L'incident de Rendlesham

Le "Roswell" britannique

Carte de la région

La forêt de Rendlesham (Suffolk), sépare la base RAF (utilisée par l'USAF à l'époque) de Woodbrige de sa base jumelle de Bentwaters.

1er incident

Vue depuis le portail Est en janvier 1981 s1Adrian Bustinza < Bruni, Georgina: You      Can't Tell the People
Vue depuis le portail Est en janvier 1981 s1Adrian Bustinza < Bruni, Georgina: You Can't Tell the People

La nuit du jeudi 25 décembre 1980 n1Halt parlera de la nuit du le lendemain au le lendemain, mais apparemment à tort, des gardes en faction au portail Est de la base de Woodbrige voient des lumières tomber du ciel dans la forêt de Rendlesham à l'est. Pensant à un crash d'avion, des gardes partent sur les lieux.

Ils tombent sur un grand objet triangulaire luisant, doté d'une lumière rouge pulsante au sommet et de lumières bleues en-dessous. L'objet aurait manoeuvré dans les bois, avant de disparaître dans les airs.

Parmi eux :

John Burroughs

(19 ans, soldat de 1ère classe) :

Croquis de l'objet observé, par John Burroughs
Croquis de l'objet observé, par John Burroughs

La nuit du 25 au 26 déc vers , alors que j'étais en patrouille et au portail Est, moi-même et mon partenaire virent des lumières venant des bois en plein Est du portail. Les lumières étaient rouge et bleue, la rouge au-dessus de la bleue, et elles s'allumaient et s'éteignaient. Parce que je n'ai jamais rien vu quelque chose de semblable venant des bois nous avons décidé de rouler jusqu'à là-bas et voir ce que c'était. Nous avons descendu la route du portail Est et prit à droite au panneau stop et roulé sur 10 à 20 yards jusqu'où se trouve une route qui va dans la forêt. >

Je pouvais voir une lumière blanche luisant dans les arbres et je pouvais toujours voir la rouge et la bleue. Nous décidâmes qu'il valait mieux aller appeler et donc revinrent vers le portail Est et avons appelé. Pendant tout ce temps je pouvais voir les lumières et la lumière blanche était presque sur le bord de la route et les lumières bleue et rouge étaient toujours dans les bois. Une unité de sécurité fut envoyée au portail et lorsqu'ils arrivèrent ils purent aussi les voir. Nous demandâmes la permission d'aller voir ce que c'était. Nous prîmes le camion le long de la route qui mène dans la forêt. Alors que nous descendions la route du portail Est et la route qui mène dans la forêt, les lumières reculèrent et elles semblèrent s'arrêter dans un bosquet. Nous arrêtâmes le camion où la route s'arrêtait et continuèrent à pieds. Nous traversâmes un petit terrain à découvert qui menait là d'où les lumières venaient, et alors que nous progressions dans les arbres il y avait des bruits étranges, comme une femme qui criait. Également les bois s'éclairèrent et vous pouviez entendre les animaux de la ferme qui faisaient beaucoup de bruits, et il y avait beaucoup de mouvement dans les bois. Nous nous mîmes tous les 3 au sol et quoi que ce fut cela commença à reculer vers le terrain à découvert après 1 ou nous nous relevâmes et nous déplaçèrent dans les arbres et les lumières se déplaçaient dans le terrain à découvert. Nous arrivâmes à une barrière qui séparait les arbres du terrain à découvert.

Vous pouviez voir les lumières down by a farmer’s house. Nous grimpèrent par-dessus la barrière et commençèrent à marcher vers les lumières rouge et bleue et elles disparûrent tout simplement. Une fois que nous attînmes la maison du fermier nous pûmes voir un rayon tournant, et allâmes donc vers lui. Nous continuèrent sur environ 2 miles avant de pouvoir voir qu'il venait d'un phare. Nous venions juste de dépasser une crique et reçûmes l'instruction de revenir lorsque nous vîmes une lumière bleue sur notre gauche dans les arbres. Ce ne fut là que pendant et partirent juste en flèche. Après cela nous ne vîment rien et revinrent au camion s2Greenwood, B. (CAUS) < Aldrich, Jan < Easton, James: "Rendlesham Unravelled" < "John Burroughs’ witness statement (1981)", The Rendlesham Forest Incident, 2010.

