Carl Farlow

Le lundi 6 novembre 1967 à lundi 6 novembre 1967 à 2, sur la route A-338 reliant les villages de Sopley et d'Avon, dans le Hampshire (Angleterre), Carl Farlow conduit un camion chargé de cuisinières. Il approche d'un carrefour près d'un pont traversant la rivière Avon, lorsque les phares de son fourgon s'éteignent. Son moteur diesel (qui ne dépend pas d'un dispositif d'allumage électrique) continue à fonctionner et, présumant un simple court-circuit, il s'arrête pour chercher la cause de ce brusque dérèglement.

Avant qu'il n'ait eu le temps de descendre de la cabine, il est étonné d'apercevoir un curieux objet de forme ovoïde qui se déplace de droite à gauche en travers de la route, en face de lui, à environ 7,50 m du sol. Il est de couleur magenta, avec une base blanche, et fait environ 24 m de long - assez gros pour surplomber les deux côtés de la route alors qu'il la franchissait, exhalant une odeur comme "une mèche de perceuse s'attaquant à du bois" et faisant un bruit "semblable à celui d'un réfrigérateur". En traversant la route, l'engin accéléra graduellement, et au bout de quelques secondes, il disparaît entièrement du champ de vision de Farlow.

Farlow réalise alors qu'une Jaguar, qui était venue de la direction opposée, est en rade de l'autre côté de la trajectoire de l'ovni. Son conducteur, un vétérinaire, s'approche de Farlow et lui explique que son véhicule est hors d'usage et que sa passagère fait une crise d'hystérie. Puis il propose d'appeler la police, ce qu'ils font d'une cabine proche - en état de fonctionner bien que ses lumières soient, elles aussi, mortes - et la police les rejoint peu de temps après. Son inspection préliminaire du site révèle que la surface de la route semble avoir fondu - ce qui est presque inconcevable en plein hiver anglais. La passagère du vétérinaire, en état de choc, est emmenée à l'hôpital pour être soignée, tandis que les deux hommes sont interrogés, d'abord par la police, puis par un officiel du ministère de la Défense.

Le lendemain, Farlow retourne à son camion. Un bulldozer nivèle la route, on repeint la cabine téléphonique et d'autres individus semblent examiner l'endroit à l'aide d'instruments. Environ une semaine plus tard, sur la même route, Farlow constatera que quelque 70 m de ce tronçon de route ont eu droit à un nouveau revêtement.