Une étude "secrète" de la Force Aérienne dit que les ovnis sont réels

Friedman, Stanton T.Friedman, Stanton T.B. Slate, Ann: Saga's UFO Report p. 28, vol. 1, n° 5, Printemps, 1974

En 1953, l'US Air Force passe discrètement un contrat avec un groupe de recherche remarquable pour analyser plus de 2000 signalements d'observations de soucoupe volante recueillis dans les dossiers de la Force Aérienne. Le rapport final de cette étude intensive de 2 ans fut nommé Rapport Spécial n° 14 du Projet Blue Book, et il indiquait que les ovnis n'étaient pas le mirage que la Force Aérienne espérait qu'ils soient.

Plutôt que d'accepter la sinistre conclusion qu'un pourcentage élevé des objets étranges dans nos cieux ne pouvait être identifié, la FA tenta de faire "disparaître" le RSPBB n° 14, d'abord en déformant les résultats dans des communiqués de presse officiels puis en rendant le rapport inaccessible.

Ces tactiques auraient pu réussir si n'y avait pas eu la tenacité du Dr. Leon Davidson du Laboratoire Scientifique de Los Alamos qui pensait que le public avait le droit de lire la version non expurgée du rapport n° 14. Ce contre quoi il luttait est mieux illustré par un examen de l'histoire du problème ovni.

Lors de l'année qui précéda l'observation de Kenneth Arnold en 1947 au-dessus du Mont Rainier, qui déboucha sur le terme soucoupes volante, la Suède signala une foison d'objets aériens non identifiés. Parce que la Suède était proche de l'Union Soviétique, une préoccupation officielle fut que les ovnis puissent constituer un nouveau développement militaire étranger semblale à celui des fusées allemandes V-2 de la 2de guerre mondiale. L'enquête fut confiée au Centre de Renseignement Technique Aérien à la base aérienne de Wright-Patterson à Dayton (Ohio).

La mission première de l'ATIC était de synthétiser les développements scientifiques existants hors du pays sur la base de la littérature technologique publiée. Ces synthèses furent alors projetées dans une image significative des capacités techniques des autres nations. L'ATIC, par exemple, réalisa par la suite le meilleur travail de prédiction du moment où l'URSS arriverait avec la bombe A (ils indiquèrent sans erreurs que ce serait en 1949).

Le projet ovni reçu le nom de code de Sign, qui fut plus tard changé en Grudge, et enfin en Blue Book. Il recueillit et évalua l'ensemble des faits disponibles concernant les signalements de soucoupes volantes. Personne ne pensant sérieusement en termes de voyage spatial à l'époque, il fut logiquement supposé que ces véhicules étranges pourraient être des appareils militaires étrangers.

Un de ces cas intriguants fut une observation par un pilote et un copilote de DC-3 lors d'un vol en juillet 1948. Dirigé vers eux se trouvait un objet sans ailes. Alors qu'il passait à tribord, ils virent 2 lignes de fenêtres allumées et une traînée de feu de 50 pieds derrière. L'objet partit soudain en une montée raide et disparut dans les nuages. L'appareil fut également observé par un passager à bord du DC-3.

Après une compilation des premières séries de signalements, l'ATIC exclut la probabilité d'ovnis en tant qu'appareils militaires étrangers en raison de la variance extrême de leurs caractéristiques. Pour calmer le public préoccupé, les communiqués de presse de la FA devient plutôt standards. Les seuls changements essentiels étaient les dates.

D'après les FA, tous les indices et analyses indiquaient que les signalements d'ovnis étaient le résultat de :

Alors qu'il était admis officiellement qu'un certain nombre d'observations signalées étaient restées inconnues et ne tombaient sous aucune de ces appelations, l'attitude de la FA était que si plus de données avaient été obtenues, ces observations pourraient être associées avec des choses familières telles que des météores, aberrations lumineuses, etc.

Au Printemps 1953, une lettre-type de la FA diffusée par le Bureau de l'Information Publique à Washington (D.C.), indiqua ce qui suit sous un paragraphe titré, Ce ques les soucoupes ne sont pas :

La Force Aérienne a indiqué dans le passé, et réaffirme aujourd'hui, que ces phénomènes aériens non identifiés ne sont pas une arme, un missile ou un appareil secret développé par les Etats-Unis. Aucun des 3 départements militaires ni d'autre agence dans le gouvernement ne mène d'expériences, classées ou autres, avec des objets volants qui pourraient constituer une base aux phénomènes signalés. Autant que l'on sache il n'y a rien en eux d'associé à des matériels ou véhicules dirigés contre les Etats-Unis, depuis un autre pays ou depuis d'autres planètes.