Penniston

Son témoignage :

Croquis de l'objet observé, par Jim Penniston
Croquis de l'objet observé, par Jim Penniston

Reçu communiqué du Centre Central de Sécurité (CSC) pour rendezvous avec le l'A1C Police 4 Burroughs, et le Police 5 sergent Steffens au portail Est de Woodbridge. En arrivant au portail Est directement à l'Est à environ 1,5 miles dans une grande zone boisée. Une grande lumière luisante jaune émettait au-dessus des arbres. Au centre de la zone éclairée directement au centre ground level, il y avait une lumière rouge clignotant on et off à 5 à 10 s d'intervalle. Et une lumière bleue qui était pour la plupart stable. Après avoir reçu permission du CSC, nous continuâmes au-delà de la base après la porte Est, le long d'une vieille route boisée. Quittâmes le véhicule, continuèrent à pied. Burroughs et moi étions espacés d'à peu près 15 à 20 m et contiuâmes en direction plein Est depuis la route boisée. La zone devant nous éclairait une zone de 30 m. Lorsque nous arrivâmes à moins de 50 m de distance, l'objet produisait une lumière rouge et bleue. La lumière bleue était stable et diffusait sous l'objet. C'était jusqu'à la zone s'étendant sur 1 ou 2 m. A ce moment d'identification positive je relayait au CSC, sergent Coffey. Une observation confirmée de l'objet… 1…. Couleur des lumières et qu'il était résolument de nature mécanique. C'est le point le plus proche où je fus près de l'objet à tout moment. Nous continuèrent alors après lui. Il se déplaça en zig-zag en reculant dans les bois, puis nous le perdîmes de vue. Sur la route du retour nous rencontrâmes une lumière streaking bleue sur la gauche ne durant que quelques secondes. Après 45 mn de marche, arrivés à notre véhicule.

Chandler

Son témoignage :

Le , alors que je procédais à des vérifications de sécurité sur la base RAF de Bentwaters, je suivi une transmission radio du A1C Burroughs, de la patrouille de maintien de l'ordre de la base RAF de Woodbridge, indiquant qu'il observait des lumières étranges dans la zone boisée située juste après la route d'accès, menant depuis le portail Est à la base RAF de Woodbridge. Le sergent Penniston, superviseur de sécurité, fut contacté et dirigé pour contacter Burroughs au portail Est. En arrivant, le sergent Penniston prévint immédiatement le CSC qu'il voyait lui aussi ces lumières et demandait à faire une observation de plus près. Au bout de plusieurs minutes, Penniston demanda ma présence.

Je quittais le base RAF de Bentwaters par le portail de Butley pour la base RAF de Woodbridge. Quand j'arrivais, le sergent Penniston, l'A1C Burroughs et Amn Cabansag étaient entrés dans la zone boisée juste après la clairière à la route d'accès. Nous mîmes en place le relais radio entre les sergent Penniston, moi-même et le CSC. A un moment Penniston relaya qu'il se trouvait suffisamment près de l'objet pour déterminer qu'il s'agissait résolument d'un objet mécanique. Il indiqua qu'il se trouvait à moins de 50 m. Il déclara aussi qu'il y avait beaucoup de bruits dans la zone qui semblaient être des animaux courant alentour. Each Penniston me donna l'indication qu'il était sur le point d'atteindre la zone où les lumières se trouvaient il donnerait une position estimée plus étendue. Il finit par arriver sur une "lumière de phare", cependant, il déclara que ce n'était pas la lumière ou les lumières qu'il avait vues initialement. Il reçu l'ordre de revenir. Alors qu'il était en route hors de la zone il rapporta voir des lumières à nouveau, presque en passe directe où ils étaient passés plus tôt. Peu après cela, ils rapportèrent que les lumières n'étaient plus visibles. Le sergent Penniston revint à la base RAF de Woodbridge. Après avoir parlé à 3 d'entre eux, je suis sûr qu'ils n'avaient rien observé d'extraordinaire. A aucun moment je n'ai observé quoi que ce soit à partir du moment où je suis arrivé à la RAF de Woodbridge.

Buran

Son témoignage :

Je fais ici volontairement et en totale liberté la déclaration suivante sans avoir été sujet à aucune coercition, influence illégale ou incitation illégale.

La déclaration suivante est de nature générale et pourrait être inexacte dans certains aspects en raison de l'intervale de temps impliqué et le fait que je ne prenais pas de notes au moment où ils eurent lieu. A approximativement le , j'étais en service au bâtiment 679, Contrôle Central de Sécurité, lorsque je fus averti que l'A1C Burroughs avait observé des lumières étranges dans la zone boisée à l'est du chemin de la base RAF de Woodbridge.

Peu après le rapport initial l'A1C Burroughs fut rejoint par le sergent Jim Penniston et son rider, l'AMN Cabansag. Le sergent Penniston signala aussi les lumières étranges. Je dirigeais le sergent Coffey, le Security Controlled en service pour tenter de s'assurer auprès du sergent Penniston si oui ou non les lumières pouvaient être des feux de position d'un type ou d'un autre, ce à quoi le sergent Penniston dit qu'il n'avait jamais vu des lumières de cette couleur ou nature dans la zone auparavant. Il les décrivit comme rouge, bleue, blanche et orange.

