Les crashes du WTC

Avec la force de l'impact, quelques-uns des débris des appareils passent entièrement à travers les tours.    Un fragment carbonisé de train d'atterrissage à l'intersection des rues de West et de Rector sera le seul identifié    comme appartenant au vol 11 s1Rapport de      la FEMA, chapitre 1
Avec la force de l'impact, quelques-uns des débris des appareils passent entièrement à travers les tours. Un fragment carbonisé de train d'atterrissage à l'intersection des rues de West et de Rector sera le seul identifié comme appartenant au vol 11 s1Rapport de la FEMA, chapitre 1

A mardi 11 septembre 2001 à 08:45 et 09:03, 2 avions vont s'écraser respectivement sur les tours WTC 1 et WTC 2, qui s'effrondreront par la suite.

Ces événements provoqueront la stupéfaction de nombre de personnes.

Comment les tours ont-elles pu s'effondrer ?

Impacts d'avions

Des avions ont pourtant déjà percuté des tours

Par exemple, en 1945 un bombardier américain, perdu dans le brouillard de New York, s'était écrasé accidentellement entre le 78ème et le 79ème étage de l'Empire State Building causant la mort de 14 personnes et blessant 26 autres. Mais l'Empire State Building, lui, a tenu le coup.

Ce n'est pas cependant un exemple comparable : le boeing 767 de 170 t (contre 10 t pour le B-25 de 1945) était chargé de passagers et surtout 24 000 gallons de carburant (détourné long courrier exprès) contre 900 pour le B-25. Sans oublier bien sûr que ces masses sans comparaison étaient mues par des vitesses très différentes (170 t à 900 km/h par des gens qui voulaient percuter la tour de pleine face et à pleine vitesse, contre 10 t à 440 km/h par quelqu'un qui la percute involontairement). Pour calculer l'énergie cinétique d'un tel impact on multiple la moitié de la masse par la vitesse au carré. Sans compter l'énergie calorifique qui s'en est suivie (26 fois plus de carburant enflammé, et pas du carburant de 1945).

Les tours du WTC étaient conçues pour résister à plusieurs impacts de Boeing 707

Si un document de l'Autorité Porturaire de New York et du New Jersey (PANYNJ) indiquait que l'impact d'un [pas plusieurs] Boeing 707 fut analysé durant la phase de conception des tours du WTC. Cependant, les enquêteurs du NIST ne parvinrent pas à localiser une quelconque documentation des critères et méthode utilisés dans l'analyse d'impact et, par conséquent, n'ont pas pu vérifier l'affirmation selon laquelle une telle collision ne résulterait qu'en des dommages locaux qui ne pourraient pas provoquer un effondrement ou un dommage substantiel au bâtiments2Section 5.3.2, NIST NCSTAR 1.

La capacité à mener des rigoureuses de l'impact de l'appareil, du développement et de la diffusion des incendies qui s'ensuivent, et des effets des incendies sur la structure n'est que récente. L'approche de la modélisation structurelle ayant été développée pour l'enquête du NIST sur le WTC, la capacité technique accessible à la PANYNJ et ses consultants et sous-traitants de réaliser de telles analyses dans les années 1960s aurait été assez limitée en comparison de celles fournies pour l'enquête du NIST.

Les dommages de l'impact d'un Boeing 767 (qui est environ 20 % plus gros qu'un 707) dans chaque tour sont bien documentés dans NCSTAR 1-2. Les dommages massifs furent causés par la grande masse des appareils, leur vitesse et élan élevés, qui endommagèrent l'acier relativement léger des colonnes extérieures sur les étages impactés. Les résultats des analyses d'impact du NIST correpondent bien aux observations (d'après les photos et videos et l'analyse de l'acier récupéré du WTC) des dommages extérieurs et de la quantité et localisation des débris sortant des bâtiments. Cet accord étaye le premisse que les dommages structurels sur les tours étaient dûs aux impacts des avions et non à des forces alternatives s3Question 1 de "Fact sheets", NIST, 30 août 2006.

