Sanmartín vit à Madrid (Espagne). Il est infirmier dans un hôpital psychiatrique.
La nuit du le , Sanmartín quitte sa maison de Cuatro Caminos pour aller se promener, afin
d'oublier son mal de dents. En sortant de la route de Coruña (Corogne), il rencontre 1
humanoïde blond étrange de 1,65 m, vêtu d'une espèce de combinaison comme celle utilisée par les aviateurs
,
irradiant l'amour et la compréhension. Celui-ci lui fait signe d'attendre, part prendre quelque chose dans sa soucoupe
noirâtre de 3 m de diamètre environ, qu'il confie à Sanmartin. Ce dernier, stupéfait, accepte, et regarde alors
l'humanoïde descendre dans un ravin, embarquer dans son vaisseau et décoller en oblique dans le ciel nocturne,
disparaissant entre les nuages. L'objet qu'il a dans les mains est 1 pierre couverte de 9 signes s1Guerrero, David: "Ovnis a la Española", El Umbral Inexplorado, 2003.
L'affaire est bientôt relayée par la presse s2Baquero, Arcadio: "Marte pone en Madrid su primera piedra", quotidien El Alcázar. Alors que nombreux sont ceux qui remettent l'expérience en question (une épigraphe qui les examine les considère comme des bêtises aléatoires), d'autres voient dans la pierre la 1ʳᵉ preuve véritable d'une présence extraterrestre sur Terre.
Severino Machado, un prêtre, devient le plus fervent soutien de Sanmartín, consacrant des heures à l'étude des mystérieux signes de la "pierre martienne". Les longues heures d'étude du père Machado aboutissent à la déclaration que la pierre ne vient pas de Mars mais de Saturne. Selon lui, les inscriptions contiennent le message suivant :
Message de Saturne à la Terre - nous sommes sur un voyage aller-retour pour établir des liens amicaux avec l'ensemble de la Terre. Il y a un chemin plus court pour vous atteindre en exploitant la conjonction d'un corps céleste entre Saturne et la Terre (...) s3Corrales, Scott: "The Fabulous Fifties - The early days of UFO in the Spanish-Speaking World", 2006.
Machado et la "pierre martienne" finissent par trouver leur chemin dans les conférences de Fernando Sesma à la Baleine Joyeuse, ce dernier invitant même Sanmartin à devenir membre à vie du comité directeur de sa société. Tous s'ingénient alors à leur tour à déchiffrer le message. Les discussions vont bon train, jusqu'à ce que Sesma, féru de cryptographie et de graphologie, en propose le déchiffrage suivant :
Nous venons des hautes sphères célestes, vers votre monde divisé.
Bientôt l'arc du ciel s'unira à la droite terrestre.
Mais, pour éviter le choc, il y aura une période de contacts préliminaires.
L'union sera heureuse.
Vous vous appuierez sur nous et votre croix sera moins lourde à porter.
Vous surmonterez vos mauvais penchants quand nous nous abriterons tous sous un même toit.
Et vous connaîtrez enfin la paix s4FIF International Features. 317-29356. Communiqué de Martin Bernvelt, correspondant à Madrid.
Sesma entreprend alors de reproduire les mystérieux signes de façon qu'ils soient visibles du ciel. À l'endroit de la rencontre de Sanmartín, il trace les signes au sol.
Sanmartín écrit un livre sur son histoire s5The Space Rock. Après plusieurs examens et analyses, la pierre aurait bien semblé produite par l'industrie humaine s6Caudron, D.: "Les amis des visiteurs de l'espace".
en Sanmartín déménage au Brésil. Il publie un livre s7Sanmartín, A.: El embajador de las estrellas - Una piedra extraterrestre, 1977, Cielo Sur ("L'ambassadeur des étoiles"), et fournit un nouveau rapport indiquant que la pierre était composée de corydon, de calcite, de magnésite déshydratée, de carbonate d'aluminium, de silicate de calcium et d'argent s8Bautista, Jose Manuel Garcia: "Sanmartín: la piedra de los extraterrestres", Elite Diario, 2020-08-30.