Le sergent Penniston demanda la permission d'aller enquêter Après qu'il ait été rejoint par le Chef de Vol de Sécurité , l'adjudant Chandler, et lui ai confié son arme, je donnais pour instruction d'avancer. Le sergent Penniston m'avait précédemment informé que les lumières ne semblaient pas être plus loin que 100 yards de la route du portail Est du chemin.

Je suivais leur progression (Penniston, Burroughs et Cabansag) alors qu'il entraient dans la zone boisée. Ils semblèrent être très près des lumières, et à un moment le sergent Penniston indiqua qu'il s'agissait d'un objet résolument mécanique. En raison des couleurs qu'ils signalèrent je les alertais sur le fait qu'ils pourraient bien approcher la scène de crash d'un appareil léger. Je demandais au sergent Coffey de vérifier avec la tour de contrôle pour voir s'ils pouvaient éclairer cette question. Ils ne purent nous aider.

Le sergent Penniston rapporta progresser près de l'objet et dit tout d'un coup qu'ils l'avaient dépassé et qu'ils regardaient un rayon de phare qui se trouvait dans la même direction que les autres lumières. Je lui demandais s'ils pouvaient s'être mépris, ce à quoi Penniston répondit que si j'avais vu les autres lumières j'aurais su la différence. Le sergent Penniston semblait relativement agitaté à ce moment.

Ils continuèrent à regarder plus loin, sans succès. A approximativement , je terminais l'investigation et ordonnait à toutes les unités de retourner à leurs affections normales.

Je demandais au sergent Penniston de prendre des notes de l'incident lorsqu'il arriva ce matin-là. Après avoir parlé avec lui fa ce à face à propos de l'incident, je suis convaincu qu'il a vu quelque chose de totalement inexplicable pour lui à ce moment. Je souhaiterais indiquer à cet instant que le sergent Penniston est quelqu'un de totalement fiable et mature. Il n'était pas sur-excité, pas plus que je pense qu'il n'est sujet à une sur-réaction ou méprise des circonstances. Par la suite ce matin-là, après avoir conversé avec le CPT Mike Verrano, le commandant de quart, je découvris qu'il y avait eu plusieurs autres observations. Je n'ai aucune connaissance d'autres quelconques développements ultérieurs.

Cabansag

Son témoignage :

Le , le sergent Penningston et moi-même étions au poste de sécurité n° 6 à la base de Woodbridge. J'étais le membre. Nous patrouillions Delta NAPA lorsque nous reçûmes un appel à la radio. Il indiquait que le Police n° 4 avait vu des lumières étranges au-delà du portail Est et nous avions à répondre. Le sergent Penningston et moi-même quittèrent Delta NAPA, nous dirigeant vers le portail Est code 2. Lorsque nous arrivâmes là-bas le sergent Steffens et l'A1C Burroughs étaient en patrouille. Ils nous dirent avoir vu de drôles de lumières là-bas dans les bois. Nous prévîmes le CSC et demandèrent la permission d'aller enquêter plus avant. Ils nous donnèrent le feu vert. Nous laissâmes nos armes au sergent Steffens qui restait au portail. Ainsi tous les 3 nous partîmes enquêter. Nous stoppèrent le véhicule de Police de Sécurité à environ 100 m du portail. A cause du terrain nous dûmes continuer à pieds. Nous restèrent en contact constant avec le CSC. Alors que nous marchions, chacun d'entre nous voyait les lumières. Bleue, rouge, blanc et jaune. La lumière d'un phare se révela être la lumière jaune. Nous les voyions périodiquement, mais pas selon un schéma spécifique. Alors que nous approchions, les lumières semblaient être à la lisière de la forêt. Nous étions à environ 100 m de la lisière de la forêt lorsque je vis un mouvement rapide, son apparence était visible pendant un court moment. On aurait dit que cela avait pivoté à gauche d'un quart de tour, puis c'était parti. J'informais le sergent Penningston et l'A1C Burroughs. Nous informâmes le CSC et continuèrent avec une prudence extrême. Lorsque nous arrivâmes à 75-50 m environ, l'adjudant Chandler/Chef de Vol, était sur les lieux. Le CSC ne captait pas très bien nos transmissions, et donc nous utilisâmes l'adjudant Chandler comme intermédiaire. Il resta à notre véhicule. Alors que nous entrions dans la forêt, les lumières bleue et rouge n'étaient plus visibles. Seule la lumière du phare clignotait toujours. Nous déterminâmes que les lumières venaient de derrière la forêt, puisque rien n'avait été visible lorsque nous étions passés à travers la forêt. Nous pouvions voir une leur près de la lumière du phare, mais en nous rapprochant nous découvrîmes qu'il s'agissait d'une ferme éclairée. Après avoir traversé la forêt, nous pensâmes qu'il devait s'agir d'un accident d'appareil. Tout comme le CSC. Mais nous courûmes et marchèrent sur 2 bons miles après notre véhicule, jusqu'à avoir un point de vue où nous pûment déterminer que ce que nous chassions n'était qu'une lumière de phare au loin. Notre route à travers la forêt et les champs était directe, droit vers la lumière. Nous informâmes le CSC que le signal lumineux était plus loin que nous ne pensions, et le CSC mit donc un terme à notre enquête. L'A1C Burroughs et moi-même prîment une route, tandis que le sergent Penningston reprit le chemin dont il venait à l'envers. L'A1C Burroughs vit à nouveau la lumière, cette fois venant de notre gauche, alors que nous revenions à notre véhicule de patrouille. Nous contactâmes le sergent Penningston et fîment une marche jusqu'à l'endroit où nous avions vu les lumières. Rien. Finalement, nous revînmes à notre véhicule, après avoir pris contact avec le PC et les avoir informés de ce que nous avions vu. Après cela nous rejoignîmes l'adjudant Chandler et nous reprîmes à nouveau notre service après la fin de l'observation s3"Edward Cabansag’s witness statement (1981)", The Rendlesham Forest Incident, 2010.