Incendies

Aucun gratte-ciel à la structure d'acier ne s'est jamais effondré avant ou depuis à cause d'incendies

Le carburant d'avion ne peut faire fondre de l'acier arguent les ‪‎conspirationnistes‬, alors qu'il suffit de l'amollir pour qu'il cède.

Les températures dues aux incendies ne sont effectivement pas suffisantes pour que les immeubles s'effondrent. Les effondrements des tours du WTC n'ont pas été provoqués par un tel incendie "conventionnel" ou même par les incidendies simultanés qui firent rage sur plusieurs étages ce jour-là. Encore une fois, les tours se sont effondrées à cause :

  1. de l'impact des avions qui avaient brisé et endommagé des piliers porteurs, délogé le revêtement isolant ignifuge entourant les treillis du plancher et des piliers d'acier, et largement dispersé le carburant du jet sur plusieurs étages ; et
  2. des énormes incendies allumés avec le carburant des avions qui s'ensuivirent qui affaiblirent l'acier de la structure alors affaibli.

Aucun immeuble aux États-Unis n'a jamais été soumis aux dommages structurels massifs et aux incendies simultanés sur plusieurs étages que les tours ont connu ce 11 septembre 2001 s4Question 3 de "Fact sheets", NIST, 30 août 2006.

La tour Windsor dont l'incendie en 2005 fit s'écrouler sa partie conçue avec des poutrelles métalliques

Concernant le fait qu'une structure en acier puisse céder suite à un incendie, cela est ironiquement démontré par l'exemple de l'incendie de la tour Windsor à Madrid en 2005, souvent cité par les complotistes comme exemple d'une tour ne s'étant pas (entièrement) effondrée suite à un incendie. En fait à partir de son 17ᵉ étage, cette tour a sur la périphérie une structure en acier, semblable à celle des WTC1, WTC2 et WTC7, qui s'est effondrée. Seule la partie en béton a tenu. On notera aussi des coulées visibles le long des façades, comme observé sur les WTC 1 et 2.

Débris

Comment se fait-il que l'on retrouve le passeport "intact" d'un terroriste au sommet de la pile de débris ?

Ce passeport, décrit étant celui de Mohammed Atta n1Ramassé par un passant et confié à Yuk H. Chin (inspecteur de la police de New-York) qui le confiera lui-même au FBI s5Note 109, Rapport de la commission d'enquête, p. 40), était en fait ce celui de Satam al Suqami (un autre des pirates de l'air), ramassé au sol parmi les débris du crash, avant que les tours s'effondrent. D'autres papiers et effets personnels plus ou moins "intacts" n2Carte bleue de Waleed Iskandar, passager du vol UA 11 n3Carte "miles" de Lisa Anne Frost, passagère du vol UA 175 n4Documents appartenant à CeeCee Lyles, passagère du vol UA 93 n5Permis de conduire de John Talignani, passager du vol UA 93 n6Passeport de Saeed al-Ghamdi, pirate de l'air du vol UA 93 n7Partie du passeport de Ziad Jarrah, pirate de l'air du vol UA 93 n8Carte d'étudiant saoudienne établie au nom de Majed Moqed, l'un des pirates de l'air du vol AA 77 furent aussi retrouvés.

Démolition contrôlée ?

Des non-experts peuvent avoir une impression d'une démolition contrôlée, mais des experts en démolition rappelent nombre de différences s6Blanchard, Brent: "A Critical analysis of the collapse of WTC towers 1, 2 & 7 from an explosives and conventional demolition industry viewpoint", Implosion World, 8 août 2006s7 Popular Mechanics, parties 4 & 5, mars 2005 s8"9/11 Debunked: Controlled Demolition Not Possible" :

s11"WTC (demolition)", 911 myths

Cette théorie, outre la stupéfaction d'assister à un effondrement sans précédent, suppose l'action d'explosifs plus ou moins (thermite) visibles et sonores placés à l'avance dans les tours effondrées.