Ainsi le ton officiel était donné, un paquet joliment préparé pour le contribuable, qui expliquait en fait qu'il n'y avait pas vraiment quoi que ce soit de significatif en y regardant de plus près. Si "quelques" cas inconnus avaient filtré du bas de panier, ils pouvaient être ignorés. Ceci, en tout cas, fut la position publique.

Mais un règlement classé de la FA connu sous le nom de AFR 200-2, intitulé RENSEIGNEMENT, fut émis en l'année suivante et fut suivi par 4 pages de méthodologie sur le signalement d'ovnis. Le paragraphe intitulé, Diffusion des faits, indique :

Les Quartiers-Généraux de l'USAF publieront des synthèses des données évaluées qui informeront le public sur ce sujet. En réponse aux demandes locales, il est permis d'informer les représentants des médias d'information sur les ovnis lorsque l'objet est identifié positivement comme un objet familier...

Cette même section conclue avec l'ordre que si l'objet n'est pas explicable, la seule information à diffuser est que l'ATIC est en train de l'analyser.

L'ATIC essayait toujours d'analyser le cas de 1947 d'un fermier et 2 de ses fils qui avaient vu un objet bleu en forme de chapeau sautant par-dessus les haies le long du sol, envoyant des flammes. Les détails de l'appareil de 20 pieds étaient extrêmement clairs alors qu'ils le voyaient devant la paroi d'un canyon à la distance proche de 300 pieds. Le "chapeau" fit un son swishing alors qu'il suivit le contour du sol puis il décolla, perturbant les arbres alors qu'il passait au-dessus.

Le Dr. Leon Davidson était arrivé sur le plancher des ovnis vers l'époque où la vague des "boules lumineuses vertes" de l'année suivante toucha le Sud-Ouest. Employé au Laboratoire de Los Alamos, il rejoignit là un groupe informel de scientifiques et d'ingénieurs qui étudiaient le problème des ovnis. Ce groupe, nommé Los Alamos Astrophysical Association, bénéficiait d'un soutien officiel et avait accès aux dossiers et rapports classés du projet Grudge.

Il ne se passa pas beaucoup de temps avant que Davidson pense que l'enquête sur les soucoupes de l'USAF était une dissimulation. Plus tard, en tant que volontaire du Centre de Filtrage du Corps d'Observateurs au Sol de White Plains (N.Y.), il fut consterné par le traitement accordé aux signalements d'objets étranges. Il commença à écrire au Secrétaire de la Défense et à d'autres responsables.

Je mis en avant que l'attitude de l'Air Force de ridiculiser et ignorer opérationnellement toutes les observations de soucoupes pourraient permettre à un ennemi d'envoyer des appareils ou des missiles à travers nos défenses facilement, simplement en mettant suffisamment de lumières clignotantes dessus pour être signalés comme des soucoupes volantes, dit Davidson.

Soudain, en 1952, il y eut un accroissement sans précédent des observations d'ovnis. Un public alarmé n'allait pas accepter l'opinion de l'administration selon laquelle les appareils aux formes bizarres avec des lumières pulsantes, faisant des virages à angles droits à des vitesses énormes, étaient juste le produit de leurs imaginations trop fertiles.

Un technicien en instruments roulant vers une base de FA à 19:00 fut particulièrement certain qu'il n'imaginait pas la giration folle du disque qu'il s'arrêta pour regarder pendant 15 mn en décembre de cette année. Il fit des virages à 45 °, darda en arrière et en avant puis décolla en vol horizontal à haute vitesse, roulant 3 fois et montra des alternativement des côtés blanc et rouge. Les observations du projet Blue Book bondirent de 169 signalés en l'année d'avant à 1501 en l'année suivante.

L'ATIC confia le problème au voisn Battelle Memorial Institute à Columbus (Ohio). C'est une agence de recherche et développement contractuelle à but non lucratif très respectée qui emploie un large gamme de technologues. Bien que plus remarquée pour développer la Xerox, BMI réalise principalement des travaux contractuels pour l'industrie. Etant accoûtumée à prendre en charge un volume et données et une varité de problèmes, la jonction entre le BMI et l'ATIC était naturelle.