Enquête

Creswell (gauche) et Mike Verrano (droite) inspectant le site "Capel Green" de l'incident s4Senior Master Sergeant Ray Guylas, Kodak safety film 5063        : une clairière marquée de brindilles, marqueurs, piquets et la marque d'une croix peut être vue dans le sol        près de l'une des brindilles. Il y a un morceau défait juste à côté du centre qui correpond aux exactes        descriptions et positions mentionnées dans l'enregistrement de Halt.
Creswell (gauche) et Mike Verrano (droite) inspectant le site "Capel Green" de l'incident s4Senior Master Sergeant Ray Guylas, Kodak safety film 5063 : une clairière marquée de brindilles, marqueurs, piquets et la marque d'une croix peut être vue dans le sol près de l'une des brindilles. Il y a un morceau défait juste à côté du centre qui correpond aux exactes descriptions et positions mentionnées dans l'enregistrement de Halt.

Le lendemain matin, le site d' atterrissage désigné, hors de la juridiction USAF de la base, est inspecté par l'agent de police Brian (PC) Brian Creswell. Ce dernier conclut que les indentations ne sont que des griffures de lapin, malgré les descriptions du sergent James Penniston, un des témoins, qui déclare avoir réussir à marcher autour de l'objet, et même l'avoir touché à un moment.

La nuit suivante (du 26 au 27), le lieutenant-colonel Charles I. Halt, commandant adjoint de la base, rassemble une grande équipe de militaires pour retourner enquêter sur les lieux, déterminé à mettre un terme à ce qu'il pense alors être des rumeurs d'ovni sans fondement. Au lieu de cela Halt et ses hommes entrent droit dans un show ovni, rencontrant une lumière rouge comme le soleil ressemblant à un œil pulsant qui se déplace, puis qui se divise en 5 objets blancs distincts et disparait. Juste après, ils remarquent 3 objets semblables à des étoiles manoeuvrant dans le ciel, dont projetant par moments un mince rayon de lumière vers le bas.

Des traces au sol sont aussi trouvées sur un ou plusieurs des sites d'atterrissages présumés, comprenant des dépressions dans le sol, des dommages sur les arbres alentours, et des niveau de radiation élevés (jusqu'à 10 fois le niveau de fond), un maximum étant atteint dans les endroits de traces.

Témoignage

2 semaines plus tard, Halt envoie un rapport sur ces rencontres étranges au Ministère Britannique de la Défense :

Juste après Noël, le du matin, je me rendais au poste de police et le sergent en faction se mit à rire. Il dit que 2 ou 3 des hommes avaient donné la chasse aux ovnis. Rien, cependant, n'avait été jugé bon d'être noté sur le registre. Je lui dis malgré tout de le faire.

Lorsque le commandant de notre base arriva, nous plaisantâmes tous les 2. Aucun d'entre nous ne croyait aux ovnis mais nous décidâmes tout de même de jeter un œil sur la question. Avant d'en avoir l'occasion, 2 nuits plus tard, le commandant des airs en charge de la police de sécurité arriva en coup de vent au milieu d'une fête de Noël tardive, blanc comme un linge. "L'ovni est de retour" dit-il.

On me demanda d'enquêter. Je mis un uniforme utilitaire et me dirigeais en jeep vers la lisière de la forêt. Une douzaine de nos hommes étaient déjà là. Nos tout-lumière (de grosses lampes au gaz) ne fonctionnaient pas, et il y avait tellement d'interférences statiques en permanence sur nos radios que nous avons du installer un relais. Il rêgnait une agitation grandissante, mais j'étais déterminé à leur montrer que tout cela n'avait pas de sens.

Je pris une demi-douzaine d'hommes avec moi et leur ordonnais de me suivre à pied dans les bois vers une clairière où l'incident initial était supposé avoir eu lieu. Nous y trouvèrent 3 traces sur le sol équidistantes les unes des autres et suffisamment enfoncées dans le sol sablonneux. Elles étaient supposées avoir été causées par l'objet aperçu 2 nuits auparavant, mais je ne vis rien cette nuit-là, et pas plus que quiconque, posé à cet endroit.