Explosions ?

On voit des débris sont soufflés par les fenêtres, comme s'il y avait de charges explosives. Egalement comme des "bouffées" de fumée au moment où chaque tour du WTC a commencé à s'effondrer, comme s'il s'agissait d'une démolition contrôlée.

Ceci est attendu puisque la masse tombante du bâtiment a compressé l'air des étages sous elle (comme le ferait un piston) forçant de la fumée et des débris légers (papier, béton pulvérisé, etc.) à sortir par des fenêtres et entre les piliers lorsque les étages inférieurs cédaient les uns sur les autres s12Section 6.14.4 du NIST NCSTAR 1 (l'air doit bien s'évacuer quelque part). Il est d'ailleurs significatif que des "bouffées" semblables aient été observées de nombreuses fois dans les étages en feu des 2 tours avant leur effondrement, peut-être en raison des murs ou portions d'un étage qui s'effondraient. De telles bouffées sur le WTC 1 furent même observées lorsque le WTC 2 fut frappé par le 2ᵉ appareil. Ces observations confirment que même des surpressions mineures furent transmises dans les tours et forcèrent de la fumée et des débris hors du bâtiment s13Question 4 de "Fact sheets", NIST, 30 août 2006.

Données sismiques

Il y aurait 2 pics distincts (1 pour chaque tour) dans les enregistrements sismiques avant que les tours s'effondrent, comme s'il y avait eu une explosion dans chaque tour.

En fait les pics commençèrent à peu près après le début de l'effondrement de chaque immeuble et continuèrent pendant à peu près . Ils furent le résultat de débris des tours percutant le sol. Il n'y eut aucun signal sismique avant le début de l'effondrement d'une tour ou de l'autre. L'enregistrement sismique ne contient aucun élement indiquant que des explosions aient eut lieu avant l'effondrement des tours s14Question 5 de "Fact sheets", NIST, 30 août 2006.

Effondrement en chute libre ?

Les tours du WTC ne se sont effondrées qu'en (WTC 1) et (WTC 2), — des vitesses qui sont à peu près celles d'une balle lâchée d'une hauteur similaire dans le vide (sans résistance de l'air).

C'est effectivement ce que le NIST a estimé comme temps écoulés pour que les premiers panneaux extérieurs touchent le sol après le début de l'effondrement de chacune des tours. Ces temps écoulés furent basés sur :

  1. Un chronométrage précis du début de l'effondrement sur les éléments video, et
  2. les signaux (sismiques) de mouvement du sol enregistrés depuis Palisades (New York), qui furent aussi précisément time-calibrated for wave transmission times from lower Manhattan s15NCSTAR 1-5A.

Ces temps d'effondrement montrent que :

…la structure sous le niveau du début d'effondrement offrait une résistance minimale à la masse de bâtiment s'effondrant à et au-dessus de la zone d'impact. L'énergie potentielle dégagée par le mouvement vers le bas d'une grande masse de bâtiment dépassait de loin la capacité de la structure intacte en dessous d'absorber cette énergie à travers une énergie de déformation.

Les étages sous le niveau du début d'effondrement ne fournissant que peu de résistance à l'énergie énorme dégagée par la masse qui tombait, la section du bâtiment au-dessus tomba pratiquement en chute libre, comme on le voit dans les videos. Les étages en dessous cédant les uns après les autres, la masse tombante augmenta, augmentant encore plus la demande sur les étages en dessous, qui ne purent stopper la masse en déplacement s16Section 6.14.4 du NIST NCSTAR 1.

En d'autres mots, l'élan (qui équivaut à la masse multipliée par la vitesse) des 12 à 28 étages (WTC 1 et WTC 2, respectivement) tombant sur la structure qui les soutenait en dessous (qui n'était conçue que pour résister au poids statique des étages au-dessus et non à des effets dynamiques dûs à l'élan vers le bas) dépassa tellement la capacité de résistance de la structure en dessous qu'elle (la structure en dessous) fut incapable de stop ou même ralentir la masse tombante. L'élan vers le bas ressenti par chaque étage plus inférieur fut encore plus grand) cause de la masse croissante.