Le résultat de cette étude devait être appelé Rapport Spécial n° 14 du Projet Blue Book, une revue et conclusion issue de l'ensemble des rapports de progression précédents du projet nommés Rapport Blue Book 1 à 12, ainsi que d'autres données des FA sur les ovnis.

En fixant des critères précis et en les traitant via un ordinateur, l'ATIC espérait que l'analyse des observations des FA de 1947 à 1952 (un total de 2199 cases) tomberait dans de jolies catégories rassurantes et explicables. Ce résultat anticipé n'arriva jamais ! Battelle continuait à jouer avec les données pour les faire sortir juste pour que la FA soit contente, mais cela ne collait toujours pas.

Il devrait être noté que cette analyse indépendante représente la plus grande et la plus complète étude scientifique officielle jamais réalisée sur les soucoupes volantes. Si les données sont anciennes, elle n'a jamais été surpassée.

Le BMI n'étudia pas les signalements qui mentionnaient des extraterrestres associés aux ovnis parce qu'il n'y en avait pas. Edward Ruppelt qui gérait le Bureau Blue Book de l'ATIC admit qu'il aurait littéralement rejetté toutes les observations qui mentionnaient des "créatures." Personne ne sut combien d'observations de ce type furent écartées, mais ne n'était clairement pas une chose à faire. Dans une analyse statistique, le pourcentage d'inconnus non identifiés de ce segment des signalements aurait pu se révéler beaucoup plus élevé que dans la catégorie non-humanoïde.

Un autre prérequis découvert après que l'étude a été bien engagée fut le besoin de définir un facteur touchant aux manœuvres des objets inconnus. Par "manœuvres" était signifié les caractéristiques bien connues de vol stationnaire, virages serrés, changements de vitesse rapides, vol oscillant, descente à la manière d'un pendule, etc. Alors que Battelle détermina ce facteur comme critique, ils le trouvèrent non utilisable pour revenir et réévaluer l'ensemble des données d'origine déjà traitées. Par conséquent, aucun code pour la manoeuverabilité ne fut inclus, qui omit automatiquement antics such as were witnessed by a flight sergeant en Corée le vendredi 6. L'ovni apparut au-dessus de la base aérienne à vendredi 6 08 h du matin, spinning, tumbling, leveling out only to stop momentarily and then shoot straight up. As the sergeant watched with another observer, it disappeared into the sun, only to reappear and fly back and forth across the sun.

While it looked like the AF held several good cards in a stacked deck, the impartial IBM computer kept raising the bet.

Le groupe de recherche mis en place certaines catégories précises d'identification à travers lesquelles tamiser les inconnus. Il s'agissait de :

La catégorie désignée "Autre" incluaient oiseaux, nuages, cerf-volants, fusées, manifestations psychologiques, etc.

Qualité Nombre % du Total
Excellente 213 9,7
Bonne 757 34,5
Douteuse 794 36,0
Médiocre 435 19,8
Total 2199 100,0

Les observations furent classées par la suite selon l'expérience de l'observateur, et la cohérence, complétude et qualité du signalement. En conséquence, les évaluations de fiabilité de "Excellente", "Bonne", "Médiocre", et "Douteuse" furent affectées. Qu'une observation soit qualifiée d'Excellente signifiaient qu'elle impliquait un bon observateur, dans des conditions optimales, qui a vu quelque chose d'autre qu'une simple lumière clignotante dans le ciel.

Après une identification préliminaire, une 2de identification fut faite par un autre membre du panel composé de 2 consultants du BMI et de 2 de l'ATIC. Si 2 membres libellaient l'objet comme "Connu", la carte IBM était alors codée en termes de catégorie. Cela demandait l'accord de l'ensemble de 4 membres pour coder un objet en tant que "Inconnu".

1 cas, de mars 1950, jugé "Inconnu" et listé sous le n° de série 1550.00, concernait un capitaine de réserve de la FA et un capitaine de ligne aérienne qui pilotaient un avion commercial. Les 2 membres d'équipage regardèrent un objet circulaire passer devant leur avion à un demi-mile de distance. Une lumière brillante clignotante à 3 flashes/s fut observée sur le sommet de l'étrange appareil et une lueur pourpre fluorescente apparut à travers chacune des 9 à 12 ouvertures situées à la base. La visibilité était excellente et la vitesse de l'objet fut jugée supérieure à 1000 miles/h.