A l'intérieur de la zone triangulaire formée par les traces, un des hommes enregistra sur le compteur Geiger des mesures légèrement supérieures à celles effectuées à l'extérieur. Il photographia la zone, et je pris un échantillon du sol. Dans le même temps, j'enregistrais tout ceci sur mon enregistreur portable.

Nous savions que le rayon du phare d'Orford Ness venait du sud-est. Tout d'un coup, nous avons vu à l'Est une lumière inhabituelle, rouge comme le soleil - de forme ovale, luisante, mais au centre noir - entre 3 et 5 m du sol, se déplaçant parmi les arbres. Après la clairière se trouvait une haie de barbelés, le champ, la maison et la grange d'un fermier. Les animaux faisaient beaucoup de bruit.

Nous courûmes vers la lumière jusqu'à la haie. Elle franchit le champ puis se déplaça selon un arc horizontal de 20 à 30 °. Etrangement, elle apparaissait comme de l'acier en fusion dégoulinant d'un creuset, comme si la gravité la faisait tomber d'une certaine manière. Soudain, elle explosa - pas une explosion fracassante, juste boompf - et se sépara en 5 objets blancs qui se dispersèrent dans le ciel. Tout, mis à part nos radio, sembla alors redevenu normal.

Nous nous rendîmes à l'extrémité de la propriété du fermier pour avoir un autre angle de vue. Nous observâmes au nord, peut-être à 20 ° de l'horizon, 3 objets blancs - elliptiques, comme 1/4 de Lune mais un peu plus large - avec sur eux des lumières bleues, vertes et rouges, effectuant des mouvements angulaires précis. Les objets devinrent finalement plus ronds qu'elliptiques.

J'appelai le poste de commandement, et leur demanda d'appeler le Radar de l'Est, responsable de la défense aérienne sur ce secteur. Ils indiquèrent à 2 reprises n'avoir rien observé.

Soudain, au sud, un autre objet luisant se déplaça vers nous à grande vitesse, arriva dans les 30 m, puis s'arrêta. Un rayon de 15 à 20 cm de diamètre fut alors émis depuis cette chose jusqu'à nos pieds. Quelques secondes plus tard, l'objet s'éleva et disparu.

Les objets au Nord dansaient toujours dans le ciel. Au bout de 1 h environ, je donnais finalement l'ordre de rentrer. Nous laissâmes les chose ainsi.

Le film apparu comme voilé et nous ne pûmes rien en tirer. Cependant un sergent fit plus tard des moulages des empreintes , et j'ai toujours l'échantillon de sol en ma possession.

Aux alentours du nouvel an, je reçu des instructions et interrogea l'homme ayant pris part à l'incident initial. Les rapports étaient quasiment identiques.

Ils indiquaient en gros ceci : Dans les premières heures du , un homme de la base aérienne se rendit avec son véhicule à l'entrée arrière à Woodbridge pour une inspection sécuritaire de routine. Il observa des lumières dans la forêt, particulièrement une lumière rouge, et pensa qu'un avion s'était écrasé. Il fit son rapport par radio à la tour de contrôle qui indiqua qu'aucun vol n'était en cours.

Enfin un groupe fut envoyé vers la forêt. Il indiqua des bruits étranges - bruits d'animaux, de mouvement, comme nous en entendîmes 2 nuits plus tard.

Alors qu'ils approchèrent de la clairière, ils indiquèrent avoir vu une grande lumière blanc-jaune avec une lumière rouge clignotante sur la partie centrale supérieure et une lumière bleue fixe émanant d'en-dessous. La tour de contrôle n'indiqua encore une fois aucun signal radar.

Quelques hommes s'approchèrent dans les 6 ou 8 m. Chacun rapporte la même chose - un objet métallique de forme triangulaire, dans les 3 m à sa base et de 2 m de hauteur, apparaissait comme installé sur un tripode. Ils se séparèrent et marchèrent autour de l'appareil. L'un des hommes essaya apparemment de monter sur l'appareil, mais, dit-il, celui-ci s'éleva.

Les 3 hommes tombèrent sur le sol lorsque l'appareil se déplaça rapidement en zigzag vers le champ au travers des bois, percutant des arbres dans son chemin. Ils se relevèrent et approchèrent à nouveau, mais l'objet s'éleva et disparu à grande vitesse.

J'écris finalement un mémo le au Ministère Britannique de la Défense. En dépit de mes efforts et à ma connaissance, aucune personne d'une quelconque agence gouvernementale ou de renseignement ne vint jamais sur la base pour enquêter.