D'après les éléments video, des portions significatives des cœurs des 2 bâtiments (en gros 60 étages du WTC 1 et 40 étages du WTC 2) sont connus pour avoir tenu 15 à 25 s après le début de l'effondrement avant qu'ils commencent aussi à s'effondrer. Ni la durée des enregistrements sismiques ni les éléments video (en raison de l'obstruction de la vue causée par nuages de débris) ne sont des indicateurs fiables du temps total qu'il a fallu pour chaque immeuble s'écroule complètement s17Question 6 de "Fact sheets", NIST, 2006-08-30.

Le NIST n'a pas envisagé une hypothèse de 'démolition contrôlée' avec une modélisation informatique et explication correspondante comme il l'a fait pour l'hypothèse 'théorie des crèpes'. Il n'y a aucune analyse d'effondrement progressif' après le moment du début de l'effondrement, ni aucune considération de l'hypothèse d'une démolition contrôlée.

Le NIST a mené une enquête extrêmement approfondie de 3 ans sur ce qui a amené les tours du WTC à s'effondrer, comme cela est expliqué sur le site dédié du NIST. Cela a inclu d'envisager un certain nombre d'hypothèses pour les effondrements des tours.

Quelques 200 experts techniques — dont près de 85 experts de carrière du NIST et 125 des meilleurs experts du secteur privé et universitaire — ont examiné des dizaines de milliers de documents, interrogé plus de 1000 personnes, examiné 7000 segments de film video et 7000 photographies, analysé 236 morceaux de métal issus des débris, effectué des tests en laboratoire et des simulations informatiques sophistiquées de la série d'événements qui se produisirent entre le moment où les appareils frappèrent les tours et où celles-ci commençèrent à s'effondrer.

Sur la base de cette enquête poussée, le NIST a conclu que les tours du WTC se sont effondrées parce que :

  1. l'impact des avions a
    1. brisé et endommagé les piliers porteurs
    2. délogé le revêtement isolant ignifuge
    3. délogé les poutrelles d'acier triangulées du plancher et des pilliers d'acier
    4. largement dispersé le carburant du jet sur plusieurs étages 
  2. les incendies énormes sur plusieurs étages déclenchés par le carburant des jets (qui atteignirent des températures jusqu'à 1000 °C) affablirent significativement les planchers à l'ignifugation délogée jusqu'à ce que les sols s'affaissent et tirent les pilliers extérieurs vers l'intérieur. Ce mena à ce que les colonnes extérieures s'inclinent vers l'intérieur et à la défaillance des faces Sud du WTC 1 et Est du WTC 1, initiant ainsi l'effondrement de chacune des tours. Les éléments photographiques et video — ainsi que les témoignages de l'unité d'aviation du Département de Police de New York sur une période de 30 mn avant l'effondrement — étayent cette séquence pour chacune des tours.

Les conclusions du NIST ne défendent pas la théorie d'effondrement de "crèpes", qui est celle supposée lors d'une défaillance progressive des systèmes des sols dans les tours du WTC (le système de sols composite — qui reliait les pilliers au cœur du bâtiment au pilliers extérieurs — consistait en une grille de "treillis" d'acier intégrés à une dalle de béton).

L'enquête du NIST a plutôt montré de manière concluante que la défaillance des pilliers extérieurs inclinés vers l'intérieur a initié l'effondrement et que cette inclinaison vers l'intérieur demandait que les planchers qui s'affaissaient restent reliés aux pilliers et les tirent vers l'intérieur. Ainsi, les planchers n'ont pas cédé progressivement pour provoquer un phénomène de "crèpes".

