visibles à certaines personnes qui observèrent l'épave avant qu'elle aille à Fort Worth. Cette organisation fit son rapport le 20 Juillet 1994, que même après digitalisation, les photos étaient de qualité insuffisante pour visualiser quelque détail perçu pour une analyse. Cette organisation parvint à obtenir des mesures des "baguettes" visibles dans les débris après que l'on se soit assuré par une interview du photographe d'origine du type d'appareil photo qu'il avait utilisé. Les résultats de ce processus sont livrés en pièce jointe 33, avec un diagramme de référence et la photo à partir desquelles les mesures ont été faites. L'ensemble de ces mesures sont compatibles avec les matériaux de bois utilisés dans la cible radar décrite précédemment.

Conclusion

La recherche de l'Air Force n'a pas localisé ou développé une quelconque information selon laquelle l'"Incident de Roswell" était un événement ovni. L'ensemble des éléments officiels, bien qu'ils ne traitent pas directement de Roswell en soi, indiquent que la source la plus probable de l'épave récupérée sur la ferme de Brazel était un des trains de ballons du projet Mogul. Bien que ce projet ait été TOP SECRET à l'époque, il n'y a pas eut non plus d'indication spécifique trouvée pour indiquer une histoire de couverture préparée était prête pour expliquer un événement tel que celui qui s'est finalement produit. Il semble que l'identification de l'épave comme faisant partie d'un appareillage de ballon météo, tel que rapporté par les journaux de l'époque, ait été basée sur le fait qu'il n'y avait pas de différence physique dans les cibles radar et les ballons de néoprène (autre que les nombres et la configuration) entre les ballons Mogul et les ballons météo normaux. De plus, il semble qu'il y ait eut une sur-réaction du colonel Blanchard et du major Marcel, dans le rapport d'origine selon lequel un "disque volant" avait été récupéré lorsque, à l'époque, personne ne savait même avec certitude ce que ce terme signifiait puisqu'il n'avait été utilisé que depuis 1 ou 2 semaines.

De la même manière, il n'y a aucune indication dans les archives officielle de la période qu'il y eut une activité militaire opérationnelle ou de securité augmentée qui aurait dû être générée s'il s'agissait, en fait, de la 1ère récupération de matériel et/ou personnes d'un autre monde. Les militaires US d'après-guerre (ou d'aujourd'hui pour ce sujet) n'avaient pas la capacité d'identifier rapidement, récupérer, coordonner, dissimuler et rapidement minimiser l'attention publique pour un tel événement. Prétendre qu'il y soient parvenus sans même laisser un petit morceau de papier suspicieux pendant 47 ans n'est pas crédible.

Il devrait également être noté ici que ce rapport n'a pas beaucoup parlé de la récupération des "corps extraterrestres", comme on les appele. Ceci pour plusieurs raisons :

  1. L'épave récupérée venait d'un ballon du projet Mogul. Il n'y avait aucun passager "extraterrestre" à l'intérieur.
  2. Les groupes pro-ovni épousant les théories de corps extraterrestres ne peuvent même pas s'accorder entre eux sur le quels, combien, et où de tel corps auraient supposément été retrouvés. De plus, certaines de ces déclarations ont été démontrées comme étant des canulars, y compris par d'autres enquêteurs sur les ovnis.
  3. Lorsque de telles déclarations sont faites, elles sont souvent attribuées à des personnes utilisant des pseudonymes ou qui autrement ne veulent pas être identifiés publiquement, supposément parce que quelque représaille ne peut être entreprise à leur égard (malgré le fait que l'on ait vu personne mort, ayant disparu ou ait autrement souffert des mains du gouvernement durant les 47 dernières années).
  4. Nombre de personnes faisant les plus grandes déclarations sur des "corps extraterrestres" vivent de l'"Incident de Roswell". Bien qu'avoir un intérêt commercial à quelque chose ne rende pas automatiquement suspect, cela soulève des questions intéressantes relatives à l'authenticité. De telles personnes devraient être encouragées à présenter leurs preuves (pas de spéculations) directement au gouvernement et fournit tous détails et preuves pertinents soutenant leurs déclarations si une recherche honnête des faits est recherchée.
  5. Les personnes s'étant mises en avant et ayant fourni leurs noms et fait des déclarations, de bonne foi mais dans le "brouillard du temps", ont interprété les événemetns passés incorrectement. L'examen des archives de l'Air Force n'a même pas localisé un début de preuve indiquant que l'Air Force avait eu un rôle quelconque dans une opération de récupération de corps "extraterrestre" ou de dissimulation encore en cours.

Au cours de cet effort, l'Air Force a maintenu un contact rapproché avec le GAO et répondu à leurs diverses requêtes et demandes d'assistance. Ce rapport a été produit en tant que réponse officielle au GAO, et pour documenter l'effort considerable dépensé par l'Air Force en leur nom il est anticipé qu'il demanderont une copie de ce rapport pour aider à formuler le rapport formel de leurs efforts. Il est recommandé que ce document serve de rapport final de l'Air Force relatif à l'affaire de Roswell, pour le GAO, ou pour toute autre demande.

Richard L. Weaver, colonel, USAF
Directeur de la Supervision de la Sécurité et des Programmes Spéciaux

Pièces attachées

  1. Article du Washington Post, GAO Turns to Alien Turf in New Probe, 14 Janvier 1994
  2. Mémo du GAO, 15 Février 1994
  3. Mémo du DoD/IG, 23 Février 1994
  4. Mémo du SAF/FM, 24 Février 1994, avec approbation
  5. Mémo du SAF/AA, 1er Mars 1994, avec addendum du 16 Mars 1994
  6. Mémo de l'AF/IN, 14 Mars 1994
  7. Mémo de l'AF/SE, 14 Mars 1994
  8. Mémo du SAF/AQL, 22 Mars 1994
  9. Mémo du AF/XOWP, 9 Mars 1994
  10. Mémo du SAF/AAI, 10 Mars 1994
  11. Mémo de l'AFHRA/CC, 8 Mars 1994
  12. Mémo de l'AFOSI/HO, 11 Mai 1994
  13. Liste des lieux et archives recherchés
  14. HQ AAF "Issuance of Orders," 5 Juin 1947
  15. Copie du Livre de Rensez-Vous et Journal de Vandenberg, 7-9 Juillet 1947
  16. Photos de l'épave de ballon du 9 Juillet 1947, Fort Worth Star Telegram
  17. Déclaration sous serment signée de Cavitt, 24 Mai 1994
  18. Transcription de l'interview de Cavitt, 24 Mai 1994
  19. Lettre du 8 Juillet 1946, Projet Mogul
  20. Déclaration sous serment signée de Spilhaus, 3 Juin 1994
  21. Déclaration sous serment signée de Moore, 8 Juin 1994
  22. Déclaration sous serment signée de Trakowski, 29 Juin 1994
  23. Transcription de l'interview avec Moore, 8 Juin 1994
  24. Transcription de l'interview avec Trakowski, 29 Juin 1994
  25. Illustration de "trains de ballons" du projet Mogul
  26. 2 photos de "trains de ballons" du projet Mogul
  27. Log Summary, NYU Constant Level Balloon Flights
  28. Liste des musées contactés
  29. Copie du Plan pour "Assemblage de Cible de Ballon Pilote, NM-307C/AP"
  30. Déclaration sous serment signée de Newton, 21 Juillet 1994
  31. Photos du dispositif NM-307C/AP, avec ballon de néoprène vintage et débris
  32. Synopsis des découvertes de recherche de ballons par le 1er lieutenant James McAndrew
  33. "Mensuration Working Paper," avec dessin et photo
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