Je n'ai jamais fait la lumière, pas plus que je ne l'ai cachée. Je n'ai jamais obtenu de quelconque bénéfice financier de cette interview et n'y consentit que pour dévoiler la vérité. Je ne sais ce qu'étaient ces objets, pas plus que je ne connais quelqu'un qui pourrait le savoir, mais c'est quelque chose d'encore inexpliqué qui arriva là.

Fuites

Halt

Une copie du mémo de Halt au MoD s5Halt, C. I.: "Unexplained Lights", USAF, 13 janvier 1983 est dévoilée grâce au FOIA touche le grand public en juin 1983. En plus de son mémo, peu après, une copie de la cassette de 18 mn enregistrée par Halt s6Halt, C. I.: Transcription, 27 décembre 1980 au cours de son enquête est remise à un ufologue par (d'après Halt) un autre officier de l'USAF. Ces 2 documents font alors fureur dans la communauté ufologique, et Halt est alors quasiment "harcelé" par divers ufologues et fanatiques.

Penniston

Le mardi 8 octobre, Brenda Butler reçoit un appel de Penniston, qui lui dit être un officier de sécurité témoin de l'événement de la nuit du 27 décembre. Il affirme que seul lui et John Burroughs furent impliqués (Cabansag le fut aussi, mais laissé près du véhicule). Sans dévoiler son nom s7Désigné sour le pseudonyme de "James Archer" dans Butler, Brenda: Skycrash, il dit vouloir rencontrer Brenda, mais seul, en dehors de la base. Il suggère qu'ils se rencontrent sur une aire de repos sur la route qui passe devant Bentwaters. Lorsqu'elle lui demande comment si elle la reconnaîtra, il dit connaître la marque et la couleur de sa voiture. La rencontre est fixée pour le le mois précédent, et Brenda insiste pour que son amie Dot Street (femme au foyer membre de la BUFORA) vienne avec elle. Elle avait déjà réussi à rencontrer Chuck (le fils de Halt) cette nuit-là et lui parlèrent de ce témoin mystérieux. Chuck et son ami Tom dirent qu'ils marcheraient autour de l'aire de repos et regarderaient l'homme arriver pour voir s'ils reconnaissaient qui c'était.

Penniston parle très calmement de cette nuit de 1980. Il lui dit que c'est vers 02:00 que les choses ont commencé à se passer. Sur l'aspect : C'était une chose triangulaire. Oui, triangulaire - et ça reposait sur 3 pieds, et cela faisait 10 pieds sur 12, et autour de 8 pieds de haut. Quand on lui demande s'il y avait des occupants dedans, il répond au bout de longues secondes : Non - je n'ai pas vu d'extraterrestres. Mais c'est sûr qu'il y avait quelque chose dedans. Je ne sais pas quoi. Mais les formes n'avaient pas l'air humaines. Peut-être que c'était des sortes de robots. Il raconte aussi que Burroughs monta vers l'objet comme s'il allait le toucher, mais que celui-ci retira ses pieds, les rétractant dans le corps principal - puis commença à se déplacer lentement dans la forêt, juste au-dessus du niveau du sol. Penniston ajoute qu'ils purent le suivre en marchant, impressionnés par sa manoeuvrabilité, évitant les arbres. Ils auraient aussi vu qu'il avait laissé des trous dans le sol à l'endroit où les pieds avaient été descendus.

La presse s'en fait l'écho s8Beabey, Keith: "UFO Lands in Suffolk", News of the World, octobre 1983.

Alors qu'une demi-douzaine d'hommes assistèrent à l'enquête de Halt et qu'une douzaine d'autres étaient présents sur les lieux, seule une poignée de témoins intervinrent. Au moins 1 d'entre eux fait de la "désinformation" déclare Halt, précisant que les histoires à propos d'extraterrestres holographiques sortant de leur appareil ne sont que pure fiction.

Réactions

Ted Conrad (supérieur de Halt, commandant de la base), informé et ayant dilligenté une brève enquête, confirme des traces et pense que ses hommes ont bien vu quelque chose qui les a déroutés, mais exclut toute idée de visite extraterrestre s9Mishara, Eric: "Anti-matter", Omni magazine, mars 1983, d'autant qu'aucune observation aérienne ou détection radar n'eut lieu s10Clarke, D.: "New Light on Rendlesham", 6 août 2011.

Interrogé, le major Dave Thurson, porte-parole de l'USAF à Washington D.C, se borne à déclarer que L'Air Force a arrêté d'enquêter sur les ovnis en 1969 à la fin du projet Blue Book.

Philip Klass quant à lui :

L'ovni que vous entendez décrit sur la bande audio était probablement à mon avis le rayon du phare, parce que l'intervalle entre les descriptions où il apparaît plus brillant, puis moins, correspond au temps de rotation du rayon, qui était à environ à 15 km de là Même s'ils déclarent avoir vu de nombreuses lumières dans le ciel nocturne, un des 3 ovnis est devenu un corps céleste brillant.