Les conclusions du NIST n'étayent pas non plus la théorie de la "démolition contrôlée" parce qu'il existe des éléments concluants que :

  • l'effondrement a débuté aux étages percutés et en feu des tours du WTC et nulle part ailleurs
  • le temps que les tours ont mis pour s'effondrer (56 mn pour le WTC 1 et 102 mn pour le WTC 1) a été dicté par
    1. l'étendue des dommages provoqués par l'impact des appareils
    2. le temps mis par les incendies pour atteindre des endroits critiques et affaiblir la structure au point que les tours ne puissent résister à l'énergie énorme dégagée par le mouvement vers le bas de la section supérieure massive du bâtiment aux étages impactés en feu et supérieurs.

Les éléments video ont aussi montré sans ambiguité que l'effondrement avait progressé du sommet vers la base, et il n'y avait aucun élément n9recueilli par le NIST, le Département de Police de New York, le Département de Police de l'Autorité Portuaire ou le Département des Pompiers de New York de quelconques souffles ou explosions dans la région sous les étages impactés et en feu lorsque les sections supérieures des bâtiments (comprenant les 98ᵉ étage du WTC 1 et 82ᵉ étage du WTC 1 et au-dessus) ont commencé leur mouvement vers le bas au début de l'effondrement.

En résumé, le NIST n'a trouvé aucun élément corroborant des hypothèses alternatives suggérant que les tours du WTC furent mises à terre par une démolition contrôlée en utilisant des explosifs placés avant le mardi 11. Le NIST n'a pas non plus trouvé d'indices que des missiles aient été tirés sur les tours ou les aient touchées. Les photographies et videos prises de plusieurs angles montrent au contraire clairement que l'effondrement s'est initié aux étages percutés et en feu et que l'effondrement a progressé de ces étages vers le bas jusqu'à ce que les nuages de poussière masquent la vue s18Question 2 de "Fact sheets", NIST, 30 août 2006.

L'acier aurait fondu sans que les incendies dans les tours du WTC soient assez chauds pour cela

Du métal en fusion parmi les débris ?
Du métal en fusion parmi les débris ?

L'acier fondant autour de 2700 °F alors que la température des incendies liés au carburant des jets ne dépasse pas 1800 °F, et les Underwriters Laboratories (UL) ont certifié l'acier des tours du WTC pour résister à 2000 °F pendant 6 h.

Des pompiers regardant par un trou du métal en fusion ? Non, regardant à la lumière d'une lampe. Des pompiers regardant par un trou du métal en fusion ? Non, regardant à la lumière d'une lampe.
Des pompiers regardant par un trou du métal en fusion ? Non, regardant à la lumière d'une lampe.

Le NIST n'a jamais dit que l'acier des tours du WTC avaient fondu à cause des incendies. Le point de fusion de l'acier est d'environ 1500 °C (2800 °F). Les incendies d'immeubles normaux et les incendies d'hydrocarbones (e.g., carburant de jet) génèrent des températures allant jusqu'à 1100 °C (2000 °F). Le NIST a rapporté des températures de la couche d'air supérieure d'environ 1000 °C (1800 °F) dans les tours du WTC s19Par exemple, voir NCSTAR 1, Figure 6-36.

Cependant, lorsque l'acier nu atteint des températures de 1000 °C, il s'assouplit et sa résistance se réduit à environ 10 % de sa valeur de température ambiante. L'acier non protégé (par ex si l'ignifugation est délogée) peut atteindre la température de l'air dans la période où les incendies ont ravagé les tours. Ainsi, le fait que des éléments en acier (poutres et poutrelles de plancher, et pilliers du cœur et de l'extérieur) dépourvus d'ignifugation cèdent et se tordent était attendu sous l'intensité et la durée de l'incendie déterminés par le NIST pour les tours du WTC.

Du métal en fusion parmi les débris ?
Du métal en fusion parmi les débris ?

UL n'a certifié aucun acier comme cela est suggéré. En fait, en pratique aux États-Unis, l'acier n'est simplement pas certifié ; les assemblages structurels sont plutôt testés pour leur taux de resistance conformément à une procédure standard comme l'ASTM E 119 s20voir NCSTAR 1-6B. Dire que l'acier a été certifié ... à 2000 °F pour n'est simplement pas vrai s21Question 7 de "Fact sheets", NIST, 2006-08-30.