Table 1 - Catégorisation des signalements d'observations d'ovnis
Catégorie Nombre %
Astronomique 479 21,8
Avion 474 21,6
Ballon 339 15,4
Autre 233 10,6
Inconnu 434 19,7
Information insuffisante 240 10,9
Total 2199 100 %

Il est important de noter que les "Inconnus" n'étaient pas ces observations où les données manquent. "Information Insuffisante" était une catégorie séparée et distincte.

Tableau 2 - Distribution de Qualité des "Inconnus"
Qualité Inconnus % du groupe
Excellente 71 33,3
Bonne 188 24,8
Douteuse 103 13,0
Médiocre 72 16,6
Total 434 19,7 %

Si vous vous référez au tableau 2 du diagramme de Distribution, reproduit exactement du Rapport n° 14, vous pourrez noter que dans l'évaluation "Excellent", comprenant 213 signalements, il y a un chancellement de 71 "Inconnus" — 33,3 % des meilleures observations ! Dans l'évaluation "Bonne", les "Inconnus" réclament un total de 24,8 % ! Meilleure est la qualité de l'observation, plus probable il est de la qualigier d'"Inconnu" !

Tout le monde sauf l'ordinateur était étonné. D'autres diagrammes furent construits, montrant la fréquence des observations d'objets en relation avec le Soleil. Il fut espéré que certains des "Inconnus" pourraient avoir été causés par un phénomène atmospheric connu comme une faux Soleil. Mais l'histogramme ne montra nettement aucun accroissement des "Inconnus" relatif aux "Connus" près du coucher ou du lever du Soleil, excluant cette possibilité !

Le panel décida de creuser plus profond, mais en utilisant la méthode statistique connu sous le nom de test du Ki2, raisonnant que si certaines des caractéristiques des "Inconnus" étaient les mêmes que celles des "Connus", alors on pourrait alors dire que les "Inconnus" avaient pu être essentiellement les mêmes objets que les "Connus". Ainsi la soucoupe volante ne serait plus un sujet de conversation.

Un recoupement fut fait sur les facteurs suivants :

Le Rapport n° 14 de Blue Book indique : Dans 5 des 6 cas, la probabilité est de moins de 1 % que les distributions soient les mêmes.

Cela signifie qu'il est hautement improbable (moins de 1 %) que les Inconnus viennent de la même population de rapports d'observations que les Connus. Les Inconnus continuaient à défier l'explication conventionnelle (Light brightness had been ruled out as too nebulous to be of any real value) !

L'achèvement du rapport n° 14 présenta un problème à l'AF. L'AF had been selling the public quite another bill of flying saucer goods ! Bien que la date de cut-off du projet devait être le mercredi 31 décembre 1952, il fut décidé de traiter les rapports d'observations pour l'année suivante, l'année suivante, et les premiers 6 mois de l'année suivante. Durant cette dernière période de 6 mois, les Inconnus atteignirent 3 % et ces 3 % représentent le seul chiffre jamais indiqué officiellement par l'USAF concernant l'étude entière !

Tous les rapports précédents de BB avaient été classés, mais l'AF ne classa pas le Rapport n° 14. Ceci fut proablement une manœuvre psychologique de sa part pour donner l'illusion que le gouvernement ne cachait rien au sujet des soucoupes volantes. Ce qu'ils firent, cependant, fut de rendre le rapport innaccessible.

En 1955 fut publié un communiqué de presse habilement phrasé et largement distribué du Département de la Défense, déformant complètement les conclusions de Battelle :

-- La force aérienne publie une étude sur les objets aériens non identifiés --

Les résultats d'une investigation démarrée par la Force Aérienne en 1947 dans le domaine des Objets Aériens Non Identifiés (appelés soucoupes volantes) a été publiée par la Force Aérienne aujourd'hui.

Aucune preuve de l'existence de ce qu'on a populairement appelé "soucoupes volantes" n'a été trouvée.