L'enquêteur privé James McGaha a lui voyqé en Angleterre, examiné la zone, et interviewé diverses personnes :

Bentwaters est le cas rêvé - une situation où un groupe de personnes est saisi par différentes observations pouvant être confirmées par chacun. Considérez ces faits : La nuit du jeudi 25 21:10 à vendredi 26, le satellite Russe Cosmos 746 entra dans l'atmosphère au-dessus de Woodbridge. A 04:11 du matin, une voiture de police avec son gyrophare bleu sur le toit et d'autres lumières installées à l'arrière répond à un appel téléphonique en empruntant les routes sales au milieu de la forêt.

Le mémo de Halt indique qu'ils ont observé la 2de nuit 2 objets au nord, et 1 au sud. Cette nuit-là, 3 des étoiles les plus brillantes étaient visibles — Vega et Deneb au nord, et Sirius au sud. Et l'étrange lumière rouge mentionnée sur la bande audio est clairement le rayon du phare d'Orford Ness. De plus, le matin suivant la première nuit, des officiers britanniques identifièrent les traces relevées comme étant des terriers de lapins. Les lectures sur le compteur Geiger mesuraient le rayonnement naturel, et rien n'apparut sur les radars cette nuit-là, pas plus qu'aucune tour de contrôle ne rapporta quoi que ce soit d'inhabituel. De plus, aucun civil n'indiqua jamais avoir vu ou entendu quelque chose.

Aveux... douteux

Plymouth Grand Fury de 1980 ou 1981 au Car Show de Norwich s11Sheehy, T. < "The 1975-1989 Plymouth Fury and Plymouth Gran Fury", Allpar, 2000
Plymouth Grand Fury de 1980 ou 1981 au Car Show de Norwich s11Sheehy,      T. < "The 1975-1989 Plymouth Fury and Plymouth Gran Fury", Allpar, 2000

En 2003, Kevin Conde, un autre policier militaire de la base, déclare être à l'origine de l'affaire, ayant fait une blague avec un ami :

C'était juste une blague (...) j'ai roulé sur la taxiway dans ma voiture. J'ai allumé le projecteur, après avoir mis des lentilles rouge et verte dessus.

Puis j'ai roulé en faisant des cercles, dans le brouillard, avec le haut-parleur PA allumé, en faisant clignoter mes feux s12Fryer, Jane: " A close encounter with Mr Lemon Head: The very down-to-earth truth behind those UFO stories", Daily Mail, 2009-08-19.

Son témoignage est cependant critiqué pour nombre d'incohérences (la voiture est décrite comme une vieille Plymouth de 1979 alors que l'incident date de noël 1980 ; il n'y avait pas de brouillard signalé cette nuit-là). Finakement Conde écrira dans une liste de diffusion, à propos de la date de l'incident :

Pour des raisons difficiles à expliquer, j'ai l'impression que j'ai pulled my stunt lors d'un exercice. Nous n'aurions pas e u un exercice pendant le congé de Noël. C'est une forte indication que ma stunt n'est pas la source de cet incident spécifique.

Plus tard, en septembre 2009, peu après la publication d'archives britanniques sur le cas, un camionneur déclare être le probable responsable de l'incident, à cause de son véhicule rempli de fertilisant volé auquel il avait mis le feu s13Britten, Nick: "Britain's most celebrated UFO sighting was a 'lorry full of fertiliser'", Telegraph, 4 septembre 2009.

En l'année suivante, Halt réaffirme son témoignage dans une déclaration sous serment, dans laquelle il conteste formellement l'hypothèse du phare (ils voyaient les 2 phénomènes simultanément) et fait clairement état de sa conviction d'une origine extraterrestre s14Halt, C. I.: Affidavit, 17 juin 2010.

Gaffe ?

Vers 1981, faux module de commande Apollo utilisé par le 67ème ARRS pour      s'entraîner à de potentielles missions de sauvetage d'urgence. Par la suite utilisé comme "insigne" d'escadron à      la base RAF de Woodbridge s15"Photos", National Museum of the U.S. Air Force
Vers 1981, faux module de commande Apollo utilisé par le 67ème ARRS pour s'entraîner à de potentielles missions de sauvetage d'urgence. Par la suite utilisé comme "insigne" d'escadron à la base RAF de Woodbridge s15"Photos", National Museum of the U.S. Air Force