Les systèmes anti-incendie étaient activés puisque des survivants ont vu de l'eau dans les cages d'escaliers

Les calculs du NIST comme les interviews des survivants et des pompiers ont indiqué que les impacts des avions avaient endommagé les canalisations acheminant l'eau vers les systèmes anti-incendie. Ces systèmes ne fonctionnaient pas sur les étages principaux en feu.

Cependant, il y avait d'importantes sources d'eau dans les cages d'escalier. Les canalisations d'eau couraient verticalement dans les cages d'escaliers. De plus, il y a dû y avoir beaucoup d'eau issue des canalisations d'alimentation brisées de toilettes et des réservoirs d'eau fournissant l'eau initiale des systèmes anti-incendie. Ainsi, il n'est pas surprenant que des occupants en train d'évacuer aient rencontré beaucoup d'eau.

Même si les arrosages automatiques avaient fonctionné, les systèmes anti-incendie — qui étaient installés conformément au code de sécurité en vigueur — étaient conçus pour éteindre un incendie couvrant jusqu'à 1500 pieds2 d'un étage donné. Cette quantité de couverture est capable de contrôler pratiquement tous les feux susceptibles de survenir dans un immeuble de bureaux. Le 11 septembre 2001, les incendies allumés avec le carburant des jets se répandirent rapidement sur plus de 40 000 pieds2 sur plusieurs étages dans chacune des tours. Ceci créa des enfers qui n'auraient pas été éradiqués par un système anti-incendie, même non endommagé, et encore moins un ayant été significativement dégradé s22Question 8 de "Fact sheets", NIST, 30 août 2006.

Un nuage de fumée épaisse noire, caractéristique d'un feu moins intense, pauvre en oxygène, s'échappait des tours du WTC, ce qui n'est pas cohérent avec des feux supposés être très chauds

Pratiquement tous les grands incendies intérieurs, y compris ceux des combustibles principaux dans les tours du WTC, produisent de grandes quantités de fumée optiquement sombre et épaisse. Ceci parce que, aux endroits où le feu faisait effectivement rage, l'oxygène est gravement appauvri et que les combustibles ne sont pas complètement oxydés en dioxyde de carbone et eau sans couleur.

La partie visible de la fumée des feux consiste en de petites particules de suie dont la formation est favorisée par la combustion incomplète associée à un feu pauvre en oxygène. Une fois formée, la suie des incendies des tours fut rapidement poussée loin des feux vers des régions moins chaudes de l'immeuble ou directement vers des fenêtres brisées et cassures dans l'extérieur du bâtiment. À ces températures inférieures, la suie ne pouvait plus se consummer. Ainsi, les gens virent la fumée sombre et épaisse caractéristique de conditions de feu pauvres en oxygène s23Question 9 de "Fact sheets", NIST, 30 août 2006.

Des gens ont été vus dans les espaces laissés par l'impact d'avion, ce qui laisse penser que la chaleur des incendies n'était pas si excessive pour eux

Les personnes vues étaient éloignées de toute forte source de chaleur et très probablement dans une zone qui à ce moment était à un point où l'air de la combustion était attiré dans le bâtiment pour soutenir les feux. Notez que les personnes furent ne furent observées que dans les ouvertures dans le WTC 1.

Selon l'International Standard ISO/TS 13571, les gens seront in severe pain en quelques secondes s'ils sont proches d'un niveau de chaleur radiant généré par un grand incendie.