Le rapport s'est basé sur l'étude et l'analyse d'un groupe scientifique privé sous la supervision du Centre de Renseignement Technique Aérien à Dayton (Ohio). Depuis l'instigation de l'investigation il y a plus de 7 ans de cela, les méthodes et procédures ont été tellement rafinées que sur les 131 observations signalées au cours des 4 premiers mois de 1955, seulement 3 % ont été listés comme inconnus (un résumé du rapport est joint).

Commentant ce report, le Secrétaire de l'Air Force Donald A. Quarles déclare : "Sur la base de cette étude, nous pensons qu'aucun objet tel que ceux décrits populairement comme des soucoupes volantes n'ont survolé les Etats-Unis. Je suis certain que même les 3 % inconnus pourraient être expliqués comme des phénomènes conventionnels ou des illusions si des données observationnelles plus complètes avaient été disponibles."

Quarles discute ensuite d'appareils aux configurations inhabituelles, tels que l'appareil en forme de disque sur la planche à dessin de AVRO au Canada et d'autres avions à décollage vertical en cours de développement, qui ne devraient pas être signalés par erreur comme des soucoupes volantes.

Naturellement on laissa le public conclure que seulement 3 % de l'ensemble des objets évalués observés s'étaient révélés être non identifiés puisqu'aucune autre statistique n'était donnée. Ceci bien que la vérité était que des scientifiques hautement qualifiés exploitant les meilleures méthodes de traitement de données ne savaient pas que 19,7 % des ovnis étaient vraiment ! Le fait que le BMI avait mis en place la catégorie des Informations insuffisantes contredit platement la déclaration de Quarles selon laquelle tout ce qui était nécessaire pour expliquer entièrement les soucoupes volantes était plus de données.

Le communiqué de presse indiquait qu'une synthèse du Rapport n° 14 était jointe, pas le rapport entier déclassé lui-même. Les conclusions de Battelle étaient également trompeuses ; le dernier paragraphe de cette synthèse indique :

Par conséquent, sur la base de cette évaluation de l'information, il est considéré comme hautement improbable que les signalements d'objets aériens non identifiés examinés dans cette étude représentent des observations de développements technologiques hors de portée de la connaissance scientifique d'aujourd'hui. Il est souligné qu'il y a eu un manque total de toute preuve valide ou matière physique dans tout cas d'un objet aérien non identifié signalé.

Tandis que ces messieurs auraient voulu examiner un morceau de fuselage, une unité de système de propulsion larguée ou un ovni écrasé, ceci contredisait leur déclaration que le manque de matière physique n'était pas considéré être la preuve concrète que les soucoupes volantes n'existaient pas. Il devrait de plus être noté que les systèmes de propulsion capables de voyager vers les étoiles ne sont pas hors de portée de la technologie d'aujourd'hui ; nous ne les avons simplement pas encore construits.

Ce type de raisonnement faussé est semblable à la déclaration que parce que plus de 99 % des isotopes naturels sont incapables de supporter d'eux-mêmes une réaction nucléaire en chaîne, il peut être conclu que le processus de fission nucléaire est impossible. En réalité, 1 seul isotope naturel, l'U-235, peut être utilisé de lui-même pour créer une réaction nucléaire en chaîne. Si vous trouvez un corbeau blanc, vous pouvez affirmer sans peur de vous tromper que tous les corbeaux ne sont pas noirs. Le Rapport n° 14 a fourni statistiquement une flopée de corbeaux blancs, mais parce que les oiseaux ne laissent pas tomber des plumes partout sur le sol, les voir voler au-dessus de nous ne compte pas comme preuve de leur existence.

Le Dr. Leon Davidson voulu voir une copie du Rapport n° 14, qui n'était maintenant nulle part dans la vision non classée. Au terme de mois de correspondance avec les agences gouvernementales, on lui dit que le rapport n'était pas distribué généralement parce que le coût était prohibitif. S'il souhaitait voir une copie, il pourrait la voir aux bureaux de l'USAF à Washington, New York ou Los Angeles.

Cette excuse officielle du coût élevé de reproduction du rapport de 315 pages est sans fondement pour quiconque a examiné les catalogues des publications du gouvernement US. Le gouvernement U.S. est le plus grand éditeur du monde. Un rapport complet sur les ovnis, en raison du grand intérêt du public, devrait avoir au moins ranked along with the widely-distributed How to Get Rid of Bedbugs catalog.