En décembre 2009, alors qu'on est sur le point de fêter les 30 ans de l'affaire, refait surface l'hypothèse de la dissimulation d'une gaffe énorme lors du transport héliporté de la capsule d'entraînement (boilerplate ou bp n° 1206) à la récupération des programmes Apollo et Skylab. Beaucoup de gens ont vu des lumières et un couple a dit avoir vu un hélicoptère avec un grand objet conique en-dessous. Il volait bas, a probablement percuté les éclairages de la route et a fait tomber la capsule dans la forêt. Ils sont revenus la récupérer le lendemain. A l'époque l'USAF hébergeait l'équipe qui était responsable de la récupération des capsules de fusées lunaires Apollo si elles atterrissaient ailleurs qu'aux États Unis, déclare Graham Haynes, le conservateur du BCWM s16"UFO hunters claim alien incidents are 'US airmen covering up blunders'", The Telegraph, 2010-12-20. Il décrit les activités d'entraînement à la récupération de capsules de test du 67ème Escadron Aérospatial de Sauvetage et Récupération, basé à la base RAF de Woodbridge, qui aurait pour tâche de récupérer des satellites espions : Ils sortaient généralement dans [la rivière] Deben ou juste au large de la côte à Bawdsey, lâchaient le module dans la mer et s'entraînaient à récupérer les astronautes du module n2Ce faux module de commande Apollo, fabriqué en acier par North American Aviation Inc., haute de 3,25 m, large de 3,90 m et pesant 4,08 t sera par la suite confiée au musée de l'Air et de l'Espace de l'Institut Smithsonian (n° inventaire A19772769000), qui la prêtera à partir de 1992 au réutilisée par la 920ème Escardille de Sauvetage, située à la base de Patrick (Floride).

Comment expliquer les lumières rouges et bleues sur l'objet alors ? Peut-être des feux de signalement justement, destinées à repérer l'objet transporté.

Farce ?

Un autre scénario proposé est que la gaffe soit en fait intentionnelle. Des gens de la Force Aérienne auraient déposé la capsule pour faire une blague, juste pour ajouter la "preuve" concrète d'un engin aux témoignages d'observations de lumières étranges. Errol Frost, également du BCWM, indique : [Les gars du] 67ème, qui font des canulars et des farces techniques, ont pensé qu'ils pouvaient fabriquer une affaire d'ovni. C'était Noël, tout le monde était joyeux, et c'est là que tout à commencé s17Woodger, Andrew: "Rendlesham Forest UFO mystery still leaves questions", BBC Suffolk, 2010-12-18.

Test ?

Une dernière possibilité est une opération destinée à étudier les réactions du personnel. Après l'incident des histoires contradictoires fuitèrent dans la presse et parmis les enquêteurs privés, certaines provenant apparemment de la réception de la base militaire. La conclusion de Jacques ValléeVallee, Jacques est que l'événement à toutes les caractéristiques d'une affaire montée pour les témoins, peut-être pour étudier leurs réactions psychologiques s18"Heretic Among Heretics: Jacques Vallee Interview", 60 Greatest Conspiracies of All Time, 1993.

s19Ridpath, Ian: "The rendlesham forest UFO case" - Enquête sceptique réputée par un journaliste et astronome britannique s20Bruni, Georgina: You can't tell the People, 2001 s21Pope, N.: "An intelligence visited the woods — it did not originate on Earth", Daily Mail, 15 mai 1996 s22Warren, Larry & Robbins Peter: Left at Eastgate, 1997 - Le témoignage controversé d'un des soldats protagonistes. Rudiak, David: "Pictorial Guide to the 1980 Rendlesham UFO Incident Area", Roswell Proof, 31 août 2010

SAS vs USAF

Fin 2018 David ClarkeClarke, David fait part de son enquête : l'ovni de Rendlesham ne serait qu'une vengeance de SAS contre l'USAF qui, lors d'une tentative d'intrusion des premiers pour tester la sécurité de leur base, les avait maltraités et traités d'étrangers (aliens) non identifiés. Il cite notamment le témoignage d'un certain "Frank" du SAS s23"Has the mystery of 'Britain's Roswell' finally been solved? Rendlesham Forest UFO 'landing' was a prank SAS tricksters played on US Airmen, insiders claim", Daily Mail, 2018-12-30 tout en le remettant en cause, les déclarations de "Frank" ne semblant pas venir d'un membre de SAS selon d'autres militaires s24Clarke, D.: "Who Dares Wins?: Britain’s Roswell meets the SAS", Dr David Clarke Folklore and Journalism, 2018-12-27.

Malgré cela Nick PopePope, Nick présentera la position de Clarke comme soutenant le témoignage de "Frank" s25Pope, N.: Tweet, 2018-12-30.

Mail anonyme

Le polaroïd anonyme
Le polaroïd anonyme

Le mardi 27, un site publie ce qu'il présente comme un mail anonyme d'une personne prétendant être un ancien policier qui aurait été témoin de l'apparition d'une soucoupe volante près de Woodbridge le vendredi 26 décembre 1980 à 01:55. Son courrier contient la photo d'une source lumineuse, le seul Polaroid montrant quelque chose sur les 3 qu'il aurait pris à cette occasion. Il cite aussi d'autres témoignages, anonymes également s26"Another Rendlesham UFO photo has emerged", Unexplained Mysteries, 2021-04-27.