Ainsi, il n'est pas surprenant qu'aucune des photographies ne montre une personne se tenant dans ces espaces où se trouvait aussi un incendie de taille conséquente s24Le comportement du feu suite aux impacts des appareils est décrit dans NIST NCSTAR 1-5A. En général, il y avait little sustained fire près de la zone où les appareils avait percuté les tours. Immédiatement à l'impact de l'appareil, de grandes boules de feu du carburant de jet atomosé consuma tout l'oxygène local (ceci en soi aurait rendu ces endroits rapidement invivables). Les boules de feu s'estompèrent rapidement et furent suivies de feux qui grandirent dans la tour où il y eut une combinaison de matériel combustible, d'air et une source d'allumage. Peu de matérial combustible resta près de l'entaille d'entrée de l'appareil puisque celui-ci en "bulldoza" la plupart vers l'intérieur du bâtiment. Egalement, certains des contenus tombèrent à travers les cassures dans le sol vers les étages en dessous.

Par conséquent, les personnes observées dans ces ouvertures doivent avoir survécu à l'impact de l'appareil et s'être déplacés — une fois les boules de fue dissipées — vers les ouvertures où les températures étaient moins chaudes et l'air plus clair qu'à l'intérieur du bâtiment s25Question 10 de "Fact sheets", NIST, 30 août 2006.

Certaines photographies montrent un flux jaune de métal fondu se déversant d'un côté du WTC 2, dont le NIST dit qu'il s'agissait d'aluminum de l'avion écrasé alors que l'aluminum brûle avec une lueur blanche

Coulée de métal en fusion
Coulée de métal en fusion

Le NIST rapporta que s26NCSTAR 1-5A juste avant 09:52, un point brillant apparut au sommet d'u ne fenêtre du 80ᵉ étage du WTC 2, 4 fenêtres enlevées du bord est de la face nord, suivie par le flu d'un liquide luisant. Ce flux dura à peu près 4 s avant de s'arrêter. Nombre de ces flux liquides furent observés non loin de cet endroit dans les 7 mn menant à l'effondrement de cette tour. Il n'y a aucun indice de liquide fondu semblable s'écoulant d'un autre endroit du WTC 2 ou de quelque part dans le WTC 1.

Le métal en fusion tombant
Le métal en fusion tombant

Les photographies et les simulations par le NIST de l'impact de l'appareil, montrent de grandes piles de débris dans les 80ᵉ et 81ᵉ étages du WTC 2 à côté de l'endroit où le liquide luisant a fini par apparaître. Beaucoup des débris vinrent de l'appareil lui-même et des fournitures de bureau que l'appareil poussa en avant alors qu'il tunnela jusqu'à l'autre extrêmité du bâtiment. De grands incendies se développèrent sur ces piles peu après l'impact de l'appareil et continuèrent de brûler dans la zone jusqu'à ce que la tour s'effondre.

Le NIST conclut que la source du matériel fondu était des alliages d'aluminum de l'appareil, puisqu'ils sont supposés fondre entre 475 °C et 640 °C (suivant l'alliage en question), bien en dessous des températures attendues (autour de 1000 °C) au voisinage des incendies. L'aluminum n'est pas supposé s'allumer à des températures de feu normales et il n'y a pas d'indication visuelle que le matériel s'écoulant de la tour se consummait.

De l'aluminum liquide pur devrait paraître argenté. Cependant, le métal fondu fut très probablement mélangé à de grandes quantités de matériaux organiques solides brûlants et partiellement brûlés (e.g., fournitures, tapis, cloisons et ordinateurs) qui peuvent afficher une teinte orange, tout comme des buches brûlant dans une cheminée. La couleur apparente aurait aussi été affectée par des scories formées à la surface s27Question 11 de "Fact sheets", NIST, 30 août 2006.

L'enquête du NIST n'a pas recherché d'indices d'une démolition contrôlée des tours du WTC

Il est reproché que l'acier n'a pas été analysé pour y rechercher des résidus d'explosifs ou the thermite alors que la combinaison de thermite et de sulfure (appéle thermate) découpe l'acier comme un couteau brûlant dans du beurre.

Le NIST n'a pas recherché de résidus de ces composés dans l'acier.

Les réponses aux questions n° 2, 4, 5 et 11 démontrent que le NIST a conclu qu'il n'y avait pas d'explosifs ou de démolition contrôlée impliqués dans les effondrements des tours du WTC.