Après que Davidson ait étudié le Rapport n° 14 et noté le subterfuge évident dans la dissimulation de ses véritables conclusions, il décida de réimprimer le rapport à ses propres frais comme un service public. Il écrivit à plus d'agences du gouvernement jusqu'à ce que, finalement, une note plutôt terse du Bureau du Secrétaire Adjoint à la Défense indiquant qu'il allait quelque part.

Elle indique en partie, Concernant la reproduction du Livre Bleu, le Département de la Défense considère ceci comme étant votre propre affaire privée et ne nie ni approuve votre plan. Je pense que cela répond de manière satisfaisante à vos questions.

Cela fut le cas. Davidson photocopia le PBBSR n° 14 et mis à la disposition du public.

Depuis sa publication, il y a eut un manque total de référence au rapport par les autorités en matière d'ovnis. Le Dr. Donald MenzelMenzel, Donald H., astronome et astrophysicien bien connu, ancien directeur de l'Observatoire Smithsonian à Harvard, est décidément anti-soucoupes volantes. Il a publié 2 livres et plusieurs articles tentant d'expliquer et se débarasser des ovnis. Dans son 2d livre, publié en 1963, il attribue près de 30 observations classiques à des phénomènes atmosphériques. Il déclare avoir eu un plein accès à l'ensemble des dossiers de la FA et de Blue Book. Cependant, il ne mentionne jamais le Rapport n° 14 ou les 434 Inconnus ou même les 71 Excellents Inconnus. C'est malheureux, car ses livres ont coupé court à l'intérêt de beaucoup de scientifiques qui furent un moment curieux du problème ovni.

Le Dr. J. Allen Hynek, directeur du Département d'Astronomie à l'Université Northwestern et ancien consultant sur les ovnis de la FA commença à avoir un intérêt plus actif pour les soucoupes volantes en 1966, tentant de re-stimuler l'intérêt scientifique sur les ovnis, bien que dans ses nombreux articles imprimés et auditions professionnelles ou auprès du Congrès, la seule fois où Hynek fit référence au Rapport n° 14 fut dans une critique du Rapport Condon. Elle parut dans le numéro de avril 1969 du Bulletin des Scientifiques Atomistes, où, après avoir exprimé l'espérance d'une étude plus efficace du phénomène perplexing des ovnis, il conclut :

Jusqu'ici, care should be taken que les dossiers du Comité Condon ne soient pas détruits, comme l'auraient été les données d'une investigation sur les ovnis de 1953 par un autre contractant de la Force Aérienne dont l'identité fut classée et dont les données débouchèrent sur le Rapport n° 14 du Projet Blue Book.

Le dernier effort soutenu par l'AF résultat en l'étude quasi-scientifique de l'Université du Colorado en 1966. En raison de la grande somme d'argent impliquée, ce contrat aurait dû faire l'objet d'un appel d'offre ; ce ne fut jamais le cas. Le Dr. Edward Condon, qui dirigeait ce groupe de recherche, fut informé des découvertes significatives du Rapport n° 14. Il dit avoir lu les données avec un grand intérêt, mais n'y fit plus jamais référence. Condon mentionna publiquement les rapports BB n° 1 à 12 dans le rapport du Colorado et consacra un chapitre entier à l'implication du gouvernement dans l'étude des ovnis. Le Rapport Condon couvrait 117 cas par contraste aux 2199 observations couvertes dans le Rapport n° 14.

Comme il y avait une grande préoccupation du public au sujet du secret sur les ovnis dans le gouvernement à cette époque, l'AF décrocha en passant habilement le buck pour avis sur les conclusions du Comité Condon à l'Académie Nationale des Sciences. Il devrait être souligné que l'Académie érudite élit ses propres membres (généralement d'anciens scientifiques proéminents) et maintient une assemblée restreinte de moins de 1000. De nouveaux membres sont généralement invités à la rejoindre lorsqu'un "siège" est vacant suite à un décès.

Bien qu'il soit douteux que ce corps universitaire ait été influencé par l'opinion officielle de l'AF concernant les soucoupes volantes, il est intéressant de noter que Condon et Menzel sont membres de l'Académie !

L'Académie nomma un panel de 11 hommes (âge moyen 65 ans) et pris en main le Rapport Condon tapé de 1465 pages le vendredi 15. Le panel dû rapidement se familiariser avec le sujet des ovnis. Il le fit en examinant les publications scientifiques signées par son membre collègue de l'Académie, le Dr. MenzelMenzel, Donald H., ainsi qu'avec plusieurs autres points de vue publiés par des personnes qu'ils considéraient avoir une formation technique. Les calculs statistiques du Rapport n° 14 ne sont pas référencés dans la liste de références de leur crash course sur les ovnis.

Le lundi 6 janvier 1969, le panel se réunit et s'accorda sur les méthodes et l'approche utilisée par le Comité Condon, concluant qu'une étude continue des ovnis n'était pas susceptibles d'apporter à la science. Puis ils allèrent un cran plus loin :

Sur la base de la connaissance actuelle le moins probable des explications aux ovnis est l'hypothèse de visites extraterrestres par des êtres intelligents.

Considering the panelists' lack of prior scientific contact with UFO data, the bulky study, which had to be read, and the social demands over a busy holiday season prevented any cross-checking des cas de Condon. L'approbation de l'Académie semble aussi hâtive que l'étude du Colorado elle-même était superficielle !

La plus grande organisation scientifique concernée par l'exploration spatiale, l'Institut Américain d'Aéronautique et d'Astronautique (AIAA) indiqua qu'elle ne pouvait trouver de fondement à l'approche du Dr. Condon de la soucoupe volante comme une recherche ne contribuant pas à la science. Après avoir minutieusement étudié les données de Colorado, l'AIAA nota que 30 % des 117 cas examinés en détails ne pouvaient pas être identifiés. L'AIAA indiqua : La conclusion opposée aurait pu être dégagée du contenu du rapport, c'est-à-dire qu'un phénomène avec un tel ratio de cas inexpliqués devrait susciter une curiosité scientifique suffisante pour poursuivre l'étude.

Le groupe ne trouva pas non plus de fondement convaincant à la supposition du Dr. Condon qu'aucune vie intelligente extérieure à notre système solaire ne visiterait la terre ces 10 000 prochaines années.

Jusqu'à il y a quelques années, l'Académie de l'U.S. Air Force incluait un chapitre plutôt bon sur les ovnis dans le texte utilisé pour le cours de physique 370. Aux côtés d'un examen de l'existence des soucoupes volantes dans les légendes anciennes, plusieurs observations des temps modernes étaient décrites, dont le cas de Zamora au Nouveau-Mexique et l'incident de Barney et Betty Hill. On incitait les élèves à garder un esprit ouvert et ne pas nier la possibilité d'un contrôle extraterrestre des ovnis sur la base de notions préconçues. Les lectures suggérées dans les références incluaient l'édition publiée de manière privée par Davidson du Rapport Spécial n° 14 du Projet Blue Book.

But cadets taking the Physics 370 course at the USAF Academy in the Fall semester of 1970 received a revised UFO chapter in their text that was totally different than the former one. It was based essentially on Dr. Condon's conclusions and the findings of Project Blue Book as determined by the official press releases. Conspicuously absent was any reference to Rapport n° 14. Obviously the line of reasoning Condon employed when presenting his views in the December, 1969, Bulletin of the Atomic Scientists had been adopted by the AF, Academy.

Lorsque la corruption de l'esprit de nos enfants est en jeu, déclara Condon, je ne crois pas en la liberté de la presse ou la liberté de parole. De mon point de vue, les éditeurs qui publient ou les professeurs qui enseignent une quelconque des pseudosciences comme une vérité établie devraient, une fois trouvés coupables, être publiquement cravachés et bannis pour toujours de toute poursuite d'activité dans ces professions généralement honorables. La vérité et l'esprit des enfants nous sont trop précieux pour les laisser abuser par des charlatans.

Condon has further quipped that we need a National Magic Agency which might include the future scientific study of UFOs, if any.

We've seen enough seduction of the public into believing that further investigation into UFOs would be of no consequence. We've been beguiled into a c cepting the AF line rather than seeing the actual data, which has been deceptively concealed.

Sur les nombreux millions de dollars appropriés à l'USAF pour examiner le problème des soucoupes volantes, une seule étude, le PBBSR n° 14, fut réalisée scientifiquement, et ce fut celle que l'USAF tenta de hang in the closet along with some other "family" skeletons, jusqu'à ce que le Dr. Leon Davidson peeked through the door. Et alors que le Rapport n° 14 avait révélé ce que les ovnis n'étaient pas, it's about time we found out exactly what they really are !