CODA

En 1970, par suite de l'augmentation du trafic aérien français et parce que la circulation opérationnelle militaire et la circulation aérienne générale civile utilisent le même espace aérien, on procède à une division du territoire en ZAD adaptées aux régions et reliées au Commandement Opérationnel de la Défense Aérienne, basé à Taverny.

Le vendredi 28, le CODA détecte une piste radar (primaire) non identifiée correspondant à l'observation du commandant Jean-Charles Duboc et son équipage.

Le vendredi 28 janvier 1994 a lieu l'observation de Jean-Charles Duboc et, en application de la procédure existante, Reims informe le CODA de Taverny de l'observation faite par l'équipage et demande à d'appliquer dès l'atterrissage la procédure Airmiss. Le CODA a effectivement enregistré au même moment une piste radar initiée par le centre de contrôle de Cinq-Mars-La-Pile correspondant en lieu et en heure au phénomène observé. Cette piste radar, qui a été enregistrée pendant , croise bien la trajectoire du vol AF 3532 et ne correspond à aucun plan de vol déposé. Il faut noter que le phénomène disparaît au même instant à la vue de l'équipage et des scopes radars. Les investigations menées par le CODA permettent à la fois d'exclure l'hypothèse du ballon-sonde et de connaître la distance précise de croisement des 2 trajectoires et donc ramener à 250 m de long la taille approximative de l'engin. Cependant, cette information ne sera portée à la connaissance du SEPRA qu'en 1996.

Le jeudi 6, le CODA devient le CCOA.