De plus, une très grande quantité de thermite (un mélange de poudre ou granulés d'aluminium et de poudre d'oxyde de fer (rouille) qui se consume à des températures très élevées lorsqu'il est allumé) ou d'un autre composé incendiaire aurait dû être placé sur au moins le nombre de piliers endommagés par l'impact de l'appareil et affaibli par les incendies qui s'ensuivirent pour faire tomber une tour. La thermite se consume lentement par rapport à des matériaux explosifs et peut demander plusieurs minutes en contact avec une section d'acier massif pour le chauffer à une température qui résulterait en un affaiblissement substantiel. Indépendamment de l'enquête sur les tours du WTC, des chercheurs du NIST ont estimé qu'au moins 0,13 livres de thermite serait nécessaire pour chauffer 1 livre d'une section d'acier à approximativement 700 °C (la température à laquelle l'acier s'affablit substantiellement). Par conséquent, si une réaction de thermite peut fendre de grands pilliers d'acier, des milliers et des milliers de livres de thermite auraient dû être placées discrètement à l'avance, allumés à distance, et maintenus d'une manière ou d'une autre en contact direct avec la surface de centaines de composants structurels massifs pour pouvoir affaiblir le bâtiment. Ceci en fait une substance improbable pour réaliser une démolition contrôlée.

Une recherche dans l'acier du WTC des éléments du thermite/thermate n'aurait pas nécessairement été concluante. Les composés métalliques auraient aussi été présents dans les matériaux de construction constituant les tours du WTC, et du sulfure est présent dans les panneaux de gypse présents dans les cloisins intérieures s28Question 12 de "Fact sheets", NIST, 30 août 2006.

Un article scientifique à ce sujet s29"Active Thermitic Material Discovered in Dust from the 9/11 World Trade Center Catastrophe" sera contesté s30West, Mick: "Debunked: Iron Microspheres in 9/11 WTC Dust as Evidence for Thermite", Metabunk, 2013-10-12 s31Sunstelar: "The sad case of Niels Harrit", international skeptics, 2011-03-10 s32AlienEntity: "Debunked: Iron Microspheres in 9/11 WTC Dust as Evidence for Thermite", Metabunk, 2013-10-12 s33Oystein: "Is Mark Basile's WTC Dust Study Pointless?", International Skeptics, 2014-10-17

L'enquête du NIST n'a pas pris en considération les signalements d'acier fondu dans les débris des tours du WTC

Les enquêteurs et experts du NIST de la Société Américaines des Ingénieurs Civils (ASCE) et l'Association des Ingénieurs de Structure de New York (SEONY) — qui examinèrent l'acier du WTC sur le site du WTC et les salvage yards — n'ont trouvé aucun indice d'acier fondu dans un incendie allumé avec le carburant d'un jet dans les tours avant l'effondrement. L'état de l'acier dans les débris des tours du WTC (c.-à-d., qu'il ait été fondu ou non) n'était pas pertinent dans l'investigation de l'effondrement puisqu'il ne fournit aucune information concluante sur l'état de l'acier lorsque les tours du WTC étaient encore debout.

Le NIST a pris en compte les dommages sur la structure d'acier et son ignifugation causés par l'impact des appareils et les incendies qui s'ensuivirent alors que les immeubles étaient toujours debout puisque ce sont ces dommages ont initié l'effondrement des tours du WTC.

Dans certaines circonstances, il est concevable qu'une partie de l'acier des débris ait fondu après l'effondrement du bâtiment. Tout acier fondu dans les débris fut plus probablement dû à des températures élevées résultant d'une longue exposition à la combustion dans le tas de gravats qu'à une courte exposition aux feux ou à des explosions lorsque les bâtiments se tenaient debout s34Question 13 de "Fact sheets", NIST, 30 août 2006.

Des avions téléguidés ?

s35"The Attack on the World Trade Center Towers", America.gov, 24 avril 2009