Jean-Gabriel Greslé

Greslé naît le mercredi 16 novembre 1932 à Aubervilliers. À 8 ans, il aurait lu le Juif errant, la totalité du Comte de Monte Christo, serait entré en 6ᵉ à 9 ans, et au Lycée Voltaire à 10 ans. Par la suite, il s’intéresse plus au scoutisme qu’à ses études secondaires qui sont médiocres s1"Extraterrestres SECRET d'ETAT", FEA, 2010-06-11 .

Pilote de chasse

En octobre 1951 il s'engage dans l'armée.

En l'année suivante, alors qu'il élève-pilote de chasse au Cadet Club de l'USAF en Caroline du Nord, Greslé entend à la radio annoncer que les émissions sont arrêtées dans tout le territoire des USA car des échos non identifiés viennent d'être détectés au-dessus de la Maison Blanche et du Pentagone. La radio demande de ne pas quitter l'écoute, mais au bout d'une demi-heure, on parle d'événement incertain. A la même époque, Un instructeur et son élève révèlent à Greslé leur expérience de croisement d'un engin "bizarre" en vol de nuit.

En juin 1953 il reçoit ses ailes d’argent et son brevet de pilote militaire, avec la promotion 53D.

Après l’école de tir sur F-84G Thunderjet à la base USAF de Luke (Arizona), il est affecté au 2/3 Champagne à Reims puis au 1/22 Saintonge en Indochine où, en septembre 1955 à Cap Saint Jacques (Vietnam), avec un ami pilote de chasse également, il aperçoit une énorme boule jaune ressemblant à un météore, qui descend à 45° vers l'horizon puis semble rebrousser chemin en laissant derrière elle une traînée lumineuse d'un vert intense.

Par la suite il est affecté au 3/10 à Creil.

Libéré de ses obligations militaires, il se consacre pendant 3 ans à la la prospection aérienne (recherche aéroportée de matériaux fissibles en Afrique), ainsi que pour le Commissariat à l'Énergie Atomique.

Pilote de ligne

Greslé
Greslé

Il prépare le concours d’entrée à Air France, et entre dans la compagnie en septembre 1963 s2S. G.: "Ancien pilote à Air France : «J'ai eu la preuve de l'existence des ovnis»", La Dépêche, 2013-07-01 Il commence 2nd pilote sur Caravelle et sur Boeing 707.

En 1968 au Brésil, aux commandes d'un Boeing 707, entre Rio de Janeiro et Florianopolis, à 10 800 m d'altitude, il remarque sur l'écran de son radar un écho en forme de goutte d'eau. Il pourra mesurer la vitesse de l'engin (près de 5300 km/h) mais n'aura jamais de contact visuel, car il volait dans une couche nuageuse située sous le Boeing.

Co-pilote à Air France, il a à l'occasion de lire le rapport Condon à l'époque sa parution à New York. La lecture est ardue, mais les annexes le convainquent que l'Armée de l'Air et le projet Blue Book ne sont pas sincères. Il est encouragé dans cette conviction par d'autres documents, tels les AFR-200-2 ou le JANAP-146, ou montrant l'intérêt pour le sujet par l'Armée américaine et les services de renseignement, en contradiction avec l'image qu'il perçoit dans la presse ou le public. Ayant accès à 1600 pages dactylographiées venant du FBI, il indique à qui veut le savoir comment se les procurer s3Greslé, J.-G.: Les documents interdits - Ce que savent les états-major, Dervy 2004, ISBN 2844542743.

Airmiss

Le vendredi 27 23:50, alors qu'il pilote le Boeing 747-Combi du vol Air France AF 6842 relie Los Angeles à Montréal : La nuit est parfaitement claire et la visibilité excellente tandis que nous passons au nord de la ville de Detroit. La fin du vol en croisière à 11 500 m d'altitude approche. Dans la glace latérale droite, derrière la tête du copilote, j'aperçois une épaisse traînée lumineuse qui dépasse l'avion à grande vitesse. Elle est attachée à un groupe serré de 3 sphères d'apparence métallique et la trajectoire suivie par ce phénomène est rigoureusement parallèle à notre route. Son altitude est légèrement au-dessus de l'horizon. Un chronométrage précis permet de voir que les objets nous doublent en 15 s. En tendant ma main à bout de bras, tout en alertant mon équipage, j'obtiens des mesures angulaires précises du phénomène. Au moment où je vais demander des explications au contrôleur de la navigation aérienne sur ce "trafic" non annoncé, c'est lui qui appelle pour me demander de décrire ce qui vient de nous dépasser. 2 autres vols commerciaux, un Olympic Airways et un Lufthansa, interviennent sur la même fréquence pour confirmer cette observation. Je demande alors à la tour de contrôle si ses radars visualisaient ce curieux engin et lui annonce que j'envisage de déposer un "airmiss", une procédure prévue en cas de risque de collision grave. Très gêné, le contrôleur confirme que l'avion d'Air France était bien le plus proche du phénomène mais que celui-ci n'avait jamais été à moins des 9 km réglementaires pour justifier une telle procédure. Cette distance minimum de passage de l'objet me permet d'évaluer ses dimensions et sa vitesse. Les calculs montrent que le phénomène se déplaçait à une vitesse supérieure à 3400 km/h. Le groupe d'engins qui précédait la traînée lumineuse pouvait avoir un diamètre de 100 m environ tandis que la traînée, très dense, opaque et lumineuse sur toute sa longueur, s'allongeait sur environ 2 km... Il a été estimé que les 3 objets sphériques étaient à 10 km du Boeing 747, volaient à 3300 km/h (contre 900 km/h pour l'avion) et avaient un diamètre de 40 à 50 m environ.

Observation

Le soir du 5 novembre 1990 à Gretz-Armainvilliers (Seine-et-Marne), en sortant d'un cours il aperçoit avec des amis une structure rectangulaire se déplaçant vers l'est et balisée de nombreuses lampes rouges. Elle a la forme d'une flèche de grue avec, à l'avant, 2 phares projetant une lumière blanche. La longueur apparente de l'objet est estimée à 400 m et son épaisseur à 80 m environ, soit des dimensions un peu plus grandes que celles de la Tour Eiffel. La vitesse de l'objet est assez faible (entre 150 et 300 km/h) mais le plus impressionnant est le silence avec lequel il se déplace.

Après 39 ans d'aviation et 17 500 h de vol, Greslé prend sa retraite et écrit divers livres témoignant de ses enquêtes et expériences personnelles sujet des ovnis s4Greslé, J.-G.: Objets volants non identifiés : un pilote de ligne parle, Guy Trédaniel 1993 s5Greslé, J.-G.: Hypothèse Extra-Terrestre, Guy Trédaniel, 1994. Il continue de s'interroger, non pas sur la matérialité d'un phénomène — qu'il considère comme amplement prouvée — mais sur son origine. Il déclare : Pour moi, prises dans leur ensemble, mes observations se rapportent peut-être à des technologies humaines gardées secrètes par les états-majors militaires ou alors à des phénomènes relevant d'une science que l'humanité ne possède pas encore.

En 1995, il fait partie avec Alain H. BoudierBoudier, Alain H. des experts audtionnés pour l'élaboration du rapport sur les ovnis issu de la DRM. Cette année-là Bernard Thouanel, qui prévoit un 1er numéro VSD HS consacré au sujet mais ne connait pas grand monde dans le milieu ufologique français, contacte notamment Greslé, qui a collaboré à l'hebdomadaire lors de l'affaire de l'"autopsie de Roswell". Greslé, avec BoudierBoudier, Alain H., devient conseiller du magazine, propose des thèmes pour ce 1er numéro consacré à l'ufologie, tels les "anomalies lunaires" ou le "visage de Mars" mais qui ne convainquent pas la rédaction. Le sérieux officiel et scientifique que le magazine recherche sera trouvé en 1998 à l'occasion de la préparation d'un nouveau numéro, et d'un déjeuner-débat dans le restaurant parisien Fouquet's, en février 1998, où Greslé et BoudierBoudier, Alain H. sont invités comme consultants aux côtés de personnalités intéressées par le phénomène ovnis, tels Jean-Jacques Vélasco, François LouangeLouange, Francois, Jean-Claude Ribes, Bernard Norlain, ou p.

En mai 2013, il publie un nouveau livre s6Greslé, J-G.: 1942- 1954 - la genèse d'un secret d'état, éditions DEVRY, 2013-05. défendant la thèse d'un secret d'état.

Par la suite Greslé, commence à donner des conférences où il montre ce qu'il présente être une preuve d'une dissimulation officielle : un document décrivant la prise en charge des "OVNIs/OANIs" par des directions de la SGDN. C'est en fait la page de ce site, RR0.org, qu'il présente, à tort, comme un document officiel s7Beau, J.: "À propos du SGDN", Javarome.org, 2018-05-16.