CFSI

Le Civilian (Flying) Saucer Investigation (à ne pas confondre avec le CSI de New York) est un groupe d'amateurs ayant démarré ses activités à Los Angeles fin 1951, sous la houlette d'ingénieurs de l'aéronautique , séduits par l'hypothèse d'engins ultra-performants. La création du groupe correspond aussi à ce qui est ressenti comme une apathie du gouvernement sur le sujet des ovnis.

On compte parmi ses membres :

Le "Civilian Saucer Investigations" est organisé par sighter Ed J. Sullivan (debout). Il inclut le Dr. Walther Riedel (derrière Sullivan), qui fut le concepteur en chef au grand laboratoire de fusées allemand de Peenemunde s1Life
Le "Civilian Saucer Investigations" est organisé par sighter Ed J. Sullivan (debout). Il inclut le Dr. Walther    Riedel (derrière Sullivan), qui fut le concepteur en chef au grand laboratoire de fusées allemand de Peenemunde    s1Life

En Avril l'année suivante, le groupe est cité par un article de Life. Peu après il reçoit de nombreux courriers signalant des observations d'ovnis du monde entier, que le groupe partage avec le projet officiel d'étude des ovnis à l'ATIC. Les magazines True et le Reader's Digest parlent aussi du CSI. En septembre paraît la 1ʳᵉ newsletter du groupe.

Enjanvier 1953, la Commission Robertson indique :

La Commission a pris connaissance de l'existence de tels groupes comme les "Enquêteurs Civils sur les Soucoupes Volantes" (Los Angeles) et l'"Organisation de Recherche sur les Phénomènes Aériens (Wisconsin). Il a été considéré que de telles organisations devraient être surveillées en raison de leur potentielle grande influence sur les pensées de masse si des observations répandues devaient intervenir. L'irresponsabilité apparente et l'utilisation possible de tels groupes dans des buts subversifs devraient être gardées à l'esprit.

En l'année suivante, ne pouvant suivre le rythme administratif imposé par son succès, le groupe cesse ses opérations, après avoir produit 4 newsletters. Ses énormes archives de cas reçus passent de main en main pour arriver au NICAP, puis au CUFOS.